Cela faisait un bon moment que je ne ressentais plus cette sensation de déprime.
J’étais même bien.
Et il a fallu, encore une fois, ce diable humain qui fasse signe en persistant dans sa décrépitude à vouloir à tout prix notre déchéance.
On est à une semaine de Noël. J’étais vraiment dans une bonne émotion pour recevoir le 25 après tout ça fait trois ans que cela était arrivé. Et préparer ce qu’il fallait pour la fête chez mes parents pour le 31.
Mais là je le sens en dedans, cet état dépressionnaire, qui me gonfle l’âme et me serre le cœur. Pourquoi ce monstre insiste-t-il autant à cette période de l’année ? N’a-t-on pas le droit de vivre cette période avec une parenthèse et en sortir après le temps des fêtes ? Ça changera quoi deux semaines de plus, voire trois ?
Je suis si fatiguée. Fatiguée de me battre. À chaque fois que j’essais, y a toujours quelque chose pour me faire chuter et me blesser au point de désirer mourir.
J’étais tellement sûre d’avoir refait surface et d’être sur la rive. Et là, un tsunami hypocrite qui surgit encore et pas le temps de m’abriter, la vague me jette à terre.
La peur au ventre.
La douleur au cœur.
Sombrer encore une fois.
Et la foi ? Pour l’instant elle sommeil.
J’ai peur. À être si harcelant en cette période, je le sens qu’il veut notre perte. Pas d’amende honorable. Pas de compassion. Pas de pardon.
Je ne suis pas de cette nature à me venger coûte que coûte. À faire payer à tout prix, au détriment du bon sens et de la chance au coureur. On fait tous des erreurs. Donc, forcément je passe par-dessus des erreurs sachant que je n’en suis pas exempte et aussi, parce que la vie à toujours en vouloir aux autres, on n’en fini plus de nourrir la peste de la réclusion et de la frustration qui engendre la mauvaise santé et la perte d’aider son prochain.
Il faut que j’abandonne la résistance, et qu’encore une fois je me résigne pour ma paix et ma santé. Si c’est le prix à payer pour avoir la paix, qu’il en soit ainsi. Même si les filles perdront leur chez elles. Le lieu où elles sont nées.
On trouvera mieux ailleurs. On montrera que ce ne sont pas des tueurs à âmes qui vont nous faire mourir.
Mais oui, je suis épuisée ce soir. Le sourire me fuit. Et j’ai juste envie de me coucher pour ne plus penser.
Joyeux Noel et Bonne Année
PS : Mais putain qu’elle est chienne cette vie à toujours vouloir nous soutirer le peu de joie et de bonheur que l’on parvient à trouver dans le creuset de la vie et ce à minime dose, voire, quelques petites gouttes seulement. Ce n’est pas toujours suffisant pour combattre la bête féroce qui nous agresse.
Peut-être que ce serait mieux de l’autre coté. Et en finir ?
Je suis tellement…. Écoeurée. Dégoutée.
Re PS : Lundi, 19 décembre 2011 (petit sourire vainqueur qui se dessine sur mes lèvres)
Mais n’ayez crainte, la décadence de la chute n’est plus intensément nuisible dans mon âme. Le pire est derrière et je vous rassure que je vais me battre, qu’on va se battre, pour le bien de mes dernières filles. Pour leur avenir positif et non dans l’apitoiement perpétuel. On peut être victime temporaire, mais le rester c’est de toujours reculer et de non avancer et faire lamentablement pitié, ce qui n’est pas mon activité favorite.
Alors qu’advienne que pourra! On ne se laissera pas abattre.
La foi à fait son œuvre. Sans exiger, la main invisible, tendue par le pouvoir de la paix et de l’amour à donner son fruit. Ces deux êtres sont le résultat de la foi et de l’espérance.
Krikri Ma Puce
(C.Labrèche)
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