dimanche 11 décembre 2011

Plaisirs solitaires


Je défile le temps ce matin.
Telle une bobine de vieux films, je reluque mes pensées d’hier qui déjà ont perdu de leur folle intensité. C’est fou comme c’est dérisoire la vie qui file sur un tricot léger de laine médiatique. On s’insurge un jour sur le comportement d’un tel pour ensuite pleurer sur un souvenir vieux de trente ans et qui nous bouleverse les entrailles envoyant aux oubliettes du tiroir cervical, ce qui au matin même nous bousculait encore la pensine émotive.
Je retourne encore en arrière dans mes écrits pour poursuivre cette route du passé qui faisait souvent la manchette, comme ce l'est maintenant pour les nouveaux articles de l'heure qui eux aussi finiront dans ce dit tiroir pour mieux déguster la prochaine information qui régurgitera sa médisance ou sa bravoure.

Ce temps qui passe si vite, amoindrissant ce qui nous scandalisait alors. Comme l'intimidation avait perdu de son intensité. Comme si la mort probable d'une vedette d'une époque disquaire révolue, importait peu maintenant. Comme si, les massacres Syriennes, ne touchaient plus vraiment, alors que la terre entière mijote sa propre destruction devant l'imbécilité humaine.
D'autant plus que dernièrement, Le gouvernement américain à déclarer que le  fameux gaz de shit, du nom que je l'interpelle, était pollueur. Tiens donc! Il fallait dépenser autant de millions de dollars pour enfin réaliser que la nappe phréatique en bavait de substances nocives pour la santé et que ceux qui vivaient autour de ces gisements  maudits, étaient trop ignares pour savoir cela en faisant que regarder et sentir leur eau du robinet. Et que là, Ô sa majesté maléfique déclame fièrement que c’est bien la réalité. Et bien les survivants eux qui savaient déjà tout cela n’ont plus rien à gagner. Si ce n’est que de tout perdre par la valeur en chute libre d’une maison que personne ne voudra.

La réalité est-elle, que l'on constate sans cesse, la condescendance des  gouvernements devant le peuple. Les prenants pour des ignorants, alors que ce sont eux les tueurs en séries. Ce sont eux qui cherchent à détruire la masse populative en faisant mine de les appauvrir mentalement déclarant que nous ne pourrions rien comprendre à leur savantisme de bas étage.
Alors que la vérité en est, que nous sommes près de la touche qui les ferait tous exploser de leur ignominie d’un pouvoir morbide qu'ils désirent sauvegarder pour mieux assujettir leurs esclaves sur les terrains humanitaires d’un monde plus authentique que ne le sauront ces pauvres ignares du monde ordinairement humain.
Qu'on ne se leurre pas. Tous les pays vivent dans la menace de la destruction de manière différente. Dans les pays en guerre, c'est juste plus évident. Alors que les pays soit disant Occidentaux, ça se passe en hypocrite. Sournoisement ils nous bouchent la vue de propos insipides que plusieurs admirent. Ils nous aveuglent de fausses gloires qui éblouissent la volonté naïve du peuple qu'ils gèrent.
Sincèrement, malgré que je rattrape le temps. Que je compose avec celui des fêtes qui arrive et de celui qui se perd dans les heures qui disparaissent au travers des notes que je frappe de mes doigts, du regard qui reluque la suite de la logique écrite, je sais pertinemment que nous sommes tous perdu devant l'absurdité de nos gouvernements à l'importance d'un fil de soie qui suspend l'inévitable au dessus de leur tête enflée d'un faux pouvoir existentiel.
Chaque seconde qui meurt dans ce temps qui ne s'arrête jamais. Dans ce temps suspendu au dessus de nous, ne pourra reprendre là où tout avait cessé. Même si l'illusion peut nous le faire croire. N'empêche, que le temps lui aura tout de même parcouru sa route sans jamais s'arrêter. Si ce n'est que nous, par d'autres priorités, auront mit de coté le temps que cela se passe, ce qui à priori semblait le plus urgent.
La vieille grosse laide qui soupire d'aise.

Alors je vous laisse avec ce temps qui se poursuit et ce temps que vous désirez tout comme moi reprendre, pour aller me faire un second café  vanillé et venir retranscrire cet écrit dans ce lieu voyeur pour afficher ma fausse modestie et ma véritable nature de prostituée de l'écrivain en extase suspendue au firmament de la jouissance expressive.
L'écriture est un plaisir solitaire qui ne se partage pas lors de sa conception. Là où l'on devient prostituée, c'est de désirer le partager publiquement. Et sans honte je l'avoue, j'aime exposer mon âme à nue d'une manière plus livresque, pour ne pas détruire le sens privée de ma demeure physique.
Sur ce, je vous dis, à la prochaine nouvelle d'un futur rapproché ou encore d'une nouvelle pas si lointaine dans le temps.
Krikri Ma Puce
(C.Labrèche)

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