Ais-je des mots à vous raconter?
Ais-je des maux à vous identifier?
Je vous abstraits de me lire parce que je flotte dans l’inutilité.
Vous dire combien je me sens gonflée de futilité.
Je dors les yeux ouverts
Je pleure à son couvert
Ciel qu’elle est dure ce matin
Je me sens en équilibre sur des clous
À saveur de cris enfantins
Qui vous niaisent la patience parsemée de cailloux
Pas croyable en vérité
Fuir avant l’escalade
Me dissimuler me cacher
Avant la débandade
Au secours mon lit
Au secours mamie
Ajoutez à cela une stupide éponge
Jaune et criarde qui vous ronge
Le nerf neurologique
La fragilité psychotique
Par sa voix aigue
Qui n’est pas fichue
De dire une phrase intelligente
De se taire pour la paix environnante
Pas de veines
Ma déveine
Est que ça dure à l’infini
Depuis dix ans, même poste même heure
Je vous jure, c’est la porte de la folie
Qui vous mine la bonne humeur
Heureusement
Bientôt sera le silence
En transe
Je vivrai la tranquillité
De ma liberté
Mon corps alors
Se relèvera des mauvais sorts
Pour qu’enfin en douceur
Il récupère son matinal bonheur
En vérité
Il n’y a pas de gravité
Ces matinées désorganisées
Sont rien à dramatiser
Juste un fol et dur réveil
Qui de mauvais sommeil
Bascule le corps endolori
Au confit de l’inertie
Maintenant,
sans misère
Il récupère
Une P’tite tendre en mollesse qui vous salut tôt
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