jeudi 4 avril 2013

Je sais faire aussi


Il ne faut pas croire que je dérive toujours vers la noirceur des choses.  Je sais m’émerveiller.  M’ouvrir au magnifique. La preuve étant que Mémoires Visuelles existe.

J’aime les sourires des enfants. Voir des bébés qui dorment dans leur poussette dans leur petit lit fait que pour eux. Ils sont si fragiles et émouvants à la fois. Les animaux aussi m’émerveillent. Quoique je n’aime pas forcément en avoir un.

Regarder la nature c’est un moyen gratuit de se ressourcer l’âme et le cœur. L’esprit se délivrant des misérables toxines qui brouillent le chemin de la beauté saine de la vie.

Avouons que c’est plus agréable un chant d’une tourterelle triste ou d’un geai bleu que d’une mouette ou une corneille.  Se faire réveiller par ces dernières, croyez-en mon expérience de vivre pas loin d’un Mc Do… Certains matins en été c’est la folie des ailes qui se déploient et tourbillonnent autour, et vous le devinerez aisément, des poubelles. Et là, ce sera surement plus pire, parce que je reste maintenant encore plus près qu’avant. On entend même le service à l’auto qui gazouille déjà les fenêtres fermées. Qu’est-ce que se sera quand elles seront ouvertes ? Je n’ose même pas y penser.

Par contre, le lever du soleil sera encore mieux que mon ancienne rue. J’ai presque hâte. Car en été je me lève aussi tôt que le jour se lève. Sans divaguer dans ce domaine. Ce n’est pas le but du texte. (petit sourire amusé qui s’affiche sur mes lèvres)

Ma plus grande joie est de recevoir des câlins de mes enfants. Les serrer dans mes bras me rassures. Leur dire je t’aime aussi. Certains me manquent. Mais ils sont grands et vivent leur vie. Il me reste mes deux dernières. Quoique l’adolescente, elle devient détachée… Et, d’autant plus que je ne suis pas très… sociale. Je n’aime pas avoir un tas de monde autour de moi. Ça m’agresse le cerveau. Enfin, bref, je n’allongerai pas sur cela non plus.

Ceci dit, ce que j’aime aussi, c’est le silence. Le seul bruit du clavier qui chante au rythme de mes doigts qui pitonnent sur les lettres. Me soulage le cœur. Je me sens vivre. C’est tellement magnifique de pouvoir s’exprimer.

Il ne faut pas croire que je suis que tristesse constante et geignarde à outrance. Mes écrits parlent en un moment de choses qui souvent m’horripilent. Car je suis l’actualité. Et heureusement que je n’écris pas à chaque chose qui me tourmente, parce que je ne ferais rien d’autre que d’écrire et encore écrire.

Voyez comme ça m’est facile. Les mots s’alignent sans problème. Je n’ai pas en ce moment la phobie de la page blanche ou comme le dis un ami, (oui toi Francis) de l’encre sèche. Le pire, est que sans l’ordinateur, je ne pourrais écrire. Je peine à tenir un crayon en main plus de deux lignes. Alors qu’avant, dans une jeunesse dépassée, j’écrivais des manuscrits, des nouvelles, des poèmes, tous à la main. Qu’apprivoiser ce bidule pour écrire a pris un certain temps.

Allez, je file. Je voulais que démontrer que je pouvais être une femme à teneur moins morbide.  Que je pouvais m’exprimer par les belles choses. Viendra bien un texte véritable de mots imagés aux parfums de douceurs qui m’émerveillent. Je ferai ce doux compromis. Je ne le pratique pas assez souvent d’ailleurs.

Et avec le printemps, je pourrai aller me promener plus aisément au parc tout près, sur les rives du St-Laurent. J’amènerai mon appareil ce qui me fera une pierre deux coups.

Bonne journée à vous tous

La P’tite tendre qui vous salut.

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