Oui je me cherche. Oui
je veux croire en moi mais c’est tellement malaisé d’y parvenir. Je me
décourage constamment. Je suis fragile à l’os alors que je semble si solide.
Parfois je crois que je vais m’écrouler sans avoir rien à faire. Tant que la
fatigue morale et fatigue me dévorent l’âme et l’esprit.
Je tourne autour de ma dérision
De mon regard éperdu je la dénude sans vergogne tentant d’y
déceler une quelconque anomalie pour percer la cause de ma déchéance morale. Je
pioche la brèche ouverte à la découverte des asticots minuscules qui s’abreuvent
de mon fragile équilibre émotif.
Mais chaque brèche se referme dissimulant la vérité à mon regard aveugle.
Il ne veut pas vraiment voir la vérité des sens qui gargouille ma gélatine aux
mensonges distillés aux idées préconçues de ma fausse perception de moi-même.
Je suis l’archéologue qui craint de découvrir une vérité
monstrueuse, pire que celle que je décris quelques fois désirant atténuer la
force meurtrière de mon âme à vouloir m’effacer de l’humanité.
Je creuse la terre qui ensevelit mes souvenirs, les recouvrant
tant, qu’ils sont à des mètres de la lumière purificatrice qui me dévoilerait l’horreur
que je ne veux connaître. Pourtant, je sais qu’elle me ronge. Me gruge l’esprit
par ces détours à vouloir déshabiller ces voiles qui recouvrent mon regard.
Je sais aussi qu’il me suffirait que d’un geste, petit geste pour
que débute le dépoussiérage au doux plumeau qui chatouillerait la surface de ma
fausse cécité. Juste laisser apparaître quelques traces de cette lumière et
enfin je saurais. Sauf que… non. Je recule encore plus loin pour ne pas
succomber à cette tentation dévastatrice.
Il n’est pas toujours bon de savoir la vérité. Souvent, la
croyant salvatrice on la découvre meurtrière. Malgré qu’elle ronge les reins,
elle laisse encore la capacité de pouvoir survivre sans la connaitre. Juste qu’au
moment où encore, la mort nous tire par la main. Non incitant à agir avant que
les larves sortent par les orifices.
Pourtant, tout me
fait sentir que la vérité ne pourra qu’être bénéfique. Il suffit d’y croire un
peu. D’agir en son sens et de laisser les douces caresses du plumeau nettoyer
peu à peu les surfaces encrassées de cette fausse substance du mensonge
déguisé.
Oui, il me faut faire ce bain d’esprit. Ce bain de paix pour
ouvrir la porte au futur qui nous appelle à son seuil. Il faut juste se donner
la poussé positive pour que se transforme le mensonge en merveilleuses
possibilités d’avenir.
Oui, ouvrir les bras, appeler la lumière en fermant les yeux
du passé trouble.
Oui, je lui offre une chance. Encore une fois, de me
convaincre qu’il faut attendre et s’offrir le droit de rêver. Le droit d’avoir
un avenir merveilleux.
Ha cette P’tite Tendre. Tantôt grosse laide. Je vous salue.
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