Mes rimes dépriment
De me voir écrire ces
faux rires
M’imposent cette dose
De retenues ténues
Je ne sais trop dire, pour ne pas médire
Ce qui ne pas de ce monde, trop immonde.
On parle sans rien faire, pour mieux défaire
On s’exprime fort pour donner la prime
Qui n’a pas de mérite mais plutôt du démérite
Alors que vous ne faites que tourner et détourner
Les formes qui se déforment
À forger des songes en mensonges
De crier et décrier
Ce vide qui se dévide
Par ces ombres dans les pénombres
Ne cherchez plus, la vie n’est plus
Vous l’avez enterrée et déterrée
Vous l’avez dit et redit
Vous l’avez clamé et déclamé
Que nous devons finir et définir
Ce que vous avez récité sans cité
Que vous avez volé sans laisser s’envoler
Nous vous avons obéis et désobéit
Sans frein et refrain
À nous de remuer maintenant et muer
L’inculte en culte
Le désamour en amour
Pour rendre sans reprendre
Ce qui n’est pas à nous ni à vous
À celles qui sont chez elles
Une forme qui se déforme
Au crime qui rime
Je vous le dis et redis
Je vous remercie en scie
Une niaiserie qui rit
Sans lacune rancune.
Une P’tite Folle qui s’amuse.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire
Remarque : Seuls les membres de ce blogue sont autorisés à publier des commentaires.