Je n’ai pas de matière en entrée. Je rentre sur le vif du
sujet, car rien n’a à être décortiqué pour mieux vous exprimer la profondeur de
ma pensée. Elle est présente et sincère dans ce qui suit. Alors bonne lecture
chers amis/ies internautes.
J’ai voulu écrire hier. Mais les mots m’échappaient. Ils me
filaient entre les synapses pour aller se perdre dans les neurones endormis. Je
n’arrivais vraiment pas à allier quelques mots intelligibles sans faire d’écarts
de conduite insupportables.
J’ai donc dû abandonner la course et me dire que la
prochaine fois ce sera la bonne.
Je ne sais pas si cette fois ce l’est, mais je me lance dans
la course aux doigts qui parcourent le clavier à tenter de faire un texte digne
de ce nom. Seulement, quel sujet aurait la cote en ce moment sans vous lasser
et vous faire fuir avant même d’être arrivé jusqu’ici ?
À vrai dire hier j’étais triste, et je ne voulais pas
ennuyer les gens avec mes émotions à la baise… Heu baisse hein! (petit rire de
ma part, car j'ai fait exprès pour vous faire un brin sourire) Vous savez, pas que
la tristesse m’ennui, ça fait partie de la vie et en parler c’est une forme de
se faire du bien. On libère la cage émotive du trop plein pour laisser la place
aux nouvelles qui elles, peuvent être plus attendrissantes, agréables. Et c’est
ce que j’ai fait. Seulement, hier, je me disais que j’avais mieux à faire…Et la
preuve est que je vous le dévoile en écrivant ceci.
Par deux fois hier je me suis vidée l’esprit en allant me
promener et prendre plus de 500 photos avec en plus une centaine de petites
vidéos. Tout cela pour ME faire plaisir.
Vous me direz que j’exagère. Peut-être. Mais dans tout cela,
je me pratique dans cet art de la photographie et ça me libère de cette
sensation d’être inutile à la vie et d’être de trop dans ce monde qui n’en a
que pour l’excès.
Et je vais vous dire une chose. Ma sortie en fin de soirée,
a été une révélation. Un bien-être qui m’a fait un grand bien, même si je
ressens encore au fond de moi cette fichue sensation qui m’oppresse le ventre.
J’ai rencontré des gens. Une multitude. Qui pêchaient. Qui
se baladaient en patin à roues, en vélo, des parents avec des poussettes et
ceux qui pique-niquaient. Et beaucoup qui s’amusaient dans le cœur du parc. Un
bain de foule qui m’a fait un vide intérieur à la hauteur du plaisir qui m’a
envahie.
Ça me manque terriblement ces sorties extérieures. Allez
ailleurs, là où il y a voir et à découvrir. Aller vers les autres. Ce que j’ai
fait hier, et ça, quel courage ais-je dû employé pour le faire. Personne n’a
idée de cela. Moi qui se crois toujours un grain inutile dans ce monde
peuplé et qu’à l’écoute de soi. Tout en
me disant, que surement la même crainte sévit dans l’âme de chacun. La peur de
se faire rejeté…
J’ai une envie terrible d’aller vers les autres, mais une
poigne de fer me retient d’agir qui me glace cette envie. Je fige plus souvent
qu’autrement. Et voir ce pêcheur mécontent après l’avoir pris en photo. Bien je
me dis que j’ai raison. Alors que d’autres moments, c’est l’inverse. Cet homme
qui se baladait avec sa femme et leurs enfants, m’a dit que c’était une belle
journée que j’ai répondu que oui, pour enfin après être partie, revenir sur mes
pas et leur demander si ça gênait que je les prenne en photo.
Ils ont acceptés. WOW! Ma surprise fut grande.
Parfois on se freine tellement pour des riens trop grands
dans notre esprit que l’on se prive des petits plaisirs qui égayent le cœur et
l’âme.
Tout cela pour dire que ce bain de foule m’a beaucoup aidé. Je suis revenue à la
maison, enfin à l’appartement avec une immense joie. Surement que vous verrez
un suivit de ce texte sur mon autre Blog… Mais ici je vous met la photo
familiale. Un coup de cœur qui me passionne.
Comme quoi, qu’il faut aller vers les autres et taire cette
vilaine voix intérieure qui nous retient d’aller de l’avant. Parce qu’après
tout, on a tous le même désir, d’être apprécié pour ce que nous sommes. Et non
pour ce que nous paraissons. Car le paraître est une visualisation que
nombreuses gens perfectionnent pour donner l’illusion de ce qu’ils ne sont pas,
en parlant des politiciens, (en général) ce qui fait que nous sommes
rébarbatifs au commun des mortel, alors que d’autres doivent se frayer un
chemin, pour des apparences que d’autres leur ont attribués à bon escient,
(volontairement méchant) pour les amoindrir aux regards des petites gens que
nous sommes.
J’espère que ce petit texte vous aura semblé positif, car
loin de moi de vouloir blesser ou amoindrir les autres. J’aime le monde dans sa
diversité des genres. Donc, désolée si jamais je semble être péjorative.
Au plaisir de vous lire et de vous revoir.
La Grosse L… Belle qui vous dit à la prochaine…
PS : Si vous désirer lire le texte qui vous invite à une promenade en fin de soirée c'est ici... Capharnaüm d'un soir de Printemps
Bonjour Krikri Ma Puce. J'ai lu vo état d'âme, et j'ai tait comme vous, peur de déplaire aux gens et c'est moi qui étaient malheureux. J'ai pris le torro par les cornes et décider de changer tout ce qui étaient négatif autour de moi. Quel surprise maintenant que j'ai fait le ménage bizarrement c'est maintenant les gens qui viennent à moi. Petit à petit je m'aprivoise pour etre en paix avec moi et non pour les autres. Je vous souhaite le meilleur pour vous. Cordialement Jacques.
RépondreEffacerMerci Jacques de ta visite. C'est gentil.
RépondreEffacerPour le reste, bien, quand ce sont les gens autour qui rendent malheureux il faut effectivement faire le ménage. Sinon on s'enlise sans fin dans le sable mouvant de la déchéance personnelle.
Au plaisir de vous revoir.