Voilà un barbouillis de neurones emmêlés. Qui s’éclatent de
folie pour expulser la noircitude* des entrailles démolies. Je suis à moi
seule, une fatalité. Une fin qui se déguise en survivante. Simplement, parce
que quelque part, tout disparaît dans la lumière du jour. Offrant l’ineptie du
drame comme une farce de vaudeville.
Je suis anéantie mais le masque parfait de l’habitude laisse
paraître le sourire en souvenir. Rien ne semble percevoir la complexité de l’esprit
qui se déchire à se sortir des impasses de la vie avec une corde au cou qui
jamais ne serres, pas encore, jusqu’à la mort, laissant par contre, des traces
indélébiles sur l’âme et le cœur.
Quand-on se croit rien, que l’on est convaincu d’être rien, rien
ne peut parvenir à changer cet état de fait. Le RIEN est un absolu qui ne
démord pas de sa cible ensanglanté. Par contre, la bataille ne s’arrête jamais.
Ce qui m’essouffle, m’épuise, me rend vidée de toute volonté et énergie. En
plus du reste qui n’est plus vraiment un secret pour personne.
Alors, voilà, une forme de vérité en moi qui se démarque
négativement avec peut-être une lueur vacillante dans un tunnel à l’écho
abasourdissant.
J’ai la trouille en héritage.
J’ai la peur collé à
mes gènes et j’en rage.
Comment expliquer l’histoire,
Quand de mémoire,
Tout me glisse entre les doigts
Tout se perd dans le faux droit ?
Quand on cessera de me vouloir parfaite
Peut-être que je ne vivrai plus ma vie comme une défaite
Je suis à moi seule une apocalypse
Qui ne vit aucune éclipse.
J’ai fait des erreurs, soit.
Personne n’est à l’abri, même pas toi.
Dans ma mémoire c’est total grisaille
Mes neurones veulent quitter le bercail
Ce qui provoque un
état de pagaille
À la recherche d’une minime faille
Tous ces détails
Me semblent du braille
Pour l’heure, mes synapses déraillent
Vaille que vaille
C’est la chamaille
C’est alors l’heure des représailles
Qui ne méritent aucune médaille
Amorçant en douce son recul des rails
Pour amoindrir la chute de mes entrailles.
Je bouille
D’embrouilles
Tout se barbouille
Dans ma tête, tout gargouille
Mon cerveau est en vadrouille
Que j’en ai la trouille
Je meurs peu à peu
À petit feu
Je m’éteints et braille
De moi tu as fait, ta bataille
Je ne suis pas parfaite.
Une Grosse Laide qui vous dit à la prochaine. Reviendra bien
des jours meilleurs.
Bisous et merci de votre présence.
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