Ça fait des décennies que je vis cela, et je suis certaine que je ne suis pas la seule dans cette galère de capitalisme.
Alors voici ce texte.... et tant pis si ça déplaît.
Je suis à nerf de peau. Je suis fracassée par cette fête qui
n’en n’est pas une. Elle stresse les complications qu’elle provoque. Elle
stimule les disputes et les culpabilités parce que personne ne peut se couper
en quatre pour répondre aux souhaits et désirs de tout le monde.
C’est aberrant. J’ai mal partout. Encore pire que les jours
précédents parce que cette fête m’agace. Ce n’est pas de la joie que j’en vis mais de la colère et de la souffrance. Une envie que ce temps soit déjà d’hier
et que je souffle enfin la liberté sans plus rien maudire.
Une fête c’est sensée être amusant, vivre le plaisir. Alors
qu’en vérité c’est simplement une panoplie de combles à remplir pour répondre
aux exigences de cette fête. Pourtant. On n’a pas qu’une mère à fêter dans une
seule journée. Voire fin de semaine.
Il y a les grands-mères, les belles-sœurs, nos mères et les
mères de nos beaux-enfants. J’en oublie surement, mais déjà là, c’est plus qu’une
mère. On fait comment ? Qui on sacrifie pour le plaisir de l’une ? Qui devra
garder le silence pour faire comme si de rien n’était, parce qu’il ne faut pas
faire de peine à personne ? Elle ? Vous ? Moi ?
Sans compter les jeunes que ça dérangent. Qui ne veulent pas
être là parce que ça brime leur liberté. Eux qui n’ont que les fins de semaines
pour s’amuser (passons, parce que ce serait long à démontrer le contraire) N’empêche
que les mères doivent vivre ces crises, alors que c’est pour une fête qui est
loin d’être amusante.
Pour le prix à payer pour recevoir une fleur, un bouquet,
une boîte de chocolats, aussi bien s’en passer et tout le monde vivra
tranquille sans se casser la tête à chercher comment gérer tout cela sans
provoquer de tsunami familial.
On a qu’une mère, mais multiplier les présences par le
nombre en surplus, ça fini par devenir un monstre à gérer qu’un plaisir en
partage.
Je fais de la peine à ma mère, ma belle-mère vit ça comme un énorme stress,
et moi bien ça me rend malheureuse de voir que c’est si compliquer de faire
plaisir à tout le monde. Je préfère ne pas vivre cette fête que de me sentir
délaisser et rien de plus qu’un trou du cul parce que je n’ai pas plus envie de
me déplacer pour deux trois heures, avec les complications et les non-dits qui se cachent sous le lit
pour revenir épuisée.
Polichinelle est plus intelligent que ceux qui ne veulent
rien voir.
Je préconise la sincérité au lieu que de construire un
bateau qui ne tiendra pas l’eau. Il coulera aussi vite qu’il a été monté,
simplement, parce qu’il est entouré de failles dans ses entrailles.
Non à la fête des mères.
Parce qu’en plus, c’est sans compter, les mères que leurs
enfants ne leur parlent pas. Les mères qui vivent un deuil quelconque (mari
décédé, enfant décédé, même leur mère décédée).
Et on veut me faire croire que l’on passe une agréable
journée entourée de ceux que l’on aime ? Foutaise. Juste encore une journée de
capitalisme sans véritable notion émotive qui entoure les familles qui vivement
ça d’une manière bien compliquée et gonflée de stress et larmes.
La grosse laide qui vous salut.
Krikri Ma Puce. Bonjour fête capitaliste oui, quand on aime un simple petit mot gentil comble une journée. Bien i à vous.
RépondreEffacerPeut être bien oui... Mais parfois voir ceux que l'on voit pas souvent, ou presque pas fait du bien à l'âme.
RépondreEffacerBisous et à la prochaine