samedi 11 mai 2013

NON à la fête de Mères

Je vais peut-être en faire grincer quelques dents, faire soulever des culs par cet écrit, mais sincèrement, il vient de la profondeur de ma pensée.

Ça fait des décennies que je vis cela, et je suis certaine que je ne suis pas la seule dans cette galère de capitalisme. 

Alors voici ce texte.... et tant pis si ça déplaît.





Je suis à nerf de peau. Je suis fracassée par cette fête qui n’en n’est pas une. Elle stresse les complications qu’elle provoque. Elle stimule les disputes et les culpabilités parce que personne ne peut se couper en quatre pour répondre aux souhaits et désirs de tout le monde.

C’est aberrant. J’ai mal partout. Encore pire que les jours précédents parce que cette fête m’agace. Ce n’est pas de la joie que j’en vis mais de la colère et de la souffrance. Une envie que ce temps soit déjà d’hier et que je souffle enfin la liberté sans plus rien maudire.

Une fête c’est sensée être amusant, vivre le plaisir. Alors qu’en vérité c’est simplement une panoplie de combles à remplir pour répondre aux exigences de cette fête. Pourtant. On n’a pas qu’une mère à fêter dans une seule journée. Voire fin de semaine.

Il y a les grands-mères, les belles-sœurs, nos mères et les mères de nos beaux-enfants. J’en oublie surement, mais déjà là, c’est plus qu’une mère. On fait comment ? Qui on sacrifie pour le plaisir de l’une ? Qui devra garder le silence pour faire comme si de rien n’était, parce qu’il ne faut pas faire de peine à personne ? Elle ? Vous ? Moi ?

Sans compter les jeunes que ça dérangent. Qui ne veulent pas être là parce que ça brime leur liberté. Eux qui n’ont que les fins de semaines pour s’amuser (passons, parce que ce serait long à démontrer le contraire) N’empêche que les mères doivent vivre ces crises, alors que c’est pour une fête qui est loin d’être amusante.

Pour le prix à payer pour recevoir une fleur, un bouquet, une boîte de chocolats, aussi bien s’en passer et tout le monde vivra tranquille sans se casser la tête à chercher comment gérer tout cela sans provoquer de tsunami familial.

On a qu’une mère, mais multiplier les présences par le nombre en surplus, ça fini par devenir un monstre à gérer qu’un plaisir en partage.

Je fais de la peine à ma mère,  ma belle-mère vit ça comme un énorme stress, et moi bien ça me rend malheureuse de voir que c’est si compliquer de faire plaisir à tout le monde. Je préfère ne pas vivre cette fête que de me sentir délaisser et rien de plus qu’un trou du cul parce que je n’ai pas plus envie de me déplacer pour deux trois heures, avec les complications  et les non-dits qui se cachent sous le lit pour revenir épuisée.

Polichinelle est plus intelligent que ceux qui ne veulent rien voir.

Je préconise la sincérité au lieu que de construire un bateau qui ne tiendra pas l’eau. Il coulera aussi vite qu’il a été monté, simplement, parce qu’il est entouré de failles dans ses entrailles.

Non à la fête des mères.

Parce qu’en plus, c’est sans compter, les mères que leurs enfants ne leur parlent pas. Les mères qui vivent un deuil quelconque (mari décédé, enfant décédé, même leur mère décédée). 

Et on veut me faire croire que l’on passe une agréable journée entourée de ceux que l’on aime ? Foutaise. Juste encore une journée de capitalisme sans véritable notion émotive qui entoure les familles qui vivement ça d’une manière bien compliquée et gonflée de stress et larmes.


La grosse laide qui vous salut.

2 commentaires:

  1. Krikri Ma Puce. Bonjour fête capitaliste oui, quand on aime un simple petit mot gentil comble une journée. Bien i à vous.

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  2. Peut être bien oui... Mais parfois voir ceux que l'on voit pas souvent, ou presque pas fait du bien à l'âme.

    Bisous et à la prochaine

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