lundi 6 mai 2013

Délivrance


Quand la rime prend la relève c’est un brin de poésie qui cherche à évaporer le trop plein qui se tait trop souvent. Et là, il a ce besoin de s’écrier en termes plus ou moins harmonieux mais au moins, cela aura le mérite de sortir le venin qui me ronge depuis quelques temps.

Il y a de ces attitudes parfois qui ne se laisse pas comprendre rapidement et qui traine un pesant de poids dans un abdomen en oppression. Sans savoir ce que cela donnera. Voici ces rots d’esprit  tourmenté qui s’expriment en mots bien simplets.

N’y voyez nulle offense. Juste une fantaisie de délivrance au cœur qui saigne la blessure qui mord l’âme.



Je me frappe la tête dans l’imaginaire
C’est la grande galère
Dans cette folle misère
De ma pensée éphémère

Je me balance
De la conscience
À l’indifférence
Au parfum d’abstinence  

Parfois j’en ai marre de cette folie
Qui me taraude l’esprit
Qui me  gesticule d’ennui
Pour mourir  au bout de la nuit

Je suis dégoutée
Affamée
Crevée
De tant chercher

Partager avec autrui
Un brin de vie
Dans une complicité
Émerveillée

Voilà une idée folle
Qui me racole
Et non qui ne rigole
Aux effluves de vitriole

Marre de tout
Marre de ce trou
Qui m’enchaîne  aux pieds
Et me lie pour l’éternité

NON! Ce n’est pas ce que je veux
De cette fausse vie à deux
De cette mascarade d’inepties
Qui me bâillonne  sans merci

Voilà ce que je rêve
Voilà cette douce trêve
M’appelant de ses mains
Aux ongles de ces refrains

À cette porte fermée
Cette fenêtre cadenassée
Quand pourrais-je enfin
Étaler mes desseins ?

Marre de cette inertie
De ces bruits infernaux
De ces cris d’animaux
Au cœur même de ma folie

La vérité
Est que je suis vidée
Épuisée
Parce que  je n’ai plus de santé

Marre de vivre de raison
De freiner mes passions
De taire mes pulsions
Parce que toi tu es sans sensation

Bon, allez le soir est là
Je vais aller sous les draps
Dormir quelques petites heures
Avant que viennent les douleurs

Demain est un autre jour
Qui même sans amour
Suffit dans sa tendresse
Par des enfants que jamais on ne délaisse.

Désolée de cette tirade. Je crois qu’un parfum de flatulences  devait succomber de ma retenue pour exprimer en vers et contre vous ces sentiments quelque peu chagrins.

Je suis désolée de vous avoir dérangé
De vous avoir ennuyé
J’espère simplement que pour moi
Cela m’aidera à ne pas  sombrer plus bas



Ce soir c’est la Grosse Laide qui vous dit merci et à la prochaine fois. 

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