Je ne vous dis même
pas la réalité des faits. Vous les connaissez tous autant que vous êtes. On n’en
meurt pas. Un rhume tue rarement. Il défroque c’est certain, mais ne tue pas. Je
n’allongerai donc pas le prologue en vent dérisoire. Je n’ai aucune velléité de combat.
Je suis fragilisée ce
matin. Ou cet après-midi pour vous. Mais pour moi c’est encore le matin. Ma
condition mentale en ce moment en prend une dose de baise de courage. Je
cherche mes mots, mes doigts sur le clavier hésitent. Que faire ? Que dire ?
Même les nouvelles ne
me sont pas parvenues aux ouïes dire de ma conception de réflexion. Je suis
naze. Totalement chambranlante. Mon esprit divague de muqueuse qui obstrue ma
facilité de compréhension. Je suis une nuisance. Si si. Pour moi-même et pour
les autres.
C’est fou ce qu’un
simple rhume peut déformer dans l’être. Le rendant totalement inapte à être
dans son naturel ouvrier. Je me cherche. Me réflexionne à me donner une
migraine d’enfer. Je ne comprends pas ce qui se passe. C’est pour ça que je me
dis que les microbes m’alourdissent l’esprit. Obstrue aussi mon intelligence
coutumière. Ce n’est simplement pas possible d’être devenue aussi peu potable.
Moi qui déjà ne paie pas de mine. Là c’est carrément le visage de l’avenir que
je perçois par cet état temporaire. Et je l’espère qu’il ne soit que temporaire.
Je me force donc à
salir ces lignes de ces mots. À pondre une feuille de nullités pour parvenir à
confondre l’avant du maintenant. Je déteste être à ce stade de végétation me
disant que mon lit me servirait mieux qu’un écran d’ordinateur.
Je me goinfre de
médicaments. Je me drogue de commentaires usuels que l’on donne à des enfants
quand ils sont malades. Je me sature à vomir ces lettres qui se collent et se
séparent pour vous offrir dignement un texte quelconque et, non bien poétique.
Je suis simplement inapte à la facilité des termes imagés. Ils se frottent à
mon inaptitude temporaire. Ils se piquent à mon influence d’obstruction
involontaire de mes neurones en convalescences.
Mon corps veut
dormir. Fermer les yeux. S’apaiser de la fatigue qui lui dicte le sommeil.
Alors que mon esprit, se bat à se démettre de cet état de larve humaine. Mais
je sais que je devrai obéir au premier pour avoir une attitude plus zen plus
tard avec l’énergie plus positive et sereine.
Ne m’en veuillez pas
de manquer un peu de poésie prosatrice. La prochaine fois je me reprendrai
doublement. Je vous offrirai les parfums
multiples d’un mouvement en réflexions intenses.
Ne vous inquiétez
pas. Je ne suis pas à l’agonie. Si ce n’est que celle de ma défaite d’orgueil.
Cette agonie-là n’a pas d’importance.
La P’tite Tendre.
Belle description d'une petite déprime.Celle qui précède de peu, le printemps que tout l'monde mentionne.
RépondreEffacerJ'y reviens: jaloux de ton talent d'actualiser images&sons chez le lecteur...continue d'écrire
Merci Bocdale de ton commentaire.
RépondreEffacerJ'ai un bon rhume, presque grippe qui me tatillonne depuis quelques jours et j'en suis au top.
Malgré tout, même ça ne m'arrête pas. Je suis trop sensible en ce moment à mes intentions de formuler ma penser que je ne cesse de taper sur ce clavier.
Et je vais continuer c'est certain. Gros merci de ta présence.
Krikri
Je viens tout juste de perdre tout le commentaire au complet, et je ne sais pas sur quoi j'ai pesé...Mais ça m'a permis de sentir l'inspiration en moi, plus forte que moi...
RépondreEffacerJe suivrai toujours les sillages de ton bateau, que tu sois anéantie ou abattue...Tu es un lien enthousiaste; je me demande si notre soif d'écrire ne vient pas de notre besoin viscéral de communiquer;je crois que je me crée souvent une famille adoptive selon les affinités et les priorités...Est-ce correct? M'abreuver à tes poésies, sans relâche?Pour ce qui est des parmètres, je suis tannée de chercher , je me suis mise public partout...vu qu'on peut bloquer les intrus, si jamais il y en avait; je préférais de te dire, je ne suis plus accès limité...Passe une bonne soirée!
Je vais te donner un petit truc que je fais à chaque commentaire. Parce que mes écrits passe par mon word, donc j'en ai toujours une copie et une protection à la fois.
RépondreEffacerDonc pour mes commentaires je les copie avant d'envoyer. (ctrl + (en meme temps) c) et pour les coller... (ctrl +v) SI jamais tu le perds, tu n'auras qu'à faire la ctrl v... Vu que tu auras fait avant d'envoyer ctrl C. J'ai appris ça avec le temps. De voir mes messages partir pour X raison. D'autant plus qu'ici on a un code de sécuriré à faire avant. Ce qui choque quand on ne l'a pas fait exactement comme il le fallait.
Mon bateau doit surement ressembler au tien Marie. Ce qui fait qu'on se ressemble sans etre identique. Chacune ses nuances. Alors bienvenue. Et rassures toi, je ne suis pas aussi triste en vrai.Meme si je suis trop réaliste. Mais étant mère de deux jeunes enfants, enfin 10 et 14 ans, je me dois d'être ainsi, Pour ne pas les manquer. elles sont une belle raison de vivre. Bisous.