Janvier 2012 ne ressemble pas à novembre et décembre de 2011.
Autant cette époque j’avais peur du temps que je ratais pour écrire et que je croyais que j’abandonnerais si je n’écrivais rien pendant quelques jours, autant que maintenant je suis relaxe de ce coté.
Je me fais confiance. Un acquis primordial pour acheminer le fluide qui coule dans mes veines vers le froid qui me regarde à chaque fois que je sens grandir l’enfant qui s’exprime.
Je désire plus que jamais de salir de noirceur le blanc immaculé de la page blanche qui me fait face et de déblatérer sur des sujets qui souvent indiffèrent la populasse ou bien je semble totalement dépassée par les événements que cela encore, indiffère le monde.
Qu’importe ! J’écris surtout par désir, plaisir, besoin et volonté de m’exprimer au travers la déchéance merdique de mots qui découlent une nébuleuse névrotique de ma cervicale pour pondre un non sens pour la majorité. C’est qu’en vérité, personne ne s’arrête vraiment à saisir pleinement le sens du texte qu’il lit en décalé sans savoir qu’ainsi il rate une forme de littérature unique.
Je ne veux pas être qu’un sujet d’information au milieu de tant d’autres. Je me veux un sujet de littérature qui diffère de la masse froide, avec des écrits sans âmes qui déclarent seulement les faits sans émotivité de la tournure d’une sensation personnelle.
C’est pourquoi que je vais dévaliser le vide pour extérioriser une marchandise qui à priori semble incolore et inodore.
Je ne peux attendre pour accoucher de mes maux. Cela doit sortir au moment où le cœur me l’exige sachant que là, si je n’écoute pas les contractions qui m’hurlent le ventre, je souffrirai le martyr et donnerai vie à une subalterne d’article qui sera handicapé de son âme propre.
Je ne peux davantage concevoir de ne pas avoir à la sortie de ma progéniture, une personne sage qui m’aiderait dans l’accouchement de ce rejeton qui mérite toute l’attention espéré.
Non, impossible!
On ne peut pas accoucher seule dans un coin et encore moins retenir la naissance de l’enfant qui veut sortir. Lui, il ne le veut pas et surtout, il ne le peut pas.
On ne peut imposer une retenue. La douleur sera trop intense, trop profonde. Que même la porteuse de cette belle nouvelle, pourrait risquer sa peau pour tenter de retenir ce qui cherche à se propulser vers l’extérieur d’elle-même.
Je vous dirais même, qu’il faudrait me soutenir, m’offrir tous les services imaginables pour donner naissance à cette belle créature sans aucune hésitation. L’avenir ne peut attendre. Il se pointe chaque seconde sans retenue aucune. Sans attente quelconque. Sinon l’explosion serait éminente. Décadente et meurtrière.
La Vieille Grosse Laide engrossée
Pensez-y vous qui croyez retenir la vie parce que le manque de personnel fait en sorte que vous ne pouvez plus offrir vos services. Demandez de l’aide. Exigez la présence dans la compréhension de la situation et du drame qui risquerait d’en découler si personne ne cherche à réagir devant l’absurde des naissances sans présence spécialisée.
Je ne me vois pas accoucher d’une œuvre littéraire sans spécialiste dans le domaine. C’est s’auto proclamer docteur de ce que nous ne connaissons pas véritablement.
Que ces femmes dans le Saguenay puissent avoir tous les soins requis pour donner naissance à leur cadeau qui dort encore dans leur sein mais qui risquerait d’en sortir sans l’aide requis.
C’est un nom sens.
Krikri Ma Puce
(C.Labrèche)
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