Les préjugés abondent dans notre société séculièrement
sécuritaire. Les remarques racistes font rage malgré notre attitude de plus en
plus politiquement correcte envers les gens de différentes couleurs de peau de
la nôtre. Ici, accentuant le verbe sur LA NÔTRE tout allant du point de vue de
la personne qui lira cet article. Pas que du point de vue du blanc. Quoique le
sujet se démarque par l’attitude blanchâtre du service policier.
Les préjugés sont
là depuis la nuit des temps. Depuis Caïn envers Abel on verra que la jalousie
du premier envers le second à réveiller le sens inné de la diffamation raciale
malgré notre propre descendance. Simplement, parce que déjà là, le germe
évoluait dans l’esprit pour médire sur quiconque différait de nous. Remettant à
la ressemblance d’un comportement à un parent quelconque, mais pas nous-mêmes,
pour ne pas se nuire personnellement.
Abel étant
différent de Caïn, celui-ci brima la vie d’Abel pour accroître son pouvoir
qu’il ne pouvait totalement posséder en sa présence. Enfin, était-ce se qu’il
croyait. Se fichant de la vertu, de la générosité, et de tout ce qui en
découlait.
Et le monde
avança dans l’universalité des vies, tout en gardant en son sein la démesure
des préjugés malsains qui détruisent l’être à défaut de parvenir à dénicher le
bon côté de toute personne. Depuis, le racisme à fait rage dans le cœur de
chacun d’entre eux, jusqu’à nous.
Il ne faut donc
pas s’étonner, qu’encore aujourd’hui on en parle et qu’on en crache les méfaits
et les explosions d’énoncés et d’attitudes les plus outrageants que calomnieux.
Meurtrissant un peuple au-delà du supportable, au-delà du respect des hommes.
Travailler comme
un nègre, pour moi à toujours été la pire insulte. À tort pour ma figure de
blanche neige qui espère avoir la bonne conscience de comprendre l’enjeu du
racisme ? Peut-être, sauf que là, ça va plus loin.
Ce proverbe,
remonte à plus loin que l’esclavage des africains, enlever comme des singes sur
un continent qui n’étaient pas celui des blancs mais qu’ils ont fait comme si
c’était le cas. Et qu’ils en ont abusé outrageusement, autant hommes, que
femmes et enfants, les flagellant sans aucun remord pour les faire obéir à
leurs exigences plus ou moins moraux.
Les blancs d’alors se prenant pour des Dieux
invincibles, à l’image du Dieu Créateur de l’homme. Alors que Jésus n’était pas
un blanc Américain et que la grande masse Chrétienne affectionnait
particulièrement et affectionne toujours. Le priant en église pour la gloire de
Dieu.
Tout un paradoxe
n’est-ce pas ? Si loin de la parole de ce Jésus qu’ils appellent dans leurs
églises surenchéris de superlatifs mensongers dès qu’ils ont quitté leur lieu
soit disant saint.
Pour les blancs,
en général, se sont les autres qui sont racistes. Pas eux. Ils ont comme
excuses des balivernes qui ne tiennent pas debout. Parce que les premiers
coupables à avoir fabriqué le racisme, à part Caïn, est bien l’homme blanc qui
depuis des siècles ont envahit l’espace des autres en se croyant justifiés de
le faire pour s’accaparer la superficie terrestre de l’homme d’une autre
nationalité tout en en faisant des esclaves.
Ce qui fait, que
dans le cœur des ces gens, le blanc est un monstre bouffeur de terres et de
biens qui ne leurs appartiennent pas. Ils
se donnent depuis des lustres la notion d’éviter le pire pour simplement
prendre possession de se qu’ils convoitent sans jamais regarder le mal
monstrueux qu’ils font à ces gens vivant dans leurs terres.
Que l’ont
viennent en aide à des peuples qui vivent des génocides terrifiants pour
l’humanité d’un peuple, parfait, mais pour des fausses raisons, là je suis
complètement contre.
C’est ainsi que
dans la différence de peau, de langue, de vécu,
ils prendront les autres pour des anarchistes alors que dans les faits
le surnombre des criminels soit blanc.
Ils diront que
cela n’est pas grave, que c’est une erreur de jeunesse, une folie passagère.
Tandis que le crime d’un voile islamique est une terroriste, alors que le crime
d’un YO MAN de couleur de peau noire est une ancre dans ses racines depuis
que le monde est monde. Que
fondamentalement il n’est pas récupérable. Qu’il est systématiquement un
criminel notoire. Et qu’un chauve aux tatouages excessifs subira le même
mépris. « Ainsi affublé, tu ne peux être qu’une crapule de la pire
espèce. » Voilà la pensée profonde des préjudices silencieux des blancs
agenouillés devant leur fausse suprématie, priant le pardon demandé pour les
fautes commises sans véritable repentir.
Ainsi, les
policiers impeccables dans leurs accoutrements, feront leurs devoirs, lavés aux
sermons préjudiciables d’une formation aux relents d’un siècle révolu. Certes,
une majorité d’entre eux feront à bon escient leur travail.
Malheureusement,
des qu’ils entendront qu’une RACE sera en cause, comme ils le pensent dans leur
esprit sans le dire ouvertement, disant plutôt une nationalité, s’affichera
dans leur collimateur de surveillances routières ou autre une démarcation
significative, et ils seront radicalement axés sur les noirs, parce qu’ils les
perçoivent pour les pires criminels. Les assimilant tous dans le même panier de
pommes pourries.
Tu portes la tête
de Luther King? Tu es forcément un criminel.
Tu porte la barbe
et une couleur de peau naturellement bronzée ? Tu ne peux être qu’un terroriste
en trouvaille d’adepte.
Tu as la peau
foncée des gens du sud ? Tu es un trafiquant de drogue.
Facile le
profilage raciale.
Toi en tant que
blanc ordinaire, sans marque potentiellement méprisable, tu passerais le chemin
sans encombre.
Cependant, tu
irais vers un hôpital avec ta femme sur le point d’accoucher, et si tu es noir,
on t’arrêtera et te fouillera croyant à une simulation pour passer la barrière
policière.
Bien sûr que
j’exagère!
Mais si peu.
La vieille grosse laide qui se rebiffe.
Il faudra beaucoup d’eau qui coulera sous les ponts avant
que l’homme dans toutes ses couleurs merveilleuses parvienne à l’égalité de
toutes différences. Autant hommes que femmes. Autant asiatiques, qu’africains
et toutes les nationalités de la terre. Pour que le monde tourne dans le bon
sens.
Seulement, ce jour je ne le verrai jamais. Cela prendra
plus que des mots. Non pas des armes. Cela aggraverait davantage l’écart. Juste
des bonnes attitudes provenant au départ de ceux qui nous gouvernent. Et cela,
même là la différence existe. Alors croire en une réussite de revirement
d’attitudes, ce ne sera pas demain la veille.
Ainsi donc, se poursuivront ces préjudices sans que le
simple citoyen n’y pourra pas grand-chose. Devant la violence facile on ne peut
rien. À moins d’être prêt à subir le même sort au détriment de notre petit
confort. Et cela, je doute que pour le bien de notre progéniture on en arrive à
subir la diffamation.
Lâche ?
Assurément!
Krikri Ma Puce
C.Labrèche
Ça fait plus d'un an que j'ai écrit ce texte. Et pourtant il est d'actualité. Même si j'ai écrit ceci après avoir vu un reportage à la télé de chez nous, L'esprit ancré dans l'image forgée, fait en sorte que le changement, n'est pas aussi visible
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