Je suis si fatiguée, que je peine à formuler des articles sensés. J'ai perdu le fil de la foi en mes capacités. Je n'arrive plus à suivre Ariane qui depuis novembre me guidait. Là, je suis dans ce labyrinthe et m'interroge dans cette fatigue motrice et neurologique à savoir où j'en suis rendu dans cette folie imaginative et qui m'occire l'âme à me déballer ma stupidité et ma défragmentation sensitive.
J'aimerais là, juste dormir et ne plus penser. Juste souffrir dans le rêve idiot de la foi en mes chances et de ne plus vivre cette vie idiote qui me mène vers une vie que je ne désire pas vraiment.
Le cafard est la destruction lamentable de mon espoir enfantin mourant lentement sur ses ruines qui s’effondrent sans ressources essentielles qui m’aideraient à garder le regard haut et sans trop craindre la note musicale du désespoir engloutit dans les limbes de ma déchéance.
Surtout que je ne crois plus au rêve. Que la raison est dépourvue d'émotions et me dicte cette route pour survivre au désespoir qui régurgite tout le temps sa décadence en me brouillant les neurones, en amollissant mes énergies ne demandant qu'à s'écrouler sous le poids de l'avenir qui m'épuise et me torture la carapace fragile de ma boîte de carton.
Partir alors ? Oui, mais ...
Je suis étourdie.
Nauséeuse.
Dégoutée là, de devoir toujours vivre pour les autres. J'aimerais avoir du temps que pour mes besoins. Mes envies. Surtout que mes énergies sont si fragiles. Qu'elles s'épuisent et que pour moi il reste peu. Que le désir de dormir sans fin, m’assurant le repos, la tranquillité et la solitude qui me manque depuis quelques années, devient une compensation à n’être rien pour personne.
Pourquoi toujours être au service des autres quand tu ne récoltes rien de bon pour toi si ce n'est qu'une stupide conscience heureusement maquillée dans le désespoir et de l'abandon de soi, encore une fois ?
Ce sont dans ces instants que je me sens rien et que le mieux pour moi, serait de partir. Parce que plus rien ne viendra à moi. Et le manque intense de ce besoin qui ne se comble pas, me laisse me noyer dans la mouvance des sables qui m'englouti.
J'ai besoin de ÇA pour respirer. Besoin de cette chose qui n'est plus. Qui cri en silence dans cette Omerta qui m'étourdie et me fait sombrer quand elle revient à la charge. Quand elle me prend à la gorge des sens et me brasse l’âme et le cœur de cette source inexistante.
Non ce n'est pas de lui que j'ai besoin. Mais de ÇA tout simplement.
Je meurs en dedans. J'ai soif de ÇA!
Et NON! Ce n’est pas de sexe que je parle. Ce truc ce n’est qu’une source mensongère pour compenser ce besoin profond qui fait défaut bien souvent dans l’acte de l’amour.
Le sexe n’est qu’un gros mensonge. Gonflé à bloc dans la turpitude de l’aveuglement de la vérité enfouit. Il exprime la part muette de notre être s’extériorisant dans la démesure pour compenser l’absence de ce qui n’est plus.
On se tu à chercher au travers la sexualité cette âme même de l’ultime source de l’amour qui se marie avec la sexualité. Mais sans elle, le sexe n’est qu’une bouffe qui nous goinfre l’esprit, taisant l’âme et la comblant de jouissance fictive.
Parce qu’au fil des jours, ce sexe explosif, démesuré, se videra entièrement de sa substance pour démystifier le mensonge dissimulé dans l’être qui se noie dans l’absurde dépendance sexuelle simplement pour fuir l’unique vérité dans son âme coffrée dans le tréfonds de sa solitude.
La tendresse qui n’est pas.
Ce sentiment profond qui n’uni pas que les corps, mais les âmes aussi en se réjouissant de n’être plus que des corps assouvissant bestialement un besoin animal.
Ce sentiment, qui fait qu’en sorte on est si bien avec l’autre qu’elle semble notre âme sœur tellement la force de cette tendresse nous marque et nous fait sentir vide de tout quand l’unique personne n’est plus pour une raison ou pour une autre.
La tendresse jouit que du bonheur offert. Pas celui reçu. Et ça me manque intensément de serrer dans mes bras comme jamais je ne l’avais fait avant et que je ne le ferai plus jamais la seule personne qui m’offrait autant.
La jouissance sexuelle est éphémère.
La jouissance tendre de deux âmes qui s’accordent et se comprennent sans les mots, est une jouissance éternelle et inoubliable. Au point que lorsque l’âme sœur n’est plus, cette tendresse manquante, détruit l’être qui cherche à vivre sans elle mais qui cause un vide si profond, que rien ne peut le combler si ce n’est qu’une parcelle de tendresse offerte par des êtres chers à l’âme de la personne qui souffrira de cette disparition sensitive.
C’est ÇA qui me manque. Cette tendresse partagée d’une manière si particulière, si merveilleuse, que je souffrirai éternellement de son absence. Je me sentais si bien enrobée dans ses bras, qui me retenaient et me faisait sentir importante. Me sentir enfin, À MA PLACE !
Non ce n’est pas le sexe qui me manque. Jamais il ne me manquera aussi intensément et douloureusement. Parce que le sexe se déforme, nous salit, nous fait devenir autre de ce que nous sommes. Surtout si on ne cherche qu’à le combler sans tendresse, sans amour. Juste pour assouvir le vide tel un puits sans fond. Alors que la tendresse, si vous l’avez, vous avez l’or des sentiments. Avec elle, vous ne vous sentirez jamais rien, jamais inutile.
Et sa perte, est une douleur atroce.
La vieille grosse laide avide de tendresse
Je l’avais et je l’ai perdu.
Et depuis, seule une personne parvient à m’en offrir. Et je lui dis merci. Parce que sans elle et sa belle tendresse, je crois que depuis un moment j’aurais disparue. Je lui en offre autant. Elle en demande autant. Elle en a autant besoin. Ce qui me procure une dose équitable. Qui me garde du mal qui me ronge.
Les autres en sont avares!
Que lorsque j’en offre c’est comme absurde. Inutile, achalant. Pourtant, c’est la source même de se sentir autre chose qu’un objet sans âme.
Ne rejetez pas cet or.
S’il vous plait. Ne vous fermez pas à ce sentiment et émotion véritable qui n’est pas synonyme de sexualité. Sinon c’est du faux. Un mensonge. Une aberration détruisant le vrai pour de la peccadille. Le faux n’agit que pour désirer du sexe. Le vrai, s’offre en toute circonstance, sans exiger autre que ce moment particulier.
Ne vous laissez pas berner. Sinon, vous serez blessé dans votre âme.
Ne laissez pas le faux vous détruire. Dites non, si c’est le message sexuel qui s’amorce par une tendre caresse. Enfin, si cela n’aboutit qu’à cela à chaque geste tendre offert. Parce qu’évidemment, dans l’amour la tendresse est présente.
Sur ce, je vous dis à la prochaine.
Surement que je repasserai. J’ai exprimé ma blessure de l’heure. Exprimer ma peur du cœur. Surement que là, je vais reprendre du mieux. Il y a rien de mieux que de vomir sa nuisance neurologique et cardiaque pour avancer et reprendre du poil de la bête.
Sans omettre l’or Humain.
Je vous offre un câlin tendre sans faux message. Juste de la tendresse. Juste ce sentiment merveilleux pour ne pas mourir de sècheresse émotive.
Krikri Ma Puce
(C.Labrèche)
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