Voici quelques jours, dans mon orientation du futur, j’ai réalisé que l’avenir
allait changer en plusieurs domaines. Alors que depuis presque 5 ans il stagnait dans le merdier qui m’étouffait et me contenait à m’ouvrir à mes dons
naturels.
Ce n’est pas de se venter que de voir ce que nous vallons, c’est de s’offrir
une balade d’émancipation pour se donner l’opportunité d'être quelqu’un et non pas un déchet humanitaire qui ne devrait qu’attendre la corde qui s’enroule autour de son cou, comme dans le ventre d’une mère lorsque le fœtus s’étouffe
de lui-même sans en avoir conscience et de mourir tout simplement.
Là, je voulais que cesse la torture de ce cordon et m’en libérer. Sauf
que cela ne se fait pas du jour au lendemain. Plus que l’on hésite en se
donnant mille et une raison pour ne pas réagir, plus ce cordon se serre et plus
la vie nous semble un cercueil plutôt qu’un doux berceau qui nous berce aux
sons de nos rêves.
Si vous lisez mes écrits depuis le début, vous aurez constatez que je ne
parle presque plus du temps qu’il me manque et de mon manque de talent me
décrivant comme une merde ambulante.
Mais plutôt avec la douce musique de la persévérance, en ne chialant plus sur le temps qui m’échappe. Je suis
parvenue à croire en cette notion que la pratique constante active procure, le
positivisme de soi. Alors que l’abandon, détruit la foi en ses capacités.
Donc, maintenant, je me dis, si un jour j’écris un texte, c’est bien, si
j’en écris trois ou quatre, c’est excellent. Mais je ne me maudis plus quand je
passe un jour à écrire sur un sujet quelconque.
Je préfère l’inspiration d’un sujet qui me touche que l’obligation d’un
texte qui n’aboutira à rien qui me conviendrait dans le style qui me ressemble.
On ne s’improvise pas un autre. Cela se perçoit et tue notre talent. C’est
en se donnant de la foi en nous et du courage pour débuter qu’ensuite vient la
volonté de poursuivre et que la persévérance devient une seconde nature. Ce qui
fait que je me laisse aller.
Que parfois, J’écris des poèmes. Certes, ce ne sera jamais du Nelligan ou
dans ce genre là, seulement, je n’ai jamais prétendue être qui que ce soit.
Juste moi avec mon plaisir d’écrire, mon intense besoin de m’exprimer et
surtout en demeurant la personne que je suis.
Non! De ne pas être une autre.
Alors voici ce dernier poème qui me fait sourire. Il ne se prétend pas
profondément sérieux. Juste un clin d’œil sur une réalité qui sera vraiment
mien dans quelques mois. Le pourquoi, que j’en abuse et je l’écris avec un
sourire aux lèvres. Il m’amuse dans sa petite réalité qui s’exprime sans
grandiloquence.
La vieille grosse laide qui s’amuse.
La cinquantaine
La cinquantaine me frissonne
Dans ma tête elle raisonne
Elle déshabille ma fragilité
La mettant à nue de réalité
Vieillissant en maudit
Grossissant aussi
De ménopause en gris
De surdose de maladies
La cinquantaine m’approche
Et elle empoche
Toute la folie de la mort en sacoche
À l'espoir qui elle, décroche
C'est la perte d’un mirage
D'une vie de jeunesse
Oeuvrant maintenant avec la vieillesse
Qui détruit la beauté de l'image
La cinquantaine, c'est la mélancolie
D'une époque révolue et moisie
D'une larme noire au sel de nostalgie
Démontrant que notre histoire est finie
La cinquantaine, c'est de réaliser
Que derrière c'est terminé
Que devant c'est la fin assurée
Et que maintenant, il faut s'accrocher
S'accrocher au peu qu'il reste
Malgré la triste peste
Qui malgré qu'on la déteste
Nous fait réagir et que l'on manifeste
Manifester qu'on est encore vivant
Manifester qu'on est encore intelligent
Manifester que plus rien ne sera comme avant
Manifester que tout n'est qu'un recommencement
La cinquantaine c'est le refus d'être en prison
D'une vie enfermer dans une maison
Mais, le début de l'acceptation
De vivre sa déraison
La cinquantaine c'est enfin la liberté
De vivre sa vie sans devoir assisté
Sans TOC aux responsabilités
Sans pression sur la dépression
La cinquantaine
C'est le temps de la quarantaine
La cinquantaine
C’est frileux en bout de laine.
Krikri Ma Puce
C.Labrèche
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