Lundi 16 janvier.
Je vous parlerai ici d’un vendredi 13 qui a transformé des
vies de rêves en cauchemars réels. Rien à voir avec la superstition mais qui le
deviendra davantage pour grand nombre de gens qui ont vécu un début de vacances
merveilleux devenant une tragédie en ce vendredi fatidique.
Je n’ai rien à élaborer dans la dégradation de mon esprit.
L’histoire l’est assez d’elle-même qu’en rajouter serait d’un manque total de
considération devant ce drame à l’ampleur internationale. Parce que dans cette
croisière devenue un plongeon involontaire, il y avait des gens de toutes
nationalités de par tous les continents.
Donc, faire des plaisanteries de mauvais goûts serait une
insulte à toutes ces personnes qui subissent un choc terrible.
Nous ne sommes
pas en 1912, au cœur de l’océan rôdant près des Icebergs, sans cellulaire et
sans hélicoptère et ni s’aventurant dans un froid de l’ère glacière au vide de
la solitude océanique.
Nous sommes en
2012, un siècle plus tard. En Italie pour être exact, au bord d’une ville
portuaire qui voit passer un magnifique bateau de croisière. Illuminant de
toute part sa carcasse pour la joie des gens qui les saluent sur la rive,
immortalisant le grandiose passage sur une application quelconque.
Cette joie se
transformera vite en horreur lorsque les mêmes gens sur le rivage, verront
cette splendeur, couler lamentablement.
De grandiose, il deviendra
un cauchemar et un tombeau pour certains. Et là aussi, en images, le magnifique
sera immortalisé sur une vision surprenante. Choquant l’esprit par le village
tout près et la montagne qui démontrent le surréalisme de la tragédie.
Le drame se
répète au moindre geste dans une similitude désarmante.
Le paquebot
frappera un rocher. Non. Pas un iceberg, suite à un mauvais jugement d’un
commandant de bord qui fuira par la suite le navire qui échoue.
Sans sera terminé
du voyage de plaisance qui se transformera vite en voyage d’enfer.
Les cris
surgiront encore de toutes parts.
L’eau
s’engouffrera aussi vivement dans les couloirs, sur les ponts et dans les
chambres, pour faire basculer sur un côté cette merveille mortuaire.
La différence,
sera qu’il ne sombrera pas entièrement dans les eaux. Ce qui donnera
l’opportunité de sauver des vies plus rapidement.
Que les
cellulaires feront rougir la ligne de secours. Que les hélicoptères arriveront
rapidement.
Le bon côté de la
situation ?
C’est qu’être
près d’une ville et non dans la profondeur d’une solitude océanique et avec la
possibilité d’appeler les secours au bout d’un cellulaire, font en sorte que le
macabre est moindre. Jusqu’à ce jour, trois jours plus tard, les décès ce
nombre à 5 avec 15 disparus qui pourraient s’ajouter à la liste froide des vies
en moins.
La catastrophe
sera moindre. La tragédie aussi.
L’air moderne à
sauver des vies.
Et en grand
nombre.
Le Titanic lui,
en 1912 avait fait près de 1,500 mort pour autant de monde sur un bateau. Alors
oui on peut dire que là, la modernité à eut gain de cause.
L’image choc
cependant restera toujours gravée dans ma caboche enregistrant les moindres
détails de l’absurde.
Le rivage tout
près, des maisons, une magnifique montagne et un énorme paquebot sur le côté,
cheminée en oblique, à moitié coulé, sera synonyme de l’absurdité d’une
mauvaise décision fonçant tout droit dans l’iceberg de pierres transformant le
rêve en cauchemar, transformant la beauté en horreur.
Le commandant
sera accusé de plusieurs méfaits. Mauvais jugement et lâcheté pour dire les
choses telles qu’elles sont. Tandis que les mots seront plus élaborés pour dire
la vulgarité des faits.
Tout cela pour
dire, qu’il faut peu de chose pour que tout chavire. Peu de chose pour que le
héros devienne un homme effrayé de la gravité de sa négligence.
Une vieille
grosse laide secouée
Je dis courage aux naufragés qui heureusement n’ont pas
échoués près d’une île déserte infestée de bestioles dangereuses et une jungle
hostile à leur envahissement.
Oui cela aurait pu être pire.
Semblable au Titanic.
Malgré que cela aurait pu être évité.
Krikri Ma Puce
C.Labrèche
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