Je ne vous mentirai point. Malgré une assurance plus stable et qui ne dégringole presque plus, il arrive parfois qu’une lecture, qu’un propos anodin viennent fissurer cette nouvelle protection en cherchant à savoir où nous en sommes véritablement. Et que là, la faille, il ne fallait surtout pas qu’elle nous avale entièrement et qu’arrive le déséquilibre du doute dans un esprit nouvellement reconquis par la motivation positive, oscillant dans le plongeons d’hier et dans la confiance d’aujourd’hui.
C’est pourquoi, que j’ai pris le temps loufoque de vous accoucher ce texte au fond grotesque sans pour autant être dénué de vérité. J’avais un compte à régler avec la suprématie de la détérioration mentale chez les individus qui aiment semer la pagaille. Pas toujours sciemment mais qui abouti toujours dans un esprit facilement enclin au pessimisme.
Après m'être quelque peu remise de ma mauvaise nuit de l'avant veille par une nuit plus calme, après avoir apprit que l'épave avait régurgité quelques autres cadavres de sa carapace mouvante, après avoir compris que le PQ est sur le bord de la faillite par une Pauline Marois qui n'a plus le même pouvoir qu'à ses débuts, et d'un ex policier aux marques d'un suicide faussement évident, je me dis que là, il faut que je me recycle.
Je dois décortiquer les besoins du futur pour entamer les trouvailles à venir dans une vie qui se passera ailleurs qu'ici. Ailleurs que dans cette prison à plusieurs étages pour un lieu plus égalitaire et moins entreprenant dans l'excès des travaux ménagers qu'il en incombera.
Sauf, qu'il me faut aussi admettre que j'aime de moins en moins être perturbée dans mon art d'écriture. L'inspiration m'adrénaline les doigts sur ce clavier aux notes effacées et aux intempéries de la motivation bipolarisée par les exigences qui m'horripile les neurones et cela m'agace parce que je perds souvent Ariane n’ayant pas d'autres moyens de pouvoir conjuguer avec les temps.
Surtout que l'écriture avec un crayon ne m'est plus une source de plaisir quand on sait que je souffre beaucoup en utilisant cette vieille méthode et qui n'est pas aussi simple à reproduire quand vient le moment de me relire.
Maintenant, mes priorités me tarabusque la fertilisation inspiratrice. Ce qui me fait penser à ce fou de Foglia qui parlait justement d'un livre qui énonçait qu'il faut savoir mettre les priorités des priorités avant toute chose.
Ouain, facile à dire et à écrire. Sur papier tout cela semble parfait. Seulement, la réalité bouscule plus souvent qu'autrement cette base précaire de la vie de tous les jours. On essai de prendre le temps quand il passe, mais trop souvent l'envie se noie dans le devoir pour combler ce qui passe en premier, sans être la volonté propre de l'individu qui assumera ce devoir.
Les exemples sont multiples... On fera la nourriture avant de penser à soi. On fera le lavage, les courses, notre travail, le ménage... quoique ce dernier, on s'en accommode, sauf qu'il faut tout de même en faire par moments.
Les obligations, les devoirs, le partage d'un ordi qui nous fait se mordre la langue et les joues pour taire la frustration de cette déraison qui nous enlève l'outil qui nous aide à l'écriture. On le devine, ce n'est pas aussi aisé. Sinon soyons dictateur et devenons anti démocratique en tuant le droit humain.
Oui j'aimerais pouvoir vivre des heures dans la solitude de mon inspiration. La laisser aller en sachant que ce ne sera pas un coup de fil qui me brimera, ni aller chercher une puce à l'école, ni un repas à commencer, ni une dispute à arbitrer.
Alors agir comme bon nous semble, cela me semble une belle utopie. À moins d'avoir les moyens financiers pour ce faire. Ha si seulement la réussite pouvait me donner cette étendue merveilleuse du plaisir d'écouter mon inspiration, je serais comblée. Aux anges sans détruire l'expression des autres qui ont tout aussi droit aux chapitres de la vie.
Et si, après tout l'inspiration était merveilleuse simplement parce qu'elle devient un désir qui s'illumine à chaque possibilité qui réveille notre stimulus et qui dans la cocologie s'entrechoque chaque récit aussi fabuleux les uns que l'autres ? Que sans cette envie au creux du coeur, l'inspiration deviendrait qu'une autre chose que l'on met de coté parce qu'on a tout le temps désiré pour l'assouvir ?
Oui, c'est ce besoin qui fait en sorte que le plaisir active l'adrénaline sur l'inspiration brulante des neurones qui bouleversent les désirs intenses d'avoir du temps pour l'étaler lettre par lettre à la suite de l'autre dans le miroir caché des histoires enfouies.
Me voilà enflammée par cette pensée qui m'éveil à une autre approche non sans pour autant atténuer cette baliverne, envolée livresque, qui en vérité me désoriente les méninges et débalance mon assurance toute neuve.
Heureusement, je ne perds pas au nord la volonté et la motivation, qui au bout du compte, feront en sorte, que je ne pleurerai pas sur ce qui ne peut être tout en faisant avec ce qui est. Ainsi, les frustrations et les colères seront minimes, se démaquillant aux possibilités merveilleuses de prendre l'écran et le clavier quand la solitude sera mienne.
Maintenant je vous laisse aux soins d'ailleurs pour revenir quand je vous inviterai par une autre annonce, qui vous stimulera l'endorphine de venir faire un tour pour voir ce qu'il en découle.
Ha les joies de la curiosité. Quelle merveille!
Au plaisir, messieurs dames.
La vieille grosse laide dans une seconde d’étourderie.
Un autre billet dans un moment dépenaillé qui m’exprime l’incertitude de cette certitude que nous croyons posséder et qui s’effrite quand surgit un petit bémol, sablant ainsi notre assurance primaire sur notre soi intérieur.
Il faut simplement se dire que rien ne demeure, ni le meilleur et ni le pire. Que l’un chevauche l’autre et vice versa. Qu’ainsi, on parviendra à trouver les ressources nécessaires au maintien de notre équilibre sans devenir fou autant dans la noirceur que dans la lumière. Juste trouver son chemin sans se faire éblouir ou englouti dans le sous sol dépourvu de fenêtres.
Krikri Ma Puce
C.Labrèche
C.Labrèche
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