Bah oui c'est encore moi. La grosse! Je vous offre le premier jet matinal. Car ici c'est le matin. Juste avant que le jour se pointe (même si là en ce moment, il fait presque clair. Le temps de l'écrire et de le mettre sur le blog. Le temps lui a filé en douce)
Dans cette aube, mon
esprit est frigide comme le ciel. Il maille à sortir de sa rigidité
par les ridules d'incertitudes qui le rend fébrile d'inquiétudes.
Il me faut plus de temps
pour mettre la machine en marche et carburer à la caféine pour
trouver le délicat filon qui me conduirait au Nirvana de l'Eureka
que certains matins où tout est là et que je peine à crier sur le
clavier tant les lettres ne devancent rien de ma pensée.
Alors que ce matin ce
n'est pas simple de creuser les tronçons imaginatifs quand le regard
se plisse devant cette lumière aux rayons parcimonieux et aux effets
translucides qui dévoilent que dalle d'imagination. Si ce n'est
qu'un arrière train qui se stimule et qui hurle l'envie prédominant
raflant tout désir de chercher plus avant.
Tout vient à point à qui
sait attendre. Semble-t-il!
Bref, moi je pianote dans
le vide à formuler des paragraphes qui noircissent la page illusoire
pour vous offrir un autre texte fétide que vous lirez peut-être si
le temps vous accroche sur ces premières lignes indignes d'une
oeuvre phénoménale.
Fière par contre de
réaliser la contradiction de l'écrit à la réalité. J'ai bien
façonné un texte malgré la faille dans mes synapses.
La lumière plus évidente,
m'ouvre l'esprit aux termes indélicats de la réalité pour
découvrir une grisailles du temps qui se joint à mes légers maux
qui sortent de leur coin pour se personnifier d'eux-mêmes.
Rien de tel que de
décoller ses yeux de la fatigue matinale et de détourner la peite
migraine qui pointe pour dépasser sa faiblesse de l'aube à vouloir
dormir encore un peu.
J'espère ne pas avoir
trop abusé de votre impatience et que votre sourire se dessine en
moquerie pour me convaincre que malgré l'art de ne pas créer de
merveille je parviens à capter votre attention et votre curiosité.
Je ne suis pas une artiste
populaire. Je ne cherche pas à plaire à tous. Ce qui est fort
impossible. Je cherche surtout à rester l'ombre de ce que je suis
sans me départir de ma vérité.
Sur ce premier texte du
jour. Je vous dis bonne journée et à la prochaine.
La grosse laide vous
importunera sûrement encore. D'ici là, ne soyez pas trop sage.
Soyez vous-même.
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