Quelle plaisanterie
n'est-ce pas? Qui va prendre au sérieux un article aussi stupide?
Mais là faut que je l'écrive et le publie chez moi dans ma petite
demeure. Là où au moins, je sais qu'il ne dormira pas dans le noir.
Rien de plus pénible
que d'écrire à la maison dérangé par tous et par tout.
Les cris, le ménage,
la télé, la musique et j'en passe. Tout nous freine et personne ne
réalise combien cela brime l'inspiration. Et si tu le dis, bien on
te regarde comme un extra-terrestre qui fabule son titre en se
faisant accroire le talent.
Pourtant, j'ai besoin
d'écrire comme je respire. Besoin d'inventer, besoin d'oser me
dépasser en dehors des ces services obligatoires qui font d'une
demeure un logis vivable. Même si mes lacunes en santé
m'indisposent considérablement. Le pourquoi qu'écrire à la main,
tel en ce moment devient difficile. La douleur irradiant ma main et
mon bras. Le pourquoi que le mode frappes, devient mon substitut de
remplacement avec grand plaisir, même si à prime abord, écrire à
la main est une forme de sensualité.
Au moment où
j'écrivais ces lignes, la laveuse geignait et grondait dans la
cuisine où elle se trouve et où j'écrivais ces mots. Sans omettre
la turbulence d'un cri extérieur, d'un chant d'un ordinateur et de
la chatte qui miaule en manque d'attention affective.
Surtout ne pas écrire
davantage pour ne pas blesser l'âme des personnes qui m'entourent en
croyant que je me plaindrais d'eux. Alors que ce ne sont que des
constations envers ce que je fais et que je déplore la moquerie et
le léger sourire qui se dessine lorsque j'exprime mon droit au
respect.
Non, je ne peux
m'enfermer dans une pièce. Je n'en ai pas à moi. Je suis la mère
et je me dois à répondre aux besoins de tous et ceci sans dire que
je n'aime pas. C'est seulement que, moi aussi ce que je fais à de
l'importance. J'aimerais juste que l'on me prenne au sérieux. Et non
que pense que c'est une lubis. Merde, depuis le temps si c'en était
une cela ferait longtemps que ce serait passé. Je n'ai plus l'âge
de l'adolescence depuis longtemps pour jouer à ça.
Mais personne ne m'a
félicité de ma vie. Personne n'a cherché à vraiment prendre au
sérieux ce désir d'écriture et ce besoin de le faire pour me
sortir de ma maudite vie qui me pue au nez par ses détritus en santé
morale.
Quand enfant on a pas
cru à un dessin que tu as fais en te traitant de menteuse et que
jamais on a cherché à en savoir plus sur l'intéret que j'avais sur
l'écriture, bien on fini par ne pas trop se mettre en avant pour
trouver de l'encouragement. Parce que l'inverse tu royalement toute
envie de croire en soi et d'aller de l'avant.
Pas pour rien que
chaque tentative, n'a jamais aboutie. Parce que l'adrénaline de
départ à chuté en course libre pour tuer dans l'oeuf chaque
volonté de vouloir aller plus loin qu'un simple jet ou désir de
faire quelque chose.
Bien non, je suis trop
stupide pour faire quelque chose de bon et de bien. Voyons donc, la
déclassée du secondaire. Celle qui n'a jamais eut de diplôme
secondaire et qui a été travaillé à l'âge de 14ans car trop
sotte pour comprendre les matières. Comment pourrais-je maintenant y
arriver maintenant alors que je suis vieille, grosse et laide?
Alors voilà pourquoi
je n'ose jamais bien longtemps. Je me sens si nulle et rien que je
finis toujours par ne pas poursuivre mes débuts d'incendies en
écritures. Je doute tellement à long terme que j'arrête et enferme
le tout dans un tiroir. Enfin, maintenant ça demeure dans une clé
USB et l'ordinateur.
Aurais-je le courage
cette fois de me dépasser et aller jusqu'au bout même si personne
de mon entourage verra ce que j'écris? Quoique là j'ai fait lire un
début d'histoire cochonne et ça donné l'effet que j'espérais.
Mais bon... Ce n'est qu'à mon cher conjoint que je l'ai fais lire.
Je l'avoue par contre,
le doute s'installe comme une mauvaise bactérie et se propage dans
ma tête. Je suis si peu de chose.
Alors voilà, quand on
me regarde comme une extra-terrestre quand j'écris avec inspiration,
ça me fait perdre mes moyens même si en apparences cela ne paraît
pas. Parce que je m'insurge sur le moment. Mais en dedans c'est tout
autre.
Pas pour rien que je
félicite sans cesse les efforts et les œuvres en tout de mes
filles. Je sais depuis quelques années l'importance de se faire dire
que c'est beau, bon, agréable....
Bon voilà...Je
m'arrête ici. Terminé les lamentations sur l'Auteure à Domicile.
Malgré que pour une femme c'est toujours plus difficile d'être
prise au sérieux. Un homme lui s'enferme dans son bureau et la femme
le laisse tranquille. Une femme elle, on la dérangera tout le temps
pour X raison domestique.
Allé, la grosse laide
à cessé de se plaindre.
Bonne journée.
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