Ici je sens que je ne peux résister à l’envie profonde de crier sur papier cet égoïsme populative qui me déroute. Je ne démords pas et vous verrez que je m’abandonne dans cette démonstration lyrique et me convainc qu’en vérité que je ne dois pas être la seule québécoise francophone à penser pareil.
C’est impensable!
C’est dépassée de désirer la suprématie francophone quand on a si peu fait pour démontrer notre volonté de l’agrandir et que pour y parvenir, il était préférable de dénigrer un peuple qui s’est construit collectivement en faisant ce que ces mêmes francophones n’ont pas voulu faire.
Oui ça m’insurge! Pleurer quand on ne fait rien, c’est enfantin. René Lévesque avait un idéal, il a tout fait pour secouer ce peuple à se mobiliser. Sauf que ce peuple a rejeté l’élément essentiel à une survie d’un peuple.
Lequel ? La suite vous le dira. Parce que si je poursuis dans mes lamentations, vous allez vous lasser et j’avoue que je suis assez fière de ma propre verve.
Dans cet Omerta j’y étais si bien englouti que je croyais n’avoir rien de particulier à déclamer. À dénoncer. Ce n’est que lorsque quelques balbutiements osèrent franchir la pointe de mes doigts, à défaut de la parole, avec laquelle je manque considérablement d’assurance que j’ai réalisé que je possédais aussi un droit d’expression qui me démontrait la teneur de mon identité propre.
Je suis une québécoise à part entière avec des racines d’une époque révolue et des racines de deux mondes parallèles. Le premier venant d’une naissance d’un peuple où encore le Québec avait une importance capitale au point d’une séparation totale d’avec le Canada anglais avait été envisageable, et des nouvelles racines dans une entité qui diffère d’une nation trop axée sur l’importance d’un français sans respect envers d’autres nations qui font parties de notre Québec d’aujourd’hui.
J’ai monstrueusement réfléchis dans cet Omerta de mes pensées pour concocter tout doucement cette notion d’un peuple qui n’est plus ce qu’il était parce que ce même peuple l’a lui-même abandonné en ne désirant plus procréer pour le bien de sa propre dynastie. Ce n’est pas la faute des immigrants qui se sont ajoutés à notre petite nation de franco-anglophones qui ne désiraient plus augmenter la population parce que le gouvernement ne pouvait plus aider ces pauvres petites gens. Mais bien la faute de ces Québécois qui se disent de souche, qui n’ont pas voulu dans un Québec libre, de ne plus faire de petits bébés qui auraient augmenté merveilleusement bien cette masse populative de la manière dont aujourd’hui il critique la disparition.
Mais diantre, regardez-vous le nombril petits francophones qui a peur de ceux qui ont répondu à l’appel d’un Canada qui désirait augmenter sa population avant qu’elle ne disparaisse de la carte du monde.
Le Québec à exhorté son peuple à procréer. Seulement, l’égoïsme faisait déjà son œuvre en désirant mépriser cet appel en devenant des individualistes au lieu de personnes responsables envers sa propre nation.
NON, les ethnies ne sont pas coupables d’avoir fait ce que vous petits francophones et anglophone de souche, blasphématoires, saoulons et paresseux vous n’avez pas voulu faire.
Aujourd’hui vous êtes les premiers à vous plaindre alors que vous êtes seuls fautifs. Moi ? Non. J’ai fait ma part coté natalité. Cinq enfants! Déjà pas mal même si d’autres ont fait mieux.
Ha oui! Quelle claque pour le féminisme de voir des femmes comme moi désirer des enfants au lieu de partir travailler, et emporter des enfants à la garderie et de courir en tous sens pour équilibrer une vie bien remplie entre le repas du soir, les devoirs, le bain, le divertissement. Ha non! C’est vrai. Pas le temps! Demain faut se lever si tôt que tout le monde est mort de fatigue ou pire. Ils sont si accroc à la performance qu’ils ne savent plus c’est quoi relaxer. Si ce n’est que d’exceller dans un autre domaine.
HO! Désolée, j’ai critiqué une institution. Celle de la performance de la femme parfaite. Celle que le féminisme fanatique à créer sans prendre garde à la démesure. Parce que ces femmes sont maintenant enfermées dans une situation si délicate qu’elles ont peur de sortir de cette religion de la femme parfaite et sombrer dans la déprime en prenant conscience de la beauté de la vie.
Dans ce monde fou du féminisme absolu, Il faut;
Être une bonne mère
Être une bonne épouse
Être une bonne amante
Être parfaite à son travail
Être une bonne ménagère
Et surtout, Être sans reproche
Et la liste n’en finie plus. Au point qu’elles n’arriveront jamais à reprendre l’équilibre de leur vie en méprisant celles qui ont décidées d’agir autrement pour leur bien et ainsi le bien de leur famille.
Sincèrement. Je crois que certaines femmes on un véritable plaisir à être au pouvoir et être si occupées que leur famille passe bien au bas de la liste. Seulement cet absolu ne fait pas l’affaire de toutes les femmes. De plus en plus, certaines d’entres elles préfèrent mettre de coté une carrière pour le mieux de sa famille. Alors que d’autres familles ce sera l’homme qui restera à la maison pour les mêmes raisons et j’approuve aussi cette avenue. Parce que dans ma tête ce n’est pas le propre de la femme de rester à la maison. Ce n’est que pour l’équilibre de la famille qui vivra plus sereinement que toujours bousculer du matin jusqu’au soir et qu’un moment de répit dans cette folie dérangerait une structure précaire.
Non, je ne suis pas à dire qu’il faut régresser. L’école est pour tous et ça je l’approuve à trois cents pour cent. Seulement, ne jamais dénigrer la personne qui restera à la maison parce que le couple préfère que l’un d’eux demeure à la maison. On ne fait pas des enfants pour s’amuser et les délaisser dès que cela ne correspond plus à notre plan de carrière ou notre agenda bien rempli c’est à mon sens ne pas avoir les priorités à la bonne place.
C’est vrai que cela critique beaucoup la femme alors que cette forme de fanatisme incombe aussi aux hommes trop exigent qui ont imposés des critères sans égard pour la famille. Alors qu’eux-mêmes se lavaient les mains et d’agir sans conscience en délaissant leur propre progéniture en se disant que la femme était faite pour cela.
Des propos mysogines qui on soulevé l’ire de la femme. Avec raison je l’accorde. Parce que des enfants c’est l’affaire de deux parents pas que d’un seul. Sinon, bien je crois que l’on se suffirait à soi-même depuis bien longtemps pour en créer.
Donc voilà, avec ce petit délire bien justifié, parce qu’il me touche particulièrement, je réalise que j’ai autant le droit de paroles que n’importe qui. Mon point de vue a autant d’importance que le petit boulanger que le patron d’une grande entreprise.
Je désire simplement que nous soyons tous reconnus pour ce que nous sommes et ce que nous avons fait et dit. Je ne suis pas une Jeanne Sauvé et ni une Céline Dion. Je suis MOI, tout simplement. Rien de plus.
Je mérite comme vous tous, le respect de ma personne et de mon identité. Sans mettre sur le dos de qui que ce soit le coté démuni de ma personne. Même si parfois c’est tentant.
Sur ce, bien à la prochaine et peut-être dans un autre éventuel débat patriotique.
Toujours cette grosse vieille laide.
Vous l’avez remarqué ? J’ai aussi explosé sur un autre sujet qui me tient à cœur. J’avoue que dénigrer la femme qui reste à la maison me touche particulièrement. Et je ne mâche pas mes mots. Sincèrement, le féminisme fanatique pour moi est démesuré.
Toutefois, je ne poursuivrai plus. Mon vocabulaire a fait son travail maintenant je me dois de poursuivre, surtout qu’encore je suis à retardement, et qu’il me faut avancer le plus rapidement possible pour rattraper le décalage. Heureusement, ce sera pour un autre jour ce qui me donnera l’illusion d’avancer dans cette idée de vouloir déambuler au-delà de la perception informative.
Krikri Ma Puce
C.Labrèche
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