jeudi 17 novembre 2011

28 ans d’attente


Ma tête dégringole de son perchoir pour s’assomer d’inepties. Parce que j’en serai au bout du compte à une journée de plus sans procréer rien de plus que cette dernière paraphrase démontrant mon incapacité d’aller de l’avant. Je suis brûlée d’une soirée sucrée, épuisée de propos allongés dans le corsé brunâtre d’une boisson arômatisante. Comment parvenir à ne pas trop me prendre la tête et me la frapper dignement dans le mur quand je vois l’abus s’accumuler ?
Donnez-moi un sourire pour que  l’œil ne s’endorme pas et que la boule qui me sert de tête ne tombe pas sur le pavé de mes fabulations diurnes.
Sincèrement, j’arrête de chialer sur ce temps perdu pour aller de l’avant et quand tout cela rougira de fierté je serai la première à chanter de fierté d’avoir gagné la course contre la montre.


Toujours en ce jeudi 17 novembre, Poste Canada ce voit dans l’obligation d’honnêtement se moderniser (il était temps). Non pas techniquement parlant mais humainement.
Terminé le mépris collectif envers la gente féminine qui attendait que la cour des trubinalistes impose à Poste Canada qu’elle s’ouvre à la réalité du XXIième siècle.
Incroyablement rétrograde et déplorable, vivant dans un conteste d’une époque révolue, Poste Canada a attendu l’injonction de la cour pour rendre le salaire de la femme équitable à celui de l’homme. Incroyable n’est-ce pas ?
Non pas avant pour s’épargner l’humiliant affront médiatique et de se faire voir sur son vrai jour.
Méprisable!
Comme quoi, qu’encore de nos jours la mentalité humaine n’a pas progressée à la même vitesse que la technologie.
Je suis outrée de constater l’indécence de l’attitude négative de ceux qui se cachent derrière cet institut national. Le gouvernent lui-même. 28 ans de batailles. Franchement, c’est ridicule. Un gouvernement qui n’accorde pas aux femmes le même salaire qu’un homme à faire le même travail. C’est complètement hallucinant. C’est cela un gouvernement conservateur. Il conserve de vieilles valeurs à la barbichette longue et blanche de mentalité retardée.
Je suis fière de ce genre de féminisme. Ce genre là agit dans le bon sens. Même si ce n’est pas moi qui va en profité.

D’une vieille grosse laide encore endormie

Me voilà à reprendre du poil de la bête. À tenter de me concentrer pour pondre de la verve à toute mesure pour ne pas décevoir mes amours de lecteurs… et lectrices évidemment.
Seulement, je sens que je suis faible en terme. Un autre café m’aidera surement à me réveiller et à parvenir à trouvailler dans le caniveau de mon dépotoir neurologique ce qui m’occultera vers la réussite imaginative.
 En mots clairs, dénicher d’autres phrases absurdement compliquées qui vous feront soupirer mes chers motivateurs et sourire de moquerie à mon endroit. Et non à mon engauche… Sinon cela ne va pas aller du tout.
Krikri Ma Puce
C.Labrèche

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