En toute sincérité je n’ai pu reprendre ce retard. Hier j’en étais qu’à un jour et totalement vidée de toutes inspirations lyriques.
Seulement, la vie n’est pas qu’un fil cousu d’égoïsme et de pouvoir surnaturel. Donc, en ce beau vendredi 18 novembre, j’en suis à deux jours de retard, hier et aujourd’hui. Je ne le prendrai pas comme une mer à boire. C’est la vie normale qui me secoue les puces et les poux pour que je prenne conscience de ma chance et non pas de mon recul.
Ce n’est même pas aujourd’hui et ni demain que je vais l’éliminer celui-là, (le retard). Et ce n’est pas en me maudissant et me jetant des pierres aux pointes nocives que je vais m’aider à me relever les manches mentales pour aller de l’avant.
Je vais prier ma neurologie de demeurer stablement neutre dans la déception et ma volonté trop perfectionniste pour ne pas sombrer dans le merdier de la dévalorisation systématique de mes capacités d’écritures.
‘’Tu es capable Krikri à toi de redresser les épaules, de relever la tête et de te dire, que c’est avec de l’endurance émotive que tu vas avancer et parvenir à régulariser ce qui te préoccupe un peu trop. Il te faut simplement te donner le temps et faire ce que tu pourras sans exiger que tout soit terminé hier. N’oublie pas, que c’est toi qui pleures et maudis le DIEU performance, alors à toi, de respirer calmement et d’accepter sans t’écraser que ce petit retard n’est rien et que tu parviendras à l’effacer. ‘’
Voilà ce que je dois me répéter inlassablement pour parvenir à garder mon équilibre d’estime et de confiance. Ne surtout pas sombrer dans l’invisible chemin facile du découragement.
D’autant plus que vous chers lecteurs/lectrices, vous n’en serez nullement victime. Vous aurez le travail complet sans le retard réel. Vous aurez la virtualité concrète d’un travail entier sans rien de retardataire. Si ce n’est que des pleurnicheries plus abondantes dans les écrits plus personnalisées exprimant mes déboires du temps perdu.
Alors pourquoi me maudire de la sorte ? Pour le plaisir morbide de ma cervelle coutumière aux sévisses psychologiques ? Pour une fois raison de plus de pousser dans le bon sens. Qui sait, cela pourrait avoir des répercutions positives sur ma cervelle endommagée de tant de laideurs instantanément expressives.
C’est pourquoi, qu’en ce vendredi 18 novembre, je vais agir zennement prenant le temps comme il vient, sans le bousculer et sans le maudire. Je prends ainsi donc, une grande respiration d’air pollué et je soupire de relaxation pour me lever et aller me faire un second café, peut-être même un troisième. Hier j’étais une boule de stress, vu que j’avais des rencontres avec des professeurs, aujourd’hui, première petite fête pour ma belle puce cadette du lot, je vais sourire et prendre le temps comme il vient.
Je suis seule responsable de ma détermination et de mon courage. Je peux pleurer, mais ne pas abandonner. Je peux me maudire, mais ne pas succomber au démon intérieur de l’abaissement personnel de mes propres intentions qui désire tout abandonner pour retrouver sa lâcheté coutumière.
Parce qu’il ne faut pas oublier, que l’on est souvent un mauvais juge pour ses propres valeurs. Soit on se sur estime ou inversement on se détruit ignoblement.
Pour dire ce qu’il en est véritablement en ce 18 novembre, informativement parlant, je suis rendue à la veille. Pas si dramatique sans pour autant croire que je peux en ce jour récupérer ce temps éphémère qui s’écoule tout doucement, tuant chaque seconde qui s’enfuit.
C’est ainsi, que ma décision prise, que je me lève de devant cet écran pour me rendre à ces occupations dites ménagères et revenir quand j’aurai l’air de perdre mon temps. Car ne vous détrompez point, vous écrire, surtout au début, il faut avoir du temps à perdre pour s’asseoir et prendre le clavier et tapocher dessus pour aligner mon intelligence dérisoire avec des mots qui saignent d’épanouissement.
Honnêtement, dimanche je pourrai me reprendre plus sévèrement sachant que là, j’aurai assurément plus de liberté d’expression.
Oui mais ce ne sera pas aussi simple… Preuve en est que ces derniers mots sont écrits le jour même du dimanche en question. Mais je vous laisse à la dérive en tentant de reprendre la rive en question.
Krikri Ma Puce
C.Labrèche
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