Gaz de Shit

Oui j’ai repris un peu le contrôle de ma petite personne. Je ne suis pas au meilleur de ma forme d’écriture, ce que surement vous allez vous apercevoir, mais je n’ai pas cessé. C’est déjà cela.

Le fait en est que j’ai capturé l’ordinateur pour moi seule en agissant cette fois en égoïste plutôt qu’en une généreuse créature maternelle se  privant de sa réussite future.

Je ne parvenais pas à accepter ma perte d’estime, trop inquiète pour se faire à me détruire plus qu’à me reconstruire par la suite. Événement trop improbable si j’avais tourné le dos à ce retard en hausse inévitable.

Maintenant je parlerai d’une richesse qui me laisse au pilori de sa calamité. Il ne faut en rien que cette exploitation devienne un point de force dans notre beau Québec. Et sur ce, je vous laisse à lire ce qui suivra avec deux autres articles qui dérives vers une autre substance tout aussi nocives que ce gaz déplorable qui pu, qui pollue et rend la masse populative qui en est très près, très malade.

Diffamations ? Pas certaine. Juste que je n’irai jamais vivre près de ces endroits destructeurs pas plus que je n’irai vivre près des cours d’eau qui inondent les routes à presque chaque année que le printemps amène.

Quand on craint et qu’on sait, on évite. Et c’est ce que je fais et dénonce.

Hey oui je peine encore à écrire le vrai mot (schiste). Qu’importe, celui-ci résume bien ma façon d’interpeler ce gaz qui me fait encore plus peur qu’une bombe atomique!

C’est peu dire!

Je suis offusquée d’entendre parler de ce gaz avec autant de positivisme que les cheveux qui me dressent sur la tête avant même de parvenir à afficher deux mots à la suite de l’autre sans faire de fautes. Fautes que je corrige au mieux avant de poursuivre ce déploiement de termes et de dégouts devant une autre bêtise humaine qui s’amorce.

N’y-a-t-il pas assez de preuves et de sources d’eau polluées pour comprendre que c’est de la persécution mentale que de vouloir faire ici chez nous des industries pareils ? N’est-ce pas assez révélateur ce qui se passe ailleurs avant de rendre comme l’amiante jadis, une population si malade qu’encore les gouvernements devront débourser pour soigner ces gens ?

Et pire. De perdre des personnes qui ne méritent pas de finir ainsi devant l’aveuglement de ceux qui veulent davantage en mettre dans leurs poches que de se pencher sur la destruction massive de villages et de gens qui vivront près de ces lieux sinistres.

Les gens construisent leur propre tombe avec le sourire heureux comme des enfants qui jouent à la guerre. Irresponsables ils ferment le regard de la mort avant que cette dernière se montre clairement, disant qu’ainsi elle est vaincue. Après ce petit écart devant l’absurde, je me dis que ce n’est pas par ignorance que les gens courent vers leur propre fin.

Dans l’incertitude et l’inquiétude, je n’oserais jamais agir à l’encontre du bon sens. Il est si facile de dire que tout est beau quand on veut que cela le soit. On ferme les yeux et on imagine une mer au sable chaud sous un ciel bleu. Qu’arrive-t-il quand on doit les rouvrir ? À vous de me le dire.

Qu’il fait aussi beau que dans votre imagination fuyarde ou pire, que le déclanchement de la bombe à retardement est en route ?

Je suis estomaquée devant la facilité avec laquelle les gens aiment se laisser berner sans chercher plus loin sur les véritables intentions.

Je vous quitte avec votre conte de shit.

La vieille grosse laide vous lève son chapeau

Krikri Ma Puce

C.Labrèche