J’ouvre
dans ce lieu sacré les cuisses de la prostitution littéraire.
De mon
encre virginale, j’exposerai mes moments d’extases devant toute une populasse
qui se gaveront de mes cris d’orgasmes. Exprimant lascivement, dans une orgie de sens qui me basculeront vers le
zénith de la jouissance extrême, mes perceptions virulentes de l’orgie
sociétaire. Me portant ainsi au septième
ciel de la sensuelle folie d’afficher ouvertement mon désir profond de plaire
aux âmes interpellées.
Mon
regard ce noiera de ces manigances expressives. Dévorant chacune des parcelles
de proses intuitives qui s’enflammeront dans les entrailles de mon plaisir
montant, d’entre mes doigts agiles et dénués de préjugés sur ce corps enfermé
de tabous interdits.
Ils
glisseront sans retenue, touchant chaque intention qui me plaira. Chaque
expression qui reprendra en crescendo la magie des sens, en maux si intenses
que chaque voyeur qui s’exposera, explosera secrètement dans sa chaire et cherchera en vain d’autres moments fougueux, sans plus jamais ressentir cette
même première fois qui ne se vit, qu’une seule fois.
Je
verrai leurs regards sur ma nudité, qui se promèneront allègrement sur ce qui
est la cause de cet instant de délirium. Les faisant durement se dresser sans
ne rien laisser paraître. Pourtant
j’entendrai leurs légers soupires qui se marieront à mes touchés explicitent.
Je ne
les abandonnerai pas au hasard, pour qu’ils détournent les yeux et perdent
cette sensation de vivre un instant crucial de leur vie, celui de l’érotisme
prosaire.
Je
pointe le majeur sur l’ouverture humide des écrits pétulants de sens, et qui
pourtant ne veulent, rien dire. Si ce n’est que ce que votre folle imagination
vous proposera.
Une dose
de désir endormie qui explose là où vous vous y attendiez le moins. Et ce
phallus contre votre volonté prendra la relève exprimant clairement ce que vous
taisiez si profondément.
Oui
cette douce masturbation d’écriture m’apportera un vif plaisir souriant doucement
à vous imaginer, vous hommes et femmes,
à visualiser une situation plus physique que littéraire.
Et
pourtant, si vous saviez que souvent le plaisir s’exprime davantage, quand il
est si prosairement détaillé sans aucun tabou pour les retenir, dans une enveloppe aux pantalons si étroits,
qu’ils ne laisseraient aucune place à l’imaginaire et aux nouvelles sensations.
Vous réaliseriez que l’écriture est un meilleur amant pour se transformer en
bêtes aux talents et ardeurs dissimulés.
Mais
attention, en abusé est un risque.
Celui de
se décevoir soi-même espérant que le tout se reproduise de la même manière et
cela, à maintes reprises.
Une vieille grosse laide qui vous débande
Voilà qu’à la relecture j’ai le désir
brûlant d’ajouter une légère pensée qui mouille d’envie de vous agacer l’entre
deux sans trop savoir si je parle des sens figurés ou physique de votre
personne qui s’enflammeront dans l’espoir battant outrageusement votre cœur qui
secoue vos tempes dans une envie d’extase que vous ne parvenez pas à rejeter de
peur justement de manquer cette sensation qui vous porterait au septième ciel.
Je suis trop sadique pour vous offrir
cet ultime plaisir qui ferait de vous pour le temps d’un soupir intense, un
objet de délire. Simplement parce que je préfère le partage au désir unique
d’une seule personne.
Je n’assouvirai pas votre unique
exigence.
Pensant surtout qu’il n’y en aura pas
que pour votre arrogance. Il y a plus de plaisir quand tous peuvent parvenir au
même orgasme que le vôtre. Ainsi donc, prenez garde. Ne soyez pas trop amer, le
goût multiple est préférable qu’une seule charge parce qu’il est bien meilleur
ainsi propulser dans la décadence de notre prétention profonde.
Je vous dirai même, laissez-vous aller.
Abandonnez-vous. Vous verrez, que penser à tous, ça amplifie l’appendice qui ne
demande, qu’à vouloir s’offrir.
Ne soyez pas sectaire. Ni sédentaire.
Osez et vous serez récompensez de votre
audace et votre rejet de ne penser qu’à votre petite personne aussi
insignifiante que la mienne vous récompensera au-delà de vos pauvres espérances
d’égotisme. Tandis qu’un tout, se démarque et explose aux regards de ceux qui
demeurent dans l’égoïsme primaire de leur sous-sol puant le renfermé, la
moisissure et l’humide torpeur aux relents âcres d’une masturbation chauffant à
l’extrême la chair ainsi exposée aux tendances solitaires.
N’imaginez surtout pas l’excès dans
votre esprit tordu. Juste la mesure d’une ouverture qui justement vous propose
une nouvelle dimension de vivre en dépassant votre univers clos.
Je vous souhaite une bonne lecture au
travers les textes qui suivront. Tout en vous rectifiant que ce n’est pas une
lecture de dernier ordre. Quoique parfois cela peut-être amusant de se référer
à cette dimension pour faire réagir la masse masculine qui souvent se branle
davantage que de comprendre le sens réel de la proposition des mots au lieu de
la sensation charnel qui chatouille là où le corps est dissimulé par un voile
pudique.
Krikri Ma Puce
C.Labrèche
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