J’en suis dans le fond du puits. Et-ce qu’il fuit ou vais-je remonter à la source pour poursuivre mon épopée désastreuse entreprise voici plus d’une semaine et que me cause la débâcle de mon estime.
Honnêtement je suis à bout d’impressions littéraires autant que d’énergie positive. Comment aller de l’avant quand le temps fuit davantage que l’eau d’un ruisseau sans parvenir à recoller le temps égale au moment présent ?
Je galère je dois l’admettre. Je veux pourtant! Il le faut vous savez. Sans cette réussite totale je ne pourrai jamais plus oser écrire, parce que je ne pourrai plus me faire confiance. Me regarder en face dans un miroir.
C’est comme une relation amoureuse. Vous savez, l’instant où l’on sait que c’est la dernière chance? Que si on ne la prend pas à bras le corps le problème qui surgit et qu’on ne réagit pas, que plus rien ne pourra être sauvé.
J’en suis là! Exténuée de me battre contre ma propre inertie mentale. Surtout que ce décalage s’étire plus qu’il ne rétrécit.
Pardonnez-moi ces instants de déprimes. Je suis perturbée de réaliser que je n’y arriverai peut-être pas. Que le chemin est plus une escalade qu’une randonnée à terrain plus ou moins ardu. Je suis si fatiguée là!
Faut-il que j’accepte cet écart insurmontable ou bien que j’abandonne la partie à peine 100 pages de faits ? Dois-je me détruire ainsi ou me pousser davantage vers ce rêve imaginé depuis mon adolescence ?
Diantre que c’est difficile là! Taire la santé qui me cri au secours pour écouter l’estime qui me demande de ne pas abandonner sinon que cela serait catastrophique par la suite. Que dois-je faire ?
Aidez-moi!
Parce qu’en vérité, abandonner, il en va aussi de ma santé. Si j’échoue je dépérie pire que la neige noire qui dégoute le regard.
Krikri Ma Puce
C.Labrèche
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