Ce ne sera pas gagné d’avance à prendre
du temps si tôt le matin et savoir que le temps m’est compté. C’est déprimant!
Par contre, je sens en moi cette brûlure de la volonté d’écriture et j’ouvre
cet ordinateur en me levant pour aller aussi faire bouillir de l’eau pour un
futur café.
Je la sens en moi cette fièvre qui me
mord de plaisir, provoquant un cri de jouissance qui m’extasie de bonheur.
Comment hésiter quand tout vient si aisément dans mon esprit créatif ?
Je soupire, cette fois d’extase et
débute ces lignes qui se suivent en souriant bêtement après une bonne gorgée de
café. Oubliant que dans peu de temps il me faudra quitter pour mon devoir de
mer… Oups! Pardon, de mère. Une petite dose de calambours enfantine m’a secoué
la pensée.
Lundi 14
novembre 2011, je sens que la Coalition se gonflera d’orgueil par un sondage
qui démontre que celle-ci est au sommet avant même d’être un véritable parti.
Et cela se comprend par un gouvernement qui chancèle de plus en plus et d’une
opposition qui dégringole tout autant dans le cœur des Québécois que dans la
masse politique. Ce qui fait, que ce parti avant même d’existé prend la
première place par un espoir dérisoire dans un sondage qui en réalité n’a
aucune importance, sauf pour ceux et celles que cela importe.
Comment
peut-on donner autant d’Intérêt à un parti qui ressemble à un autre alors que
les autres sont en chute libre? Simplement parce que ces vieux partis n’ont
plus rien à offrir. Que des lamentations et des mensonges de toutes parts
laissant planer à ciel ouvert un dirigeable qui explosera par sa propre bêtise.
Tandis
que celui-ci, dégage un nouvel air. Une chance potentielle de pouvoir voir
autrement l’avenir. Une solution de rechange malgré la similitude décourageante
d’un relent de déjà vu qui sent le fond de sous-sol mais qui pour la plupart,
sera un parfum différent de la boule à mites existante.
On tente
de faire du neuf avec du vieux. Ce qui ravi les environnementalistes qui voient
un avenir plus prospère. En ce qui me concerne, la personnalité de Legeault m’a
toujours laissé froide. Presque tous les politiciens me laissent insensible.
Parce que la politique n’est plus une affaire de cœur mais de tête. Une affaire
d’argent au lieu d’une affaire de population.
Je ne
prétends pas tout comprendre, parce que je ne suis pas à la fine pointe de la
connaissance et encore moins dans le domaine de la politique. Seulement, je
m’interroge fortement sur les fondements mêmes d’un parti politique. Est-ce que
les véritables demandes des gens sont prisent en considération, ou les
dirigeants et qu’importent de quels groupes ils viennent prennent-ils la
population pour des demeurés qui ne savent pas ce que sont les véritables
enjeux ? Comme nos pauvres personnes âgées, trop vieux pour revendiquer des
droits qui semblent stupides à une génération égoïste. Alors que cette même
génération ne se surprenne pas à ne pas être comprise si elle-même fait fit de
ceux qui les ont mis au monde dans une époque où la vie était encore plus
difficile que maintenant.
C’est
comme cette mobilisation en plein cœur de Montréal. Que vaut-elle en vérité ?
Une démarche dans un vrai sens de justice ou encore pleurnicher sur des
exigences du gouvernement qui déplait à ces pauvres enfants qui n’acceptent pas
que leur porte-monnaie soit en déficit comme ceux de leurs parents et leurs ancêtres
comme ce l’est depuis des générations parce que les gouvernements n’arrivent
pas plus monétairement parlant comme la majorité des familles et qu’Ils ne
peuvent accepter une telle vérité sans vouloir ouvrir les yeux sur la réalité
que tout est à refaire et que cela demande beaucoup, beaucoup d’argent et que
même la population en hausse ne suffit pas pour panser les problèmes plus
énormes qu’un simple petit bobo qui fait débourser plus de sous d’un contribuable
au salaire minimum et qui est saigné à blanc ?
C’est si
facile de se plaindre le ventre plein alors qu’ailleurs c’est bien plus pire
qu’ici. Je me demande qui fait quoi dans ce monde pleurnichard pour les gens de
la Somalie ou d’Haïti, pour nommer que ces deux là ? Et que l’on ne vienne pas
s’associer à ces pays où Le Printemps Arabe à bien plus à revendiquer qu’un pays
comme le nôtre. Rien n’est comparable.
Le Printemps Arabe est une révolution envers la dictature. Ce qui n’est
vraiment pas le cas ici. Et je ne parle
que de ce point de vue là. Car Le Printemps Arabe revendique bien plus. La
jeunesse se révolte pour être entendue. Je me demande qui ici supporterait ce
qui se passe là bas ? Sincèrement, il faudrait davantage de dévouement envers
ses proches pour comprendre ce qu’est la véritable misère et de cœur pour
comprendre les vrais enjeux.
Je ne
dis pas que la mobilisation est nulle. Je dis simplement qu’elle ne voit que se
qu’elle veut voir sans réaliser l’ampleur du vrai problème. Celui du manque d’argent
d’un gouvernement qui essai de faire son possible (ce n’est pas si certain)
pour satisfaire son peuple. Et avant que vous pensiez que je suis une partisane
de Charest, loin de là. Je n’aime pas cet homme. Seulement, je suis consciente
du manque de ressources.
Quoique
certaines ressources justement, comme les mines et les rivières doivent être
protégées et non offertes gratuitement aux gens qui viennent les piller en
méprisant ce que nous sommes. Ça se sont de vrais enjeux qui un jour, bien
gérer pourrait être une source monétaire plus avantageuse quelle ne l’est en ce
moment. Ça c’est déplorable de ne pas s’assurer de ses revenus qui pourraient
être les nôtres.
Mais
pleurer parce que les frais scolaires augmentent, c’est comme aller dans la rue
parce que le lait, le pain, la farine augmentent alors que tout grimpe ou pire,
parce que papa et maman n’ont pas voulu nous acheter un cellulaire comme la
majorité des mômes. Comme si tout se résumait à ce que nous possédons. Donc,
abandonnez votre cellulaire si vous n’arrivez pas. Parce que je suis convaincue
que vous en possédez un. On a tellement dit, aux fumeurs de cesser de fumer
pour nourrir leurs enfants. Alors abandonnez votre téléphone portable si vous
souffrez d’un déficit budgétaire. Et ce, pour tout le monde. Pas que pour les
jeunes. Trop facile de les cibler. Je dis qu’il faut juste se serrer la
ceinture, même si c’est difficile et que ça dérange nos petites folies
personnelles.
Il n’y a
pas de solution miracle. Juste une meilleure gestion de nos finances et de nos
avoirs. Et là, peut-être, je dis bien peut-être, que l’avenir sera plus
florissant. Mais d’ici là, tentons de faire les bonnes guerres pacifistes sans
se laisser refroidir par une mobilisation qui ne regarde qu’une minorité même
si cela est partout dans le monde. Parce qu’il ne faut pas confondre les
problèmes plus graves que des problèmes plus dérisoires.
Sincèrement.
Je félicite le courage de ces gens. Seulement, je ne suis pas convaincue qu’ils
agissent pour la bonne cause. Si ce n’est que la leur. Sinon, il me faudra
faire un mea culpa et me rendre sur les lieux de cette mobilisation pour mieux
les comprendre.
Je sais
que ma vieillesse ne m’aidera pas à défendre mon point de vue, seulement il
faut avoir le courage de dénoncer le mépris fait aux personnes âgées et aux
personnes venant d’ailleurs. Il faut aussi avoir l’audace de dire tout haut ce
que beaucoup pensent tout bas de peur d’en payer le prix.
L’intimidation
à toujours été. La différence c’est qu’aujourd’hui on l’appelle par son nom. On
la pointe du doigt. Ce qui fait qu’elle a moins d’impact. Il n’y a qu’à voir ce
que la construction à tenter de faire pour constater que le poids de la menace
n’a plus le même impact que dans un passé ou tout était tu, dû à la peur des
réactions d’autrui. Je ne dis pas que tout est réglé mais plus rien n’est comme
avant. Et c’est tant mieux.
Sommes
nous assez mature en tant que peuple pour réaliser qu’il faut se serrer les
coudes au lieu d’être un peuple qui ne regarde que son petit nombril en
pleurant que tout est plus facile ailleurs alors que nous savons tous que rien
n’est simple partout dans le monde?
La
Grèce, l’Italie, L’Espagne démontrent vraiment que le trop laissé aller a
détruit la force imaginaire de ces peuples qui se croyaient à l’abri de la
dénonciation et de la revendication.
Si on ne
veut pas que cela se produisent chez nous, il faut penser à tout le monde et
voir que nous ne sommes pas à l’abri de tout perdre si on exige plus que le
salaire d’un gouvernement.
On ne
peut pas demander le meilleur si on n’est pas prêt en en payer le prix. Il faut
cesser de pleurer pour des petits problèmes alors qu’il y a plus grave. Cessons
de pleurer tel un enfant, juste par gourmandise, parce que mon voisin à mieux
que moi. Parce que lui aussi pleure en désirant ce que son voisin possède.
C’est une chaîne sans fin, qui revendique un droit illusoire simplement parce
qu’elle n’a aucun chaînon qui mérite d’être la maille importante de sa conception.
Je
m’arrête sur ces derniers mots. Parce que non pas que je n’ai plus rien à dire,
mais cela reviendrait à de la redondance et là on pourrait dire que je perds la
mémoire, comme la vieille que je suis. Ceci avec un léger sourire de dérision
sur mes lèvres. Parce que même si les sujets sont sérieux. Je ne me prends
nullement pour le David de la situation.
Encore cette grosse vieille laide qui vous salut.
Bon, je me félicite de mes écrits à
saveur de maux sans blessures me disant que cela passera pour des commentaires
de personne qui n’y connait absolument rien en politique.
Surement vrai. Mais, suis-je vraiment
la seule à ressentir cette manière de réflexions ? Parce qu’après tout, le
peuple, c’est vous, c’est moi, c’est nous, non ?
J’avoue, en toute modestie, que ça me
plait. C’est satisfaite et assez fière de moi que je peux me dire que je
pourrai passer à l’étape suivante sans penser que j’ai effleuré le sujet sans
vraiment l’aborder. D’autant plus que je ne suis pas là pour tout détruire,
juste donner une nouvelle perception, si elle n’est pas déjà sur la sellette,
avec une manière plus ordinaire, pensant à tous ceux qui comme moi, n’ont pas
les grands moyens de grandiloquences pour s’exprimer ouvertement. Bannissant
bien sûr le langage ordurier trop commun pour être pris au sérieux.
Krikri Ma Puce
C.Labrèche
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