mercredi 16 novembre 2011

Bobos pharmaceutiques


Docteur je suis malade.
Docteur, j’ai mal à la lèvre.
Docteur c’est long attendre pour un petit mal de ventre de rien du tout.
Docteur… Docteur!
Maintenant on pourra dire, ‘Pharmacien, regardez ma lèvre, avez-vous quelque chose pour soigner ce gros bouton laid qui me mange la figure tellement il est horrible ?
Dois-je vous embrassez pour que vous soyez dans le vif du sujet et que vous puissiez mieux diagnostiquer mon feu sauvage ? Même si dans cela, il n’y a rien de sauvage ? Je n’étais pas dans le cœur des bois quand j’ai contracté cette enflure monstrueuse. Mais je ne vous détaillerai pas ce qui en est la cause. Ça c’est strictement personnel Monsieur le Pharmacien du coin.
Vous avez besoin de plus d’informations Monsieur le Pharmacien du  pour comprendre la teneur de mon petit bobo qui est gros comme une montagne ? Parce que même vous, ce ne sont pas mes yeux que vous fixez, mais bien le supérieur de ma lèvre et vers votre droite en plus, où se figurait cette rougeur désastreuse que vous avez jeté votre si beau regard aux yeux bleus.
N’est-ce pas sympathique une  telle entrée en la matière ? N’est-ce pas entrer dans le vif de la nouvelle réalité qui pleuvra en abondance dans les temps à venir ?
Bref, je crois que je vais de plus en plus apprécier mon pharmacien maintenant. A-t-il de beaux yeux ? Et si c’était une femme ? Oups! Si c’est le cas, je ne pourrai pas lui faire les yeux doux.
Dommage.

Diantre, l’évolution progresse quelle découverte! Mieux que la mentalité que Poste Canada!
Toujours pas celle de la technologie. Mais celle de délester certains petits malaises à d’autres que des docteurs d’urgences ou de cliniques externes.
L’intelligence du gouvernement Charest à donné du bon cette fois-ci. Il a octroyé le feu vert aux pharmaciens pour qu’ils puissent diagnostiquer des petits bobos sans que les personnes aient à se rendre à l’hôpital pour attendre un temps indéterminé pour un petit feu sauvage par exemple. Vous savez attendre des lustres, toute une nuit en vérité pour se faire prescrire un petit médicament inoffensif sur la lèvre infectée est ridicule. Ce qui allègera le travail des médecins en urgence, ce qui allègera l’attente pour ces petits malades qui devaient se décourager et endurer leurs petits malaises désirant très peu perdre leur temps pour si peu et que l’ampleur grandissait à vu d’œil.
Maintenant, il restera à voir dans la réalité le pourcentage du changement que cela occasionnera. Parce que là, c’est tout nouveau. Donc pas de chiffre, pas de faits réels, pas de suivit.
Mais j’applaudis pour l’une des rares fois la nouveauté dans le camp Charest.
La vieille grosse laide vous retrouve bientôt

Bon, là je n’ai rien de plus à ajouter pour ce bon pharmacien qui se trouve à davantage travailler qu’écrire de la paperasse. Ce qui lui donnera de meilleures opportunités d’agir pour ce qu’il a étudié.
Krikri Ma Puce
C.Labrèche

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