lundi 28 novembre 2011

Ma Forteresse


Je me plais souvent à croire que ma tête qui dépasse de la surface de l’eau tiendra indéfiniment. Que l’habitude fera en sorte que je ne me noierai pas même si je n’arrive pas encore à avancer tant que mon corps stagne dans cette vase mouvante.
C’est épuisant pourtant de garder l’équilibre. Mes membres s’alourdissent,  m’épuisant l’esprit et l’âme des raisons valables de tenir encore.
Pourquoi encore insister quand tu n’en peux plus de tenir sur la pointe des pieds dans cette condition qui n’offre aucun sursis de lâcher prise dans cette situation d’équilibre émotif ?
Accroches-toi me cri ma tête! Tu sais bien que revient toujours le beau temps après la tempête! Mais c’est long tenir le cou au-dessus de cette surface merdique qui perdure et perdure ajoutant à cela des contraintes encore plus pénibles à supporter, qui font, que les jambes n’en peuvent plus. Le cœur non plus.
Est-ce la mort que désir ces contraintes ?

Dimanche 27 novembre
Ce serait merveilleux de pouvoir hurler au visage de ce bourreau qu’il va trop loin. Qu’il nous harcèle sans fondement. Qu’il agit au-delà de son pouvoir. Seulement, tout cela se serait pire.
J’appelle cela de l’intimidation judiciairement inacceptable. Simplement, parce qu’il ne peut faire davantage, qu’il essai de nous faire vomir se qu’il croit que nous dissimulons alors qu’il est totalement dans le champ. Faisant simplement, qu’aggraver la santé des gens en les tenants sur un stress d’un équilibre très fragile.
Je me sens sur le point de craquer. Tenir mon équilibre sain est très difficile. J’ai toujours peur que ce triste sir exige plus qu’il n’a le droit. Qu’il dépasse ses droits en mesure d’acharnement.
Oui, le fil du rasoir est très mince. Je le sens que je pourrais m’effondrer dessus. Perdre la raison de mon équilibre dérisoire dans la condition lamentable que nous vivons. Nous ne sommes pas riches. Nous ne dissimulons aucune fortune. Malgré cette faute monumentale, je me conçois que cela a servi à payer les factures qu’un seul salaire ne pouvait assumer.
Dans son monde imaginaire, il a simplement voulu faire en sorte que les problèmes monétaires ne soient pas présents. Dans son monde imaginaire, il ne percevait pas qu’il commettait une erreur. Mais qu’il se faisait justice d’être pris pour un poisson qui faisait la job de plusieurs personnes sans jamais être payé à la valeur qu’il méritait.
Oui je lui en ai longtemps voulu d’avoir agit ainsi tel un enfant qui ne voyait pas se qu’il avait fait était une erreur monumentale. Et que là, nous serions plus d’un en en payer le prix. Que cela a été long à vivre de l’arrestation au résultat d’une longue série de procès. Et là, à presque 6 mois de la fin, ce n’est pas encore fini. Ce bourreau législatif insiste encore. Exige et impose encore sa loi. Sans relâche, sans empathie, il agit comme les bourreaux sans âme. Qui ne s’arrête pas à penser qu’il est sur une fausse route.
Oui, la dette sera payée. Ça c’est incontournable.
Mais de la manière dont il procède, là, je suis dégoutée. Écoeurée.
Il croit tellement dur comme fer que NOUS sommes des criminels notoires, qu’il agit en mesure de ce fait. Ne s’arrêtant pas à penser une fraction de minuscule seconde, qu’il dépasse la mesure. Qu’il agit sans égard pour les gens qui risquent de souffrir au-delà de ce qu’il peut imaginer.
Je n’ai rien fait moi. Je ne savais même pas que pendant toutes ces années, que Damoclès était suspendu au dessus de ma tête et celles de nos filles. Alors qu’il cesse ce monstre de nous harceler de ceci et de cela pour des raisons qui ne sont que dans sa tête enflée de pensées irraisonnables.
Je n’en puis plus.
Je le sens que je coule. Doucement. Inexorablement.
Je souffre tellement physiquement. Émotivement. J’essais à chaque jour de tenir le coup pour les filles. Pour ces créatures, qui ne demandent pas beaucoup. On a de la chance qu’elles ne soient pas des enfants roi. Et je les adore. Ce n’est pas pour rien que pour elles, j’ai resté. Pour elles, qui adorent leur père, que j’ai fais le sacrifice de ma vie de femme. Je ne regretterai jamais d’avoir agit pour leur bien et de les brimer au-delà de se qu’elles auraient payées de cette vie.
Si ce bourreau voyait combien cet homme aime ses filles. Il verrait combien que le criminel notoire qu’il perçoit en ce père, qu’il est bien loin de ce scénario qu’il s’imagine et qui fait en sorte qu’il nous poursuit dans son intimidation légale.
J’aimerais tellement pouvoir lui dire ma façon de le percevoir lui, qu’il serait surement étonné de ma vision envers sa suprême légitimité, lui qui dit agir au nom de la loi.
Mais de l’intimidation et du harcèlement demeurent les mêmes mots qu’importe le métier que tu fais. Et ce n’est pas parce que tu as le droit de parole pour un parti qui a gagné sa cause que tu as le droit de prendre le ‘coupable’ pour un chien et du poisson pourri.
Je suis épuisée. Mon cœur se fatigue maintenant.
Oui, il me faudra sérieusement penser à moi en 2012. J’ai voulu laisser ce ‘criminel’ prendre soins de sa mère parce qu’elle a perdu son mari en 2010. Et tout ce que cela a engendré de choses à faire, c’est vraiment fou. En plus de ses rendez-vous au médecin. Je l’ai laissé prendre soin de sa mère comme j’aimerais prendre soin de la mienne, elle qui n’est pas en ville. Alors, oui, j’ai fait en sorte de me reculer pour le bien de belle-maman.
Par contre là, je vieillie aussi, donc, il me faut voir un médecin. Surtout que je sens que ma fibromyalgie empire. Que je me fatigue encore plus. Que mon âme aussi est beaucoup plus perturbée par ce qui se passe. D’autant plus, que si nous avions de l’argent, nos filles n’auraient pas des cadeaux d’anniversaires et de Noel qu’après les fêtes.
La misère ce n’est pas que l’affaire des sans abri et de ceux qui ne se nourrissent pas. Nous on fait juste en sorte de ne pas accumuler les factures. Parce que sinon ce  serait un engrenage impossible à rattraper. On se nourrit sans acheter de filets mignons, si c’est ce que croit cet homme de ‘loi’. On ne boit pas, on ne fume pas, on ne se drogue pas et du restaurant c’est très rare. Justement, parce que les finances sont médiocres. À ses yeux, faudrait patauger dans les factures impayées pour qu’il croit que nous n’avons pas d’écus de cacher quelque part.
Nous sommes que des citoyens normalement responsables malgré les difficultés qui ne cessent de s’ajouter, faisant de nos vies un enfer.
Alors imaginer que l’on cacherait une fortune dans un bas de Noel est stupide! On accumule certaines dettes plus qu’on a d’argent. Les taxes foncières par exemples et de porter les mêmes vêtements usés au point que notre pauvreté est évidente. Pas un leurre. Seulement pour cet homme de loi, notre maison est une richesse. Pas un toit où on habite comme un loyer que l’on paye à chaque mois qui passe et qui  nous laisse découragés.
Vous savez ce que sont les prix des loyers ? Pire que ce que nous payons pour notre maison qui déjà demande des réparations et des exigences qui nous font peur. Et vendre, c’est impensable. Parce qu’elle a des problèmes qui baisseront le prix et qu’on en récoltera même pas de quoi payer cette redevance que cet homme de loi attend de nous.
Je suis à bout de résistance… C’est pourquoi que là j’ai besoin d’exprimer cette merde pour revenir sur un terrain plus neutre. Heureusement, d’ailleurs et j’espère que je ne vous aurai pas trop ennuyé avec ces problèmes de vie de famille.
Une vieille grosse laide avec ses jérémiades

Faut que j’aille. Ça commence à se lever et déjà je suis morte de fatigue. Cette belle fête hier a été fort sympathique. Sauf que ça m’a épuisée. Je vais aller me faire un café en vous remerciant de tout cœur de lire mes inepties émotionnelles. Cela fait du bien d’écrire ce que l’on ne peut dire. Ça vide un peu le surplus d’émotions qui font bouillonner l’âme et l’esprit et qui procure des mauvaises sensations à un corps malade et qui vieilli plus vite que la régularité humanitaire.

Krikri Ma Puce
C.Labrèche

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