Vous constaterez que je saute sur le prochain sujet en me disant que vous saviez que j’en avais terminé avec le précédent et que ce ne serait qu’une question de temps virtuel à ce que je revienne pour le prochain.
Preuve en est que vous lisez ce qui suit et que vous attendez patiemment, malgré que vous deviniez que cette patience sera de courte durée étant donné que votre petit doigt vous l’a dit et que vous lisez ces mots qui vous agacent le cervelet en vous disant mais va-t-elle en finir avec ses inepties ? Et moi de sourire en ressentant cette petite satisfaction d’orgueil par cette impatience que je provoque avec délice pour enfin vous abandonner la suite de mes perceptions maladives.
Juste vous mentionner, que ce ne sera pas une information à prendre à la légère tout en respectant les individus qui vivent des moments intenables que l’on ne peut pas toujours imaginer à son ampleur véritable.
Il y a des sujets qui sont difficiles à exprimer avec des mots. Surtout pour les aligner judicieusement pour ne pas donner une leçon de morale à qui que ce soit. J’aime extérioriser ma pensée devant la bêtise humaine. Exprimer haut ce qui me choque, me perturbe, me blesse, me scandalise et me bouleverse au point d’en être traumatisée. Et là, c’est une notion viscérale qui me transperce l’esprit et le cœur.
Le suicide assisté!
L’euthanasie si vous préférez lire les vrais mots.
Je n’ai aucunement l’intention de mépriser et maudire qui que ce soit. Parce que ces personnes qui souffrent éternellement sans parvenir à bouger en on tellement assez de leur vie qu’il faut à défaut d’être malade comme eux, de se glisser dans leur peau.
Imaginez vous ainsi appauvrie de vos moyens, sachant que votre maladie est incurable, que bientôt vous serez un légume et que vous ne pourrez plus rien faire de votre vie si ce n’est que de fixer un plafond invisible pour simplement bien respirer pour ceux qui n’ont pas le courage de vous laisser partir.
NON! Je ne suis pas à dire qu’il faut tuer ceux que l’on aime dès qu’Ils nous le demandent. Parce qu’il faudra aussi vivre avec un tel acte et ça, ce n’est pas donné à tout le monde de passer au travers la folie du geste passé.
Suis-je pour ou contre ?
Ceci n’a aucune importance. Parce que ce n’est pas mon choix à moi. Ce n’est pas ma vie et surtout pas ma situation de vie. Donc, je ne peux juger une demande sans être dans le même bain que la dite personne qui désire mourir par une trop grande souffrance morale et mentale devant son incapacité à ne plus vivre par ses propres moyens.
Je ne condamne pas une telle demande. Je la comprends dans la profondeur de l’être qui n’en peut plus de poursuivre une route, non pas semée d’embûches, mais d’un mur infranchissable qui vous rend inapte à le surmonter.
Il va de soi qu’en vieillissant on perd de ses capacités. C’est normal notre corps perd de sa force. Seulement, être inerte jour après jour, se faisant nourrir, laver, et pour le reste du temps, stagner dans une vie plafonnière sans autre avenue qu’une musique de fond dans l’ouïe pour nous aider soi disant à passer le temps, personne ne le désire.
Croire aux miracles c’est impensable! On sait bien que le père Noël n’existe pas et que rien de merveilleux ne surviendra.
Alors pourquoi vouloir absolument décider pour ces personnes qui quêtent la dignité à défaut de la recevoir comme un chien qu’on amène si gentillement à l’euthanasie quand plus rien ne peut sauver cet animal si bien aimé tout au long de sa vie? Pourquoi ne peut-on pas donner à ceux que l’on aime quand survient la déchéance de sa vie, cette ultime demande de mourir dans la dignité alors que plus rien ne les sauvera?
Évidemment, cela demande beaucoup aux personnes concernées et on ne peut exiger qu’elles agissent sans ressentir une vive émotion et un rejet total de faire un tel acte. Même si ceux qui le feront, ce sera un acte d’amour ultime pour mourir en toute dignité pour un être cher.
Mais à quel prix me direz-vous ? Et ce prix dépendra de chaque individu qui parviendra à saisir pleinement l’ampleur de l’action posée tout en mesurant ce qu’il en découlera par la suite. Parce qu’on le veuille ou pas, c’est tout de même tuer. Il n’y a pas d’autres mots. On aura beau le déguiser, il rebondira fortement dans l’âme et le cœur de la personne qui dictera par amour cette fin sans retour.
Donc, que vous soyez contre, c’est légitime et sans raison de vous taxer de sans cœur. Ce n’est pas simple d’accepter un tel rôle et un tel geste. Cependant, ce n’est pas légitime de crier au meurtre parce que certaines personnes parviennent à agir dans le seul but d’offrir ce dernier cadeau avant que les yeux ne se ferment pour l’éternité.
C’est tuer oui, mais non pas être un meurtrier pour autant. Voilà qu’on parviendra à décoder ce mot, TUER, d’une autre manière que de celle que nous connaissons depuis que le monde est monde.
Si je parle de suicide assisté, c’est qu’une dame, du nom de Gloria Taylor souffre de Sclérose latérale amyotrophique (SLA) (aussi appelé la maladie de Lou Gehrig) Et tentera devant la cour Suprême du Canada d’avoir le droit que son médecin l’assiste et l’aide à mourir parce que sa santé se détériore et que plus rien n’est possible pour elle.
De même, que l’avocat tentera de faire en sorte que ce geste devienne légal. Là c’est un tout autre débat et pour l’heure je ne débattrai plus pour le moment sur le sujet.
Et cette pauvre dame on pourrait aisément la calomnier voire même dire qu’une bête aussi inapte mérite de mourir, seulement, je n’ai pas cette cruauté mentale et ni l’indécence clavardière de me servir de la protection de mon ordinateur, pour dire que des personnes dépourvues de santé qu’elles mériteraient de disparaitre.
Je pense à toi ma petite maman chérie et jamais en mon cœur tu seras une personne qui n’a plus rien à apporter. Tu as fait tellement pour ceux que tu aimais et aime encore, que pour moi tu ne seras jamais une bête qui mérite de disparaitre parce qu’elle ne sert plus à personne. Tout en précisant que cette pensée pour ma mère, que ce n’est pas Gloria Taylor. Je pensais à ma maman parce qu’elle aussi a une santé bien déficiente.
Je dois vous abandonner, je vous dis donc à plus tard.
Encore moi, la grosse vieille laide
Dois-je ajouter quelque chose ? Non! Je crois que pour la dignité de ces personnes, je vais aller me restaurer en vous octroyant le droit bien légitime de délibérer avec vous-mêmes pour assimiler cette vérité qui fait mal. Tout en sachant que le temps écoulé entre ce petit texte et l’information suivante, sera vite fait, si vous vous y rendez illico. Sinon, ce sera votre temps à vous qui vous séparera de la suite de votre lecture préférée.
Ayant l’espoir démesuré que ce livre vous plait au point tel, que vous ne pouvez vous en séparez bien longtemps. Irais-je jusqu’à écrire que vous en faites votre livre de chevet ? Ha l’orgueil d’un écrivain, comme il peut être abondant quand il le désire!
Krikri Ma Puce
C.Labrèche
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