mercredi 18 janvier 2012

Silence, je dors

Je ne dirai pas grand-chose sur le sujet qui m’amène à débouler des mots en suivit et en impressions. La suite vous dévoilera bien ce qu’il en est. Et là, je n’ai pas trop d’inspiration sur l’explication de la cause. Parce que tout est écrit dans cette élaboration du pourquoi de la situation.
Donc, bonne lecture et bonne perte de temps à décortiquer mon écriture qui je l’admets ressemble à mes premiers articles dans les mots employés. Ce qui me prouve que ceux-ci viennent quand ils sentent l’opportunité de s’exprimer.
Bref, à vous de voir pourquoi ce Titre vous à attirer dans les mailles de votre curiosité.

Moi qui a le sommeil léger. Qu'un pet me réveille. Qu'un craquement de tuiles me fait sursauter pour ouvrir un oeil aux battements d'ailes de mon coeur affolé, voilà que cette nuit je suis servi.
Je déteste ces instants où tout secoue la maison et me fait me sentir dans une nacelle aux quatre vents qui ébruitent ma cervelle. Sincèrement, ce n'est pas endurable. C'est le manège du vent qui s'infiltre et se tait un laps de petits moments avant de reprendre sa course invisible en venant ébranler la carcasse du coin de mur d'un nord refroidi.
Le vent perd le Nord.
Souvenez vous toujours de ça lorsque vous achèterez une maison. Pas de coin de maison au nord de la froidure hivernale. Je vous jure, c'est cacophonique quand le vent vous frappe la solidité fragile de votre sécurité éphémère.
Et la nuit, c’est affreux!
Insupportable!
Et là, je pense au pire. Aux conséquences absurdes aux rafales folles qui s’accrochent, s’obstinant à cette nuisance nocturne se foutant de la folie qui s’empare de l’être qui souffre son déséquilibre naturel.
Surement que la tuyauterie va encore gelée. À chaque fois qu'il fait en dessous de -15 et que cela dure près de 24 heures, c'est l’immanquable scénario. L’eau se tait dans la cuisine. Muette de congélation. Figée dans le filet qui la transmet.
Mais là, ce vent, va empirer les choses. Encore de la vaisselle à faire autrement que dans le lavabo de cuisine. Sauf, qu'à 3heures de la nuit, je suis debout à débouler les jointures sur ce faux papier blanc à régurgiter mes doléances d'un vent polaire aux cris douteux d'une nuit blanche à saveur d'yeux qui cognent des clous.
Dire qu'un temps j'aimais être debout à cette heure là. Pour sentir la liberté de la solitude. Pour ressentir l’inspiration, comme maintenant, à me propulser vers le clavier et à vomir des mots et des expressions personnifiées, personnifiant ma particularité qui se démarque ostentatoirement.
Seulement, là ce n'est pas moi qui le choisis. C'est ce bruit constant, pesant, qui alourdit ma capacité aux bruits dans les nuits silencieuses de ma demeure. Qui me lève de force, à trop me tourner dans ce meuble verticalement moelleux. C'est comme un lion qui rugit constamment, s'interrogeant sur l'intention violente de sa colère qui secoue l'ébranlement de la charpente nord.
Va-t-elle comme la plupart du temps supporter le coup où va-t-elle arracher quelques feuilles de panneaux d'aluminium ou pire, briser la maison de ces éclats 'naturels' qui soufflent abondamment, à vous couper la tranquillité au coeur de la nuit ?  On dirait une cheminée à la fumée invisible qui crache en sons, sa frustration suite à la neige et au verglas de la veille.
Comme j’aimerais dormir. Pourtant, dans un calme temporaire, je réussis à terminer ce crachat d'article, à le mettre sur word en le sortant du bloc note pour enfin le publier sur ce nouveau blogue qui me facilite la tâche. Enfin, je l’espère.
Frottant mes quenoeils... Mes yeux quoi! Je vais à nouveau fureter le net, parcourir les articles de mes connaissances de suivis sur Google+ et FB et surtout aller me faire un café, avant d'entreprendre la suite de mon transfert d'articles, (encore une fois) sur mon blogue G+ même si mon désir le plus profond serait de m’engloutir dans le sommeil et dormir le temps qu’il me reste.
Impossible pour cette nuit. L’heure avance et le vent ne se tait pas. Il frotte encore le mur nord, il hurle encore à mes oreilles m’abrutissant de sommeil et d’égarements du temps.
Passez une bonne nuit, et vous ailleurs dans l'hémisphère EST ou OUEST du continent NORD américain, bon matin.
La vieille grosse laide qui s’endort



C’est ainsi que j’achève cet article sur une réalité qui n’est pas inventée. Je la subis encore, et il est 4 heures passée. Là je vais pouvoir l’ajouter à mon blogue. Correction étant faite par ce word 2007. Satisfaite de lui, mais non du sommeil qui me fait bailler aux corneilles et regarder ce divan qui souvent me sert de lit, parce que les douleurs me retiennent de bien dormir dans un lit comme partout ailleurs. Alors vous comprendrez, que je n’ai pas vraiment besoin d’ajouter le vent dans mes nuits jamais pleine de ce bon dodo qui fait qu’au petit matin on se sent bien.

Je vais donc aller me faire CE café qui me tiendra debout et éveillée.

Krikri Ma Puce

C,Labrèche.

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