Ce matin je file mes
émotions comme on file de la grosse laine. Je ne les gère pas avec la facilité
de tous les jours. Je suis en évolution entre la crainte et le raisonnement. À
savoir s’il faut agir maintenant ou attendre la dernière phase d’un appel en
attente.
Entre temps, je n’ai
que l’envie de poétiser. Formuler en vers enfantins mes émotions femelles en
lignes décousues en lignes rabattues.
Je ne cesse de revenir
sur la même note discordante d’une musique mal interprété et qui accroche
l’ouïe comme les ultras sons. Je grince des dents. Je saigne des yeux, je
flagelle ma conscience endoctrinant mes pensées d’esprit raisonnable pour ne
pas courir au devant des impondérables désastreux.
Hier j’en voulais au
temps de ne pouvoir faire ce dont j’avais envie. Trop occupée par les
inconvénients de la vie, et aujourd’hui, perturbée par la crainte, je stagne et
végète dans cette maison à m’interroger sur les possibilités du moment.
Alors je vais étaler
mon poème. L’abreuver de faux pouvoir pour assouvir ce besoin de publier, me
disant que les mots envolés vers le regard des autres déformeront l’étendue de
cette crainte amplifiée surement par l’inconnue de la situation qui coure.
Dans l’espoir minable
d’apprendre que tout cela est moins pire. Tout en sachant que la seule victime,
minimisant ou pas le scénario passé, si elle ne dit rien, personne ne pourra
aider dans ses pleines capacités.
Avant, il faut savoir
l’exactitude du problème pour engloutir des informations afin de parvenir à
aider. Sans la base, on ne peut construire. Et c’est cela qui me fait peur.
Mais voilà, pour l’instant
je vais coller ce poème sans véritable valeur. Juste une expression de plus
dans l’abreuvoir dégoulinant à force de boire sans soif.
Sous Pression
Le temps qui m'agresse,
Les neurones qui stressent,
La tête explose
De tout ce qu'on lui impose
Elle rame,
Elle file son drame
Pleure, cri,
Hurle en maudit.
Laissez-moi respirer
Laissez-moi décompresser
Je déteste l'Impression
De n'être que sous pression
J'ai besoin de ma création
Besoin de ma passion
Pour savoir que je ne sombre pas dans l'ignorance
Pour croire en mon existence
Maintenant, je soupire
D'extase, du plaisir
D'avoir jouie
De mes envies
D'avoir osé
Encore une fois, créer.
Jusqu'à la prochaine
Défaite humaine
La vieille grosse laide emmerdeuse
Je m’en retourne à mes pensées
sombres. Mes pensées multiples qui me forgent l’esprit et le courage dans la
marre marécageuse qui s’agrandit autour de ma personne. Malgré les changements
positifs de mon avenir. Simplement, parce que je porte la poise, la merde.
Krikri Ma Puce
C.Labrèche
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