jeudi 4 avril 2013

Fragments d'allusion


Par deux fois tu nous as trahis. Le feras tu une troisième fois pour mettre en évidence la maxime du jamais deux sans trois ?

Vas-tu encore nous porter préjudice et qui fera en sorte que jamais notre avenir sera clément parce que la volonté défroquée d’un être ne lâche pas prise nuisant coûte que coûte à notre famille ?

Tu n’as jamais voulu comprendre que ton geste, fait dans un état d’esprit tel un gamin, punissait tout le monde autour de toi. Ce fut toujours la faute à l’autre. Certes, mais en grand adulte que tu étais et es toujours, tu le savais qu’on ne peut se faire justice soi-même. Et là, c’est nous qui payons la facture. Pas que toi tu sais.

Elle est pénible cette facture. Parce que même ne possédant plus rien, ils s’acharneront sur toi, sur nous. Tu as commis une grave faute, et voilà que c’est une famille entière qui en paye le prix. Ne plus avoir le droit à rien. Parce que même après avoir tout perdu, malgré une récolte qui s’épuise, tu ne pourras jamais plus acquérir quoi que ce soit.

Quel merdier dans lequel tu nous as fourré.

J’aurais pu allonger ta souffrance tu sais. Mais le faire c’était de détruire cette progéniture faite ensemble. Pour elles, je n’ai rien fait. Heureusement que je ne suis pas du genre vengeresse ou rancunière. Tu aurais tout perdu. Mais ça, personne ne le remarque. Alors que de nos jours, pour moins que ça des couples se séparent.

Tu n’es pas un mauvais homme, juste un homme qui ne perçoit pas plus loin que le présent. Les conséquences n’étaient pas perceptibles dans ton esprit de justice. Et pourtant tu as dû y faire face. On a dû y faire face. Tous ensembles. Pas que toi. Nous avons tous été victime de ton geste irréfléchi. Geste qui a duré des années.

Ciel que j’aurais pu te faire bien du mal tu sais. Te faire tout perdre. Mêmes les enfants. Parce que nombreuses femmes seraient parties. Les filles n’avaient pas à perdre un papa adorable pour un homme qui ne réalise pas les conséquences de ses actes.

Ce qui blesse en vérité. C’est que quoique tu fasses tu perdras au change maintenant. Cet épée de Damoclès est toujours au-dessus de ta tête. Parce que tu ne trouves pas d’emploi, malgré la faute payée. Malgré la punition largement acquittée. Non, pour eux, jamais ils ne lâcheront prises. Tu as été leur gros poisson.

Je ne regrette pas d’être restée, pour elles. Seulement, qu’adviendra-t-il de nous lorsque l’épuisement des ressources sera à sa fin ? Toi qui ne trouve rien, parce qu’il faut que tu déclares que tu as commis un acte criminel ? Alors que tu es un très bon gars.

Si seulement j’avais la santé. Je ne sais qu’écrire des mots en vain. Ça ne nourrit pas son homme ça.

Pourquoi avoir agis dans l’inconscience d’un gamin qui ne voit pas la conséquence de ses actes ? Oui pourquoi ? La facture, on la paie encore et encore. Toute la famille. Pas que toi. Toi et ton silence. Ça ne mène nulle part. Ça mène à la déchéance. Fini la dignité. Alors que j’aimerais bien la retrouver. Surtout pour toi. Moi, je ne l’ai pas perdu. Seule la honte fait en sorte que l’omerta du geste est tenue en polichinelle. Parce que le monde, n’est pas sot.

Qu’adviendra-t-il de nous dans cet avenir sans emploi ? Sans aide quelconque parce que la part des gains s’épuise ? Tu ne l’as pas vu ça dans ta bulle ?

La P'tite Tendre qui s'inquiète de l'avenir.

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