dimanche 28 avril 2013

La claque qui fesse.


Il y a de ces instants qui dans un seul,  le temps fige tout et demeure sur la marque qui n’offre plus pour un certain temps, que la paix intérieure.

Que cet instant, ne pouvant l’effacer, qu’on a que pour choix de le supporter et d’attendre que l’avenir allégera la teneur de la douleur qui ronge tout malgré l’envie de fuir et de taire ses oreilles à entendre. Ou de fermer son regard à voir.

Qu’en déplaise, je prends mon moyen d’expression pour espérer que demain,  je serai encore là.



Cette claque qui fesse. Celle qui arrive de nulle part. Celle que l’on n’attend pas. Pas comme ça. Qui gifle sans dessiner de traces visibles. Sans offrir de certitude d’avoir atteint son but.



Elle fracasse telle une pierre qui surgit. Par surprise.  Provenant  on ne sait d’où mais qui blesse au sang qui ronge l’âme et le cœur. Qui défigure l’estime qui elle montant peu à peu, vient de dégringoler quelques marches, laissant comme constat une fissure immense.

Elle fait mal celle-là.

Je vois à cette seconde, combien je suis fragile. Combien qu’une personne peut  me redescendre si bas alors que me reprendre en main à prit tant de temps. Un an sans écrire. Par déboires. Par dévalorisation. Un an à éviter toute forme d’écriture, comme un peintre qui ne touche plus ses pinceaux.

Du coup, je me sens vidée. Je pleure et je m’en veux. Parce que je laisse une personne détruire ce cheminement qui m’a demandé tellement d’énergie physique et mentale.  Je m’en veux parce que là j’ai peur. Peur d’abandonner encore. Parce que faut croire que je ne vaux rien. Croire que je suis une idiote parmi tant d’autres et que je me fabule l’âme à vouloir croire que j’ai du potentiel alors qu’en vérité je n’ai même pas le mérite d’avoir de l’inspiration. De la facilité à écrire quand le sujet m’interpelle. Comme celui-ci.

L’attaque a été de classe. Aucune grossièreté. Juste... Exécrable.

Pire que Misérable. Pire que Minable.

Que cette fois, je vais aller m’instruire en lisant un livre qui m’éloignera de cette blessure et peut-être avec le recul, amadouer cette affreuse sensation à l’âme qui me déchire jusqu’à la plante de la chair tendre qui brûle l’envie de tout détruire.

Parce que je suis exécrable à ne pas si bien connaitre mon français. Que …

Que plus rien…

À la prochaine. Enfin si prochaine il y a. (dernière phrase ajoutée)



La Grosse Laide qui va aller se cacher et ne plus nuire aux âmes trop sensibles  d’un français qui n’en est pas.

Désolée d’être celle qui pleurniche. Qui s’exprime par les mots. Saignant à blanc ces maux qui la déchirent entièrement, étalant ce sens viscéral de la souffrance du cœur et de l’âme.

J’avais besoin de l’écrire et maudire cet état minable qui me rattrape en double fil. 

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