C’est mine de rien que le fluide positif remonte à la
surface de ma décadence. Il m’en faut énormément pour que celle-ci dépossède l’autre
avant de me faire signe de présence. Elle y arrive. Il me sourit timidement.
Mais me sourit. Me pince l’échine. Me chatouille les aisselles du regard
attendrit d’un sourire amusé.
Je pourrais tuer le temps à souffrir sur le velours du vide.
Ce creux sans vague, sans nuance où l’esprit s’abrite se croyant à l’abri des
intempéries. Et pourtant! La fainéantise nous savons tous qu’elle régurgite les
malaises pour mieux rejaillir l’apitoiement du sort nerveux de nos peurs.
Je frictionne la sphère nébuleuse de ma gélatine encastrée
pour secouer les aptitudes à refaire surface avant que la bouche s’étouffe à
trop se contenir du vilain qui se targue de m’agresser l’intérieur. Je vous
souris lecteurs lectrices. La guerre s’amorce encore dans l’être instable que
je suis par cette panoplie d’émotions perturbatrices qui bercent la fragilité
de ma structure d’être.
Marre à vrai dire de geindre. Malgré que la faille est géante. Malgré savoir que la
colmater demandera plus que quelques petits vers et quelques petites proses
insignifiantes pour que la plénitude soit une apothéose et non un feu de
paille.
Je suis ainsi. Depuis la nuit de mon allumette de nuit.
Mon regard se noie. Il survole le vide. Le néant de la vie.
Il s’accroche aux méandres des souffrances qui ne désirent plus fuir, mais plutôt
s’installer à tout jamais. Ce qu’on appelle bêtement la vraie réalité. Celle
qui se colle à soit quand enfin on a compris que la foi du soleil après la
pluie, s’ajoute la pluie après le soleil Que jamais rien n’est beau et que le
plus affreux se pointe toujours plus longtemps que le merveilleux.
Qu’on ose me dire le contraire. Et surtout. Que l’on me le
prouve. Je connais tant de vies parsemées d’embuches sans fin que les
primevères ont été piétinées avant même d’êtres remarquées. Simplement, parce
que sur cette route, Les épines des roses étaient plus nombreuses. Leur parfum
envoutant les cœurs tendre et les âmes fragiles. Sans dire que les durs à cuire
ne le sont pas. L’apparence est une enveloppe protectrice. Où l’être se
camoufle pour s’épargner encore quelques pièges perfides.
Seulement, la vie à ce quelque chose de particulier. Tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir. Et choir
dans un désespoir sans fin souffle le ballon de l’épuisement. Jusqu’à ce qu’il
éclate pour amoindrir la lourdeur de l’âme et du cœur. Encore pour un certain
temps. Ouvrant grand la porte de cet espoir ensevelit.
N’empêche. Le bateau ne coule pas encore. C’est bon signe.
La P'tite tendre qui vous salut.
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