Une pluie se déverse
Un torrent s'abat
Une tempête éclate
Un ouragan frappe
Anéantissant les récoltes
Détruisant les champs
Décapitant les moissons
Dégorgeant les vendanges
Tout n'existe pas. Rien ne survit. Tout est l'horreur d'une vie.
Rien ne se raconte.
Je voudrais hurler la mort qui s'écoule aux bouts de mes doigts.
Je voudrais griffer la rage qui se cri silencieusement sur la
terre de mes pages.
Je voudrais tellement saigner l'âme de l'ignominie qui
m'écartèle le cœur.
Oui je voudrais tant arracher la peur qui me roule en boule dans
le fond de mes détritus.
Le courage me manque de dénoncer l'accusé de tous ces mots. Qui
brulent la chair à l'encre de mes maux.
La peur me gonfle les yeux.
La défaite m'isole dans la solitude.
Telle une arme dangereuse, elle brandit le sceptre du néant au
bout du vide qui se glisse dans mon être dépourvue d'audace.
Elle me laissera partir sans rien me dire, parce qu'aux
bouts de mes ongles, les traces de mon crime invisible, brillera la propreté de
ma médiocrité.
Le feu qui m'anime avant de s'éteindre dans le silence des immondices
de mon cauchemar éveillé.
Une larme explosera créant le chaos de ma fragilité dévoilée.
Je voudrais mais....le combat persiste. Le combat s'obstine.
Le combat s'acharne. Le combat... s'écroule avant même d'avoir osé affronter mon
véritable ennemi.
MOI!
Voilà ce que sont les mots, les paroles. Du vide enrobé d'une
fausse vérité.
La grosse laide ou la p'tite tendre ?
Un délire de fausse prose.
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