Elle me colle à la peau la misérable.
Elle s’est bronzée sur moi sans que je réalise qu’elle en
arriverait à me voler ma propre volonté. Ma propre identité.
Elle a pris sa place voici bien longtemps, brimant doucement
cet émerveillement en moi. Je ne l’ai pas senti, même si j’ai failli en mourir
par les pensées noires qui jalonnaient
ma vie à l’époque. Vous savez, ce genre d’acte que vous faite, parce que
les autres solutions ne vous semblent pas le mieux. Ensuite, impossible de
reculer. Et vlan, l’envie d’en finir vous prend à la gorge. Vous serrant les
méninges peu à peu avec des gestes qui souvent camouflent la bonne âme qui se
dissimule de peur de vous faire du tort.
Et un jour vous avez repris le dessus. Enfin, on le croit
tout le temps. Jusqu’à la prochaine chute. Encore plus terrible cette fois. Les
meurtres inondant votre imagination. Que vous avez peur de vous. Que vous
éloignez ceux que vous aimé simplement pour leur laisser la vie. Leur offrant
la misère en retour. Mais, c’était mieux que la mort non ? C’est ce que l’on
veut croire.
C’est si facile de trafiquer la conscience! Il suffit de peu
et tout semble être pour le mieux. Vous passez au travers et encore là, vous
croyez dur comme fer que vous avez réussis à vaincre le malin. Et c’est là que
la garde tombe. C’est là que tout semble si magnifique, que vous vous dites que
ce bonheur qui passe, est le mérite de vos bons gestes. De vos belles pensées.
VLAN! Elle vous rattrape. De plein fouet cette fois. ELLE vous fait sentir encore plus minable par les
idées nocives qui se collent à votre conscience comme le gras à vos vaisseaux
sanguins. Elle se maquille pour mieux vous flouer. Elle est astucieuse et
tenace la perverse.
Une vraie teigne.
Le mal du passé vous ronge toujours. Vous vous en voulez
encore et encore des souffrances d’hier parce que le présent vous ramène vers
ce passé qui vous engraisse la douleur.
Le pardon de vous ne se fait pas. Simplement, parce que le manque vous écrase l’âme.
Alors ELLE vous tord la perception de sa réussite. ELLE vous saigne le regard
de sa victoire. Elle se targue de vous. Vous narguant à chaque heure, à chaque
minute, à chaque seconde vous faisant exploser de mots sur votre clavier pour
encore une fois de tenter de la neutraliser. Sentant par contre, cette notion de
sarcasme dans votre esprit.
ELLE vous a encore une fois. La différence étant que vous
savez maintenant. Vous êtes lucide devant sa présence. Vous ne pouvez plus l’ignorer.
Parce qu’elle vous rend méprisante envers elle. Parce qu’elle n’a pas pu vous
opacité de sa médisance.
C’est comme le silence du vide. Elle vous braille la
déchirure pour encore vous tenir sous sa coupelle. Mais…OUI MAIS…. Vous le
savez qu’elle est là. Vous savez maintenant qu’il faut la combattre. Ne pas la
laisser vous détruire. Encore moins vous ensevelir sous un tas de fumier de
mensonges.
La tristesse est pitoyable. Pas celle qui vient là où elle à
sa place. Non, celle qui vous enveloppe à jamais l’âme et vous rend infâme
envers vous-mêmes. Elle vous détruit en douce. Vous convaincant que vous êtes
ignoble. Que vous n’êtes plus rien. Que vous ne méritez pas d’être bien et heureuse.
Heureux aussi pour vous les hommes. Je parle de moi mais je parle de tout le
monde à la fois vous savez. De tous ceux qui sont sous sa vulgaire emprise.
Cette fausse tristesse est un leurre. Elle n’est pas la vraie.
Elle répugne la bonté. Elle répugne l’acte
de se relever et de foncer. Elle aspire la médiocrité en vous et s’y colle
comme un vampire qui vous prend toute votre bonne volonté et votre joie de
vivre. Vous rendant zombie du présent.
Vous rendant cadavre du passé qui ne peut changer. Vous retirant le droit d’un
futur agréable et heureux.
Cette tristesse-là est la mort en devenir.
ÉLOIGNEZ-LÀ! Refusez-là. Oui c’est dur. Je le sais. Ça
demande des efforts énormes pour la vaincre. Elle est une drogue de la fausse
conscience. Elle se glisse en vous à chaque bouffée d’air. Jusqu’au jour où
vous la reconnaissez et que vous vous battrez contre elle. C’est pire que d’arrêter
de fumer.
HO oui c’est dur de la combattre. Seule, c’est pénible. Ça
demande du l’énergie et aussi une dose de confiance qui souvent s’effrite aux
griffures de l’âme. Parlez-en. Ne restez
pas seul/e avec elle. Sinon elle vous dévorera.
ENTIÈREMENT.
ENTIÈREMENT.
Je sais de quoi je parle. Depuis des années je me bats
contre elle. Parfois je la surpasse et souvent elle me dévore au point où je me
sens rien sur terre. Et là, je la surpasse. Je l’écris en mots. Je l’exprime en
tapant sur ce clavier l’écrivant noir sur blanc. Encore un poing dans le ventre
de la traîtresse pour espérer parvenir à l’éloigner assez loin pour parvenir à
foncer encore plus loin, même si je ne suis pas en pleine possession de mes
moyens.
L’excuse faut qu’elle devienne LA cause pour me surpasser.
Pour se surpasser.
Je relève la tête. Relevez la tête.
Allez, la P’tite tendre vous salue. À la prochaine.
La putréfaction de l'esprit.
RépondreEffacerBonjour! Tellement juste comme réflexion! Je n'aurais pas pu en parler aussi ouvertement et aussi joliment! Merci!
RépondreEffacerJe retourne à la création de mon blog, avec la peur au ventre, mais je suis vivante! Vos écrits seront le terrain fertile de ma pensée, découvrant l'écriture automatique, point de départ de mon saut dans l'inconnu...Encore Merci! Y'a pas de hasard malheureux!