C'est plus fort que moi. Ça me sort par les oreilles, mes neurones explosant de détritus cérébraux. Je vais en vomir pour mieux me retrouver avec une paix nocive dans le coeur.
Nocive, parce que la paix c'est relatif. Quand tu crois que tout va bien, tu subis un écart de sentiments quelques temps plus tard, juste parce que tu as ressentis un moment de paix.
Alors voilà, la grosse laide que je suis, se déforme l'esprit pour un brin de bonheur dans une carrière de faux semblant où la misère intellectuelle chevauche la médisance du coeur.
On se croit très bien dans sa petite course au bonheur parfait, en vivant plein d'activités, en méprisant ceux et celles qui font ceci ou cela de différent de soi pour mieux se sentir devant son propre miroir.
FOUTAISE vous dis-je!
Je me revois très bien avec mon magnifique numérique au Jardin Botanique. Fière de m'en servir comme une maman fière de son enfant. Jusqu'au moment où tu en vois un plus gros, plus précieux, plus...cher aussi.
Là tu regardes ce nouveau bébé dans tes mains et déjà tu te dis malgré ce que tu racontes, qu'après tout, j'aurais dû m'en offrir un plus productif. Oui mais, me direz-vous, celui-ci ne répondait-il pas à mes attentes juste avant de voir ces bébés encore plus beaux que le mien ?
Pas forcément. Déjà au départ j'ai agis avec mon cerveau. Abandonnant l'envie de mon coeur à un bébé encore plus extravagant. Voilà, plus extravagant que nécessaire. Enfin, oui un plus puissant m'aurait fait plaisir. Seulement ça coûte cher. Mais voilà que devant ces GROS bébés que le mien devient ordinaire. Pour l'occasion. Heureusement.
Parce qu'en vérité mon bébé je l'aime énormément. Il m'offre beaucoup de plaisir comparé à l'autre qui ne captait rien de bon sans flash.
Alors pourquoi cette réaction d'enfant gâté ? Simplement, parce que je sentais dans mon âme combien leurs photos seraient majestueuses. Qu'elles seraient dignent d'être élues dans des concours de photographies alors que mon bébé malgré la beauté de l'image, ne pourrait surement pas rivaliser.
Dans ma grande joie cette ombre morbide m'a démoralisé l'esprit. Heureusement, pas le coeur. Parce que ce jour là, au jardin botanique de vendredi j'aurais tourné les talons. Mais au contraire, j'ai pris juste là plus de 200 images et vidéos.
Mon rêve prochain est d'en avoir un aussi puissant. Seulement, je ne me rendrai pas malade pour ça. Parce que mon bébé à moi, me rend bien heureuse. C'est comme notre petite tercel à moi et mon conjoint, petite voiture, pourtant, le bonheur que l'on a vécu avec elle, ça ne se remplace pas. Et ce bébé, moi il me donne beaucoup de joies et de plaisirs
Tiens, même la Tercel s'appelle BB... À cause de sa plaque de voiture.
Donc voilà, la puanteur de ces détritus ils ont prit un autre chemin. Celui de s'évaporer dans l'air ambiant ne laissant par la suite que le sourire aux lèvres de celle qui termine cet article au départ sombre pour n'en garder que la lumière du bonheur.
Après tout... La vie ce n'est que ça! Un bonheur après une peine et une peine après un moment de bienêtre. Tout en terminant sur ces derniers mots, je ne me laisserai pas démolir par un objet qui ne sera pas à moi mais apprécier à sa juste valeur celui que je possède et que j'ai acquis avec un plaisir intense. Un vrai bonheur.
Voilà la Grosse Laide qui vous salut
Comme c'est pas possible les pensées du cerveau humain dans son silence perpétuel débordant d'effets spéciaux sans artifice brimant ou élevant les sentiments et désirs humains par le seul fait d'avoir existé une nano seconde.
Je n'en reviens pas que mon esprit ait eut ce moment de doute et de mauvais sentiment juste parce qu'il avait vu des numériques plus grandiose que le mien. Vraiment, ce qu'il peut se dire...tout en disant l'inverse aux gens qui m'entoure.
Petit cerveau qui prend trop de place. Laisse moi tranquille. Abandonne la voie de la médiocrité pour ne voir que ton bonheur de posséder ce jouet qui t'appartient. Et non convoiter inutilement ceux que tu ne peux t'offrir.
Un ami qui a un blog, a commencé bien timidement et, pourtant il ne renonce pas; lui aussi n'a pas l'appareil ou les appareils qu'il souhaiterait quand il se laisse prendre par l'état de performer, d'être aussi parfait que ceux qui ont commencé, il y a déjà quelque temps...J'imagine que les jeunes nés avec un ordi au bout des doigts, s'adaptent rapidement aux changements, au nouveau langage...Après de nombreuses explorations du web, il se dit que nous agissons tous selon les possibilités qui nous ont été données, donc, poursuit sans relâche son étude, au rythme de ses 60 ans et un peu plus...Il se promène solitaire sur son blog, juste satisfait des progrès; je devrais suivre son exemple...On le retrouve sur Google+ au nom de Denis Binette, où il y laisse des traces de son blog; il aime partager l'écriture et les photos de son quotidien, sans prétention...
RépondreEffacerJe vais allez voir ce Denis, par curiosité d'abord et ensuite ce sera à voir si cela me touche ou pas.
RépondreEffacerPour en revenir à ce que vous dite, C'est que l'air de nos jours, c'est la performance. Comme si ne pas vouloir y accéder était un synonyme de pas d'ambition, de pas de courage, de paresseux... Alors qu'en vérité, la vie ne mérite pas qu'on la bouscule en tout temps.
Surtout pas quand tu es malade et que tu va à ton rythme. Après c'est bien notre rythme qui importe. Que celui qui veut courir tout le temps le fasse c'est son droit, son choix sa liberté. Nous aussi nous y avons droit.
Le plaisir en sera meilleur.
Au plaisir Marie Paule.