lundi 24 février 2014

Retour d'occasion...

ou est-ce un véritable retour?

À vous de me le dire vous qui lirez ce torchon à relent de mots cent goûts sans idée.

À vrai dire je tente une approche en marge du vide qui m'habite encore. Je tourne sur moi-même en quête d'attraper ma queue qui trop courte résiste à mes vaines tentatives.

Je voudrais vous pondre un chef-d'oeuvre mais vous n'aurez que les œuvres minables d'une créatrice d'inepties qui carbure à la purulence du néant. Là où rien ne ce crée ou s'invente, là où tout reste suspendu dans un flottement inexplicable.

Je voulais vous surprendre, je vous aurai démontré mon incapacité à vous dévoiler des secrets d'alcôves au travers ces cris silencieux là où personne ne comprend le langage des signes aveugles des idiots des maux.

Aux regards de l'intelligence, l'ineptie est une tare. Aux regards de l'ineptie l'intelligence est un mal qui obstrue la logique sans fondement dans l'abstrait de la découverte impromptue.

Je sais, j'en suis loin. Le sens vous échappe et moi je m'échappe à ne pas vouloir y trouver de sens. Parce qu'à trop chercher la cohérence on fini par sombrer dans l'excès du sérieux qui endort l'esprit ordinaire. Mais me direz-vous, à ne rien y comprendre aussi on s'endort. Certes. Par contre, on cherche aussi à lui attribuer une voie pour savoir si on est ou non assez intelligent pour avoir saisie l'essentiel, le message subliminal. Qu'il fallait décoder par simple volonté de ne rien chercher.

À trop faire, on passe à côté.

À trop ignorer, on passe aussi à côté.

Alors quel est l'attitude exacte? Aucune. Simplement se laisser aller à l'écoute sans vouloir à tout prix avoir une raison valable. Juste le plaisir de lire ce qui nous dépasse et nous offre à la fin, une idée préjudiciable de se sentir mieux dans notre tête que la personne qui à dépensé son temps à nous offrir un ramassis de déchets inutiles.

Pourquoi? Car nous nous jugeons toujours plus supérieur aux autres avec nos jugements soient disant objectifs et impartiaux tout en étant bourré de préjugés à la noix. Comme si on était sans faille et sans tort.

Le syndrome de l'infériorité. À se croire meilleur dans son mépris envers autrui.

Alors, est-ce que la grosse laide est de retour ou juste de passage?

Est-ce qu'elle intéresse la masse ou on s'en fout carrément de la grosse emmerdeuse avec ses articles sans queue ni tête?

Bon, je retourne à mon récit muet. Celui que personne ne verra parce que cela n'intéresse personne.

Bonne journée de cette fin de mois de Février 2014.

PS : Peut-être repasserais-je. Peut-être pas. On s'en fout. Surtout si on passe son chemin de rien pour aller nul part dans ce parcours du vide. Si vous n'avez pas lu, vous n'en saurez que dalle, sinon, tant pis, encore une fois votre curieuse manie vous aura fait perdre tant.


La grosse laide vous salue.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire

Remarque : Seuls les membres de ce blogue sont autorisés à publier des commentaires.