jeudi 27 février 2014

Auteure à Domicile

Quelle plaisanterie n'est-ce pas? Qui va prendre au sérieux un article aussi stupide? Mais là faut que je l'écrive et le publie chez moi dans ma petite demeure. Là où au moins, je sais qu'il ne dormira pas dans le noir.


Rien de plus pénible que d'écrire à la maison dérangé par tous et par tout.

Les cris, le ménage, la télé, la musique et j'en passe. Tout nous freine et personne ne réalise combien cela brime l'inspiration. Et si tu le dis, bien on te regarde comme un extra-terrestre qui fabule son titre en se faisant accroire le talent.

Pourtant, j'ai besoin d'écrire comme je respire. Besoin d'inventer, besoin d'oser me dépasser en dehors des ces services obligatoires qui font d'une demeure un logis vivable. Même si mes lacunes en santé m'indisposent considérablement. Le pourquoi qu'écrire à la main, tel en ce moment devient difficile. La douleur irradiant ma main et mon bras. Le pourquoi que le mode frappes, devient mon substitut de remplacement avec grand plaisir, même si à prime abord, écrire à la main est une forme de sensualité.

Au moment où j'écrivais ces lignes, la laveuse geignait et grondait dans la cuisine où elle se trouve et où j'écrivais ces mots. Sans omettre la turbulence d'un cri extérieur, d'un chant d'un ordinateur et de la chatte qui miaule en manque d'attention affective.

Surtout ne pas écrire davantage pour ne pas blesser l'âme des personnes qui m'entourent en croyant que je me plaindrais d'eux. Alors que ce ne sont que des constations envers ce que je fais et que je déplore la moquerie et le léger sourire qui se dessine lorsque j'exprime mon droit au respect.

Non, je ne peux m'enfermer dans une pièce. Je n'en ai pas à moi. Je suis la mère et je me dois à répondre aux besoins de tous et ceci sans dire que je n'aime pas. C'est seulement que, moi aussi ce que je fais à de l'importance. J'aimerais juste que l'on me prenne au sérieux. Et non que pense que c'est une lubis. Merde, depuis le temps si c'en était une cela ferait longtemps que ce serait passé. Je n'ai plus l'âge de l'adolescence depuis longtemps pour jouer à ça.

Mais personne ne m'a félicité de ma vie. Personne n'a cherché à vraiment prendre au sérieux ce désir d'écriture et ce besoin de le faire pour me sortir de ma maudite vie qui me pue au nez par ses détritus en santé morale.

Quand enfant on a pas cru à un dessin que tu as fais en te traitant de menteuse et que jamais on a cherché à en savoir plus sur l'intéret que j'avais sur l'écriture, bien on fini par ne pas trop se mettre en avant pour trouver de l'encouragement. Parce que l'inverse tu royalement toute envie de croire en soi et d'aller de l'avant.

Pas pour rien que chaque tentative, n'a jamais aboutie. Parce que l'adrénaline de départ à chuté en course libre pour tuer dans l'oeuf chaque volonté de vouloir aller plus loin qu'un simple jet ou désir de faire quelque chose.

Bien non, je suis trop stupide pour faire quelque chose de bon et de bien. Voyons donc, la déclassée du secondaire. Celle qui n'a jamais eut de diplôme secondaire et qui a été travaillé à l'âge de 14ans car trop sotte pour comprendre les matières. Comment pourrais-je maintenant y arriver maintenant alors que je suis vieille, grosse et laide?

Alors voilà pourquoi je n'ose jamais bien longtemps. Je me sens si nulle et rien que je finis toujours par ne pas poursuivre mes débuts d'incendies en écritures. Je doute tellement à long terme que j'arrête et enferme le tout dans un tiroir. Enfin, maintenant ça demeure dans une clé USB et l'ordinateur.

Aurais-je le courage cette fois de me dépasser et aller jusqu'au bout même si personne de mon entourage verra ce que j'écris? Quoique là j'ai fait lire un début d'histoire cochonne et ça donné l'effet que j'espérais. Mais bon... Ce n'est qu'à mon cher conjoint que je l'ai fais lire.

Je l'avoue par contre, le doute s'installe comme une mauvaise bactérie et se propage dans ma tête. Je suis si peu de chose.

Alors voilà, quand on me regarde comme une extra-terrestre quand j'écris avec inspiration, ça me fait perdre mes moyens même si en apparences cela ne paraît pas. Parce que je m'insurge sur le moment. Mais en dedans c'est tout autre.

Pas pour rien que je félicite sans cesse les efforts et les œuvres en tout de mes filles. Je sais depuis quelques années l'importance de se faire dire que c'est beau, bon, agréable....

Bon voilà...Je m'arrête ici. Terminé les lamentations sur l'Auteure à Domicile. Malgré que pour une femme c'est toujours plus difficile d'être prise au sérieux. Un homme lui s'enferme dans son bureau et la femme le laisse tranquille. Une femme elle, on la dérangera tout le temps pour X raison domestique.


Allé, la grosse laide à cessé de se plaindre.


Bonne journée.

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