Suite à une
lamentation en règle et à un texte quelque peu décomplexé,
(cortextez-moi) me voilà à répondre à une question qui revient
souvent même si elle est plus souvent autrement silencieuse dans le
contexte que je ne vois pas ceux et celles qui se la posent. Je
dispose donc de ma tribune et de mon plaisir à écrire pour répondre
à cette muette interrogation.
Cette question simple étant; Pourquoi écrire?
À part dire, pour le
plaisir, car cela va de soi, j'ajouterai en large ce qui m'a passé
par la tête voici quelques heures et que d'une flambée j'ai écrit.
Je l'ai déjà
mentionné, quand, j'ai le sujet, la motivation et l'inspiration tout
va tout seul. Enfin, en général.
Voici donc ma longue
réponse à, pourquoi écrit-on?
Écrire pour être soi.
Écrire c'est surtout
un appel de soi. Un besoin viscéral de se réaliser autrement que
par les gestes du quotidien, les habitudes de celui-ci encrassant la
réalité et faisant mourir le MOI intime.
Écrire dépasse
l'inertie. Il éveille en positif comme en négatif le feu qui jadis
brûlait mais qui, les problèmes et les responsabilités dominants,
ont éteints le sacré de la flamme. Qui reprenant âme, chatouille
et titille le nerf du cœur pour encore éblouir cet estime si
souvent enterré sous cette montagne de devoirs journaliers ou dans
les oubliettes du merdier en immergence.
Écrire, c'est de ne
pas vouloir mourir. C'est de s'offrir l'oxygène nécessaire pour
aller de l'avant. Pour sortir de cette prison cervicale et se libérer
peu à peu de ce côté nocif de l'abandon de soi. De toujours être
sage. Suivant une norme non conforme à notre besoin passionnel
d'être SOI.
Écrire, est de nous
libérer de nos peurs, de nos larmes, de ces étouffements mentaux
qui nous tuent à petit feu si on les retient trop longtemps dans
notre chair endolorie. Surtout pour ne pas s'étouffer de notre
propre inertie.
Écrire, c'est le cri
ardent qui sort des tripes, qui hurlent constamment;'Laissez-moi être
qui je suis vraiment et non la personne que vous désirez que je
sois'.
Écrire c'est aussi
maudire le stéréotype du féminisme qui brime l'âme par une idée
préconçue de l'image de la femme que l'on galvaude sans cesse comme
la femme parfaite qui n'existe pas.
Mais écrire, est avant
toute chose, ce que nous sommes. SOI! Je que je suis MOI!
Quoique vous en
pensiez!
Quoique vous en disiez!
Écrire c'est la
liberté de soi de s'exprimer corps et âmes à notre pensée
profonde. Non pas une fabrication de toute pièce à l'image d'une
société qui se veut une conformité de la norme en général.
Écrire c'est tout sauf
d'être fermé d'esprit.
Écrire c'est une
ouverture.
J'ai
écrit ce texte suite à un article lu dans le devoir de la fin de
semaine qui me galvanise d'adrénaline sortie de sous le matelas. Je
ne dis pas que ma tristesse est évaporée, ce qui serait faut.
Seulement je ressens cette vitalité qui me fait me sentir un peu
plus qu'une main qui tient un torchon ou une spatule et ça me
redonne un peu plus d'estime dans la chambre aux neurones dupliqués.
Ce qui m'offre un parfum d'air frais en dehors de cette misère dans
la chaumière.
Ce
fut un petit miroir qui loin d'être aux alouettes, pousse l'énergie
dans le bon sens. Du moins je l'espère.
Krikri
Ma Puce.
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