Il
y a des jours comme ça, où un événement nous donne matière à
écrire. Matière à se vider l'esprit en maux alignés qui dénoncent
la noirceur qui végète dans le cœur d'une personne. Le mien en
l'occurrence.
Il
me fallait passer par là, encore une fois, pour vider se ramassis de
déchets qui sillonnent les intestins de ma chair bourrée
d'adrénaline négative. Il me fallait, à tout prix, exprimer vaille
que vaille ce que je présume des pensées d'une ado qui te nargue,
qui me défie du regard.
Je
ne dis pas que c'est ce qui est réellement. Ce n'est qu'une
sensation trouble dans le fond de mes neurones qui déclament ce
parfum de sévices cervicales et morales que je me dois de dépouiller
pour ne pas envenimer la situation.
Car en ce jour, la belle fait encore des siennes. (ce lendemain de jour de guerre) Elle ne veut pas se lever. Je ne ferai pas la guerre. Pas aujourd'hui. Et tant pis si le pire arrive, sans qui survienne par moi ou le père. Je préfère préciser. Je pense à l'école tout simplement.
Que
peut-on contre l'inintelligence momentanée de l'adolescence? Je ne
peux tout de même pas la tirer par les cheveux et la bourrer de
coups. Donc, il faut savoir freiner devant l'absurde et se dire que
tôt ou tard, l'évidence sera telle, qu'elle n'aura plus aucun choix
devant elle. Et ce ne sera pas faute de n'avoir rien dit.
Alors,
voici ce poème à interprétation personnelle. Je ne dis pas qu'elle
pense cela. Juste mon ressentis intérieur.
J'aime voir tes
réactions
Voir l'ire montée
Au-dessus de ta raison
Tu n'as pas idée
Combien tu me fais rire
À te voir ainsi réagir
Tu perds le Nord
À l'hameçon tu mords
Tu hurles telle une
folle
Et tu t'étale sur le
sol
Tu n'as pas idée
Que tu fais ma journée
Que même en colère
Même si je désespère
Que tu me redonnes le
sourire
Que je n'ai plus envie
de mourir
Pour un peu
d'attentions
Je te vide de tes
émotions
Je te cris des
méchancetés
En te disant que je ne
t'ai jamais aimé
Et que toi, je ne veux
plus te voir
Parce que tu es mon
désespoir
J'aime te dire des
horreurs
Pour mon grand bonheur
Parce que je sais, que
tu as peur
Pour ton malheur
Ma pauvre Chérie
Tu es minable ainsi
À me supplier encore
et toujours
À ne pas me tuer un
jour
Je te méprise tant
Ma belle Maman
Juste
à le réécrire j'en ressens encore la souffrance ressentie. Mais
bon, le but n'est pas cela.
Ce
poème à été écrit dans un moment d'affrontement frontal où la
douleur et l'absurde se confondaient pour ne faire qu'un, et pondre
un tel texte aux nuances sordides, devaient se vider de leur masse
pour libérer l'espace à des souvenirs plus sains. Au parfum d'un
avenir meilleur.
Je
dirai encore, qu'il ne faut jamais garder en soi de tels monstres qui
en flèche détruisent le plus beau en nous. Grugeant l'estime si
difficile à conquérir et à garder.
Ceci
est une pensée morbide de se que pourrait penser ma fille (mon ado)
lorsque l'on se dispute fort un matin d'école. Mais pas ce matin-ci.
Comme je le dis plus haut, cette fois, je laisse passer. Pas envie de
me battre encore.
Lâche?
Qu'importe ce que les autres pensent. Moi, c'est pour ma survie
mentale.
Krikri
Ma Puce
PS
Je dirai même, que cela à valu la peine de laisser passer cette
journée. La souffrance grandement envoyée, me voilà à mieux gérer
ma personne et le jour qui passe. Surtout que cet article sera en
plus, publié un jour plus tard que prévu.
Je
t'aime Mon Ado aux mille facettes mais dont, là, tu n'es pas à
prendre avec des pincettes.
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