Le
billet qui suit, sera court mais je désirais exprimer comment je
parviens à écrire et savoir si cela est idem pour les autres gens
qui aiment écrire. Car pour moi, à part quelques exceptions, comme
ce texte par exemple, j'écris comme cela vient et je laisse mon
essence se déverser, coulant le fluide de ma pensée en mots
concrets et précis.
Cependant,
que me faut-il pour en arriver à cette extase où les mots pleuvent
de mes doigts et viennent aboutir ainsi à formuler une pensée
intense, propre et intègre?
Alors
voilà, espérant que ce petit écart, écrit avant cette ouverture,
vous plaise.
Pour écrire il faut de
la motivation, un sujet et surtout de l'inspiration.
Tous vont de paire.
Enfin, presque. Dès que l'un d'eux n'est pas, rien n'ira. On
tournera en rond. On cherchera nos mots et le sens. En tous les cas,
pour moi c'est ainsi. Je ne peux écrire sans ces trois facteurs
fondamentaux.
Pour moi, quand j'ai le
sujet et l'inspiration, la motivation viendra. Mais si j'ai la
motivation et le sujet mais non l'inspiration, là j'ai un problème.
Rien ne sortira. Je saturerai, je bifferai, je chercherai dans ma
valise d'émotions, de ressentis et de mots justes, pour aboutir, et
quasi avec certitude le vide me frappera de sa massue.
Et si j'ai
l'inspiration et la motivation, sans sujet véritable, (un sujet
quelconque sans intérêt ) je peinerai à écrire quelque chose de
digne. Qui me ressemblera quoi! Et les mots manquerons de vigueurs,
de mon style, ils sombreront dans l'étude de décortication et tout
donnera la sensation d'être fade, sans personnalité.
Suite à venir... Parce
que l'heure du dodo.... Et je me dois de respecter cela quand je sens
que je manquerai de vigueur si j'insiste trop. Car je dors à petites
doses et ces temps-ci, ce n'est pas facile. Alors il me faut être
sage pour parvenir à être potable.
À bientôt...
De retour après un bon
moment de repos et quelques petites modifications sans importances je
dirai que le fond est totalement présent et je pense autant ce qui
précède cette information sur le dodo. Heureusement, sinon tout
serait bon pour la déchiqueteuse virtuelle et rien n'aurait été
écrit sans que vous en sachiez quoi que ce soit.
Normal quand quelque
chose n'existe pas, on n'en sait rien.
Là, je ne crois pas
avoir autant à ajouter. Sinon je ferai que radoter et cela les gens
déteste. Moi la première.
Les mots deviennent
mous, sans envergure et tombent dans la platitude extrême. Donc je
vais m'arrêter ici et dire que je n'avais pas grand chose à écrire
et qu'enfin de compte, le sujet n'était pas au top et que la
motivation retombée l'inspiration me faisant quelque peu défaut.
À moins de réaliser
qu'en bout de ligne tout cela veut en dire davantage que des sottises
écrites et que cela démontre clairement le véritable sujet, que
d'allonger une idée pour le simple fait de vouloir faire un article
plus étoffé que ce n'est pas forcément une excellente idée.
Il faut savoir
s'arrêter à temps quand la cadence s'essouffle et que nous
cherchons trop la forme de notre pensée dans des termes plus usuels
et sans éclat.
Vous voyez où je
désirais en venir avec ce thème?
Pour être honnête, la
seconde partie, suite au dodo, bien elle m'est venue à l'esprit en
sentant que j'écrivais peut-être pour ne rien dire si ce n'était
que pour allonger une pensée sans trop de matière.
Et que là, mine de
rien, cette notion est aussi véridique dans l'écrit que l'est le
manque des trois sources essentielles de l'écriture. Parce que même
si on a un excellent français, sans celles-ci on aboutira à rien.
Par contre, la plus
importante est l'inspiration. Où notre imagination se surpasse
toujours et nous étonne dans sa force de trouver le sens du billet
et que la motivation s'active davantage propulsée par une énergie
renouvelée.
Sincèrement, c'est ce
qui m'arrive à ajouter encore et encore, en me disant que là il
faut vraiment que je m'arrête. Parce que j'irai trop loin et que là,
tout cela s'avéra aussi nul qu'un torchon.
Et
je signe, Krikri Ma Puce dicte la grosse laide. Rien de plus à
ajouter que la véridique sensation d'avoir tout dit et de m'être
arrêtée à temps. Avant le revers de main. Avant le soupire
d'exaspération. Avant de ne pas avoir terminer cette dernière ligne.
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