La grosse Laide n'a
rien de plus à dire. Ce cœur de nuit, avant d'aller tenter de
dodoter un peu, me voilà à régurgiter un dernier poème. Je sais que
je ne suis pas très joyeuse. Ainsi suis-je. On ne peut simuler le
bonheur. En tout cas moi, je ne simule ni bonheur ni jouissance.
Quand je les vis c'est pleinement. Quand y a rien, c'est aussi
intense, mais de vide.
Le bonheur un concept
abstrait. Une idéologie nuisible. Parce que la vie c'est une route
d'embûches, de nids de poules, de bris de toutes sortes, qui
sillonnent notre carapace apparente et invisible. De brisures et de
blessures multiples qui au parcours deviennent lourdes à porter, que
plus rien n'allège le poids. Même pas ce qui un temps compensait.
Tout fini par nous blesser atrocement, que plus rien ne panse la
souffrance qui se dégage des purulences visibles puant le mal ingéré
aux temps des rêves illusoires.
Je cherche ce désir
utopique
La potion magique
Qui me redonnerait le
sourire
L'envie d'aimer la vie
et en rire
De plus mourir en
dedans
À petit feu de
découragement
De vinaigre blanc
Sur les plaies de géant
Qui gravitent ma peau
de purulence
Qui pue la déchéance
D'une âme d'enfance
Noyer dans la décadence
Je me noie en douce
Où personne ne lève
le pouce
Devant une mousse
Au gout de bousse
Je suis vidée de
substance de foi
D'énergie de courage
quoi!
Larve de corps et
d'esprit
Totalement anéantie
Rien ne me donne envie
D'aller de l'avant dans
cette vie
Cette putain d'idioties
En rêvant au paradis
J'suis crevée de
volonté
Essorée
D'un avenir asséché
Aux pas gluants de
merdier
À genoux depuis trop
longtemps
Pour souffrir de maux
de dents
Qui grincent le mal
béant
D'un amer sourire de
géant
Comprenez que je n'ai
plus rien
De naïve et que dans
mes mains
Brûlent l'ineptie des
demains
Qui peut être plus
rien n'existera enfin
De ma putain
De vie de chien
Où aucun soutien
Pour me tenir la main
Trop fragile pour
marcher
Trop fragile pour
demander
De m'aider
Avant que le néant
vienne me chercher
Trop fragile et non pas
Si forte que ça
Qui dans sa vie me
bercera. M'offrira de la tendresse pour m'aider à croire que moi
aussi j'ai le droit à cette énergie qui procure l'essence de voir
que l'on a de l'importance pour au moins un être sur cette terre?
Jamais on m'a démontrer combien j'avais d'importance. On ne m'a
jamais chouchouter. On m'a maintes fois brisée ça oui!
Je suis vidée
d'espérance. Que je n'ai plus rien à offrir. Qu'un cœur figé dans
la froidure du mal qui engraisse ma corpulence à force de bouffer la
souffrance qui m'anime.
Oui la grosse laide ne
croit plus en rien et dernièrement ses derniers sourires ont aussi
disparus à force de se faire chier dessus. Bref, La joie à depuis
longtemps disparue de mon âme. Il ne reste que la fragilité à
l'os.
(je corrigerai les fautes restantes plus tard. Désolée du désagrément. Mais là à 3h de la nuit, je vais tenter d'aller dormir, mes synapses carburent au vide)
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