samedi 8 mars 2014

Qui peste l'Enfer

Je succombe
À cette Bombe

Je ferme les yeux
Juste un peu

Je savoure
Le roulement de tambour

Je frissonne
Déraisonne

Je frémis
Et gémis

Ha! Ciel la douleur
Qui me vient au coeur

Terminée la paix
Au diable les regrets

Tu me trompe
C'est Ma tombe

Ce n'était pas un jeu
C'était nous deux

La bravoure
Du mal d'amour

Je sais, je déconne
Et j'additionne

Le faire oui?
Te tuer, aussi.

Ce regard de Menteur
De Manipulateur

C'est la mort je sais
La tienne, par ce billet

Un cri du passé
dépassé
Par la pensée
d'un instant partagé

Un souvenir d'hier
Qui peste l'enfer
Besoin éphémère
D'être à coeur ouvert.


Des fois, il y a de ces instants qui nous chatouillent le bout des doigts et qui nous poussent à agir qu'importe le moment, qu'importe le temps.

Je sentais dans mes veines ce désir d'écrire ces vers, ces lignes, à la dope passé date, mais aux effets fallacieux.

Besoin de l'exprimer pour décaler le passé en largeur immodéré pour que cesse le poids de la déchirure qui n'a plus mise en vérité. Trop de temps écoulé pour qu'encore tout cela remonte à la surface et accuse ce qui maintenant n'a plus de prise. Si ce n'était qu'un sursaut de fausse douleur qui maintenant dort en paix depuis des lustres.

Parfois, la grosse laide que je suis, rasasse des souvenirs pour des raisons dérisoires. Le choix étant fait en toute connaissance de cause, il n'y a plus matière à se noircir les neurones de rancoeur destructrice.

Sûrement une journée de la femme qui remonte les immondices pour tenter de me faire croire que dans ce passé j'ai commis une erreur. Et quand bien même cela serait, je ne retournerai pas vers l'arrière. Un choix prit en toute connaissance, n'a plus de raison de nous faire reculer.

Malgré que la compréhension n'est pas donnée à tout le monde. N'en demeure pas moins, que moi, je sais que j'ai bien agis. Même si parfois, j'aimerais avoir prise une autre voie. Je sais, j'aurais fait le même choix.

Fini le chemin sinueux des revendications erronées d'un parcours qui n'a aucune matière à changement.


Une grosse laide qui se surprend à écrire en si peu de temps un tel texte suivant ces vers écrits tout aussi vite.

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