Je feel croche ce
matin. La misère matinale fait en sorte que j'ai le cœur sur le
bord des lèvres. Non que je vais vomir , mais je suis à l'envers
dans le vestibule de mon corps. Je suis à demie en forme, où la
chaleur irradie ma chair et où la fatigue stigmate mes neurones qui
réagissent à retardement.
Prenez ce billet par
exemple, j'écris le mot 'feel' et non sens (sentir) comme je devrais
le faire dans mon français si adorable et tant diversifié. Mais
non, c'est le premier mot qui m'est venu à l'esprit, parce que
'feel', englobe aussi le ressentis et pas que le sens physique.
Enfin, dans mon expression à moi.
Je me sens tout aussi
triste que croche. Une bouffée de lassitude et de découragement me
stimulent l'inertie. J'ai plutôt envie de ne rien foutre que de
m'activer à dégoter un article du tonnerre qui n'intéressera en
bout de ligne que peu de gens.
La Politique m'emmerde
ce matin. Le sport encore plus. Certes, j'ai des papillons dans la
tête, mais ce n'est pas le bon endroit. Quoique, même ça, j'ai
l'impression que ça ne vaut rien. Moi qui se faisait un plaisir fou
à vouloir partager, je me vois contraint de réaliser que ça
n'intéresse que moi. (désolée de l'injustice de mes propos.)
Vous voyez? Je me sens
vraiment à l'envers ce matin. Un rien me ferait pleurer ou crier.
Non rien à voir avec les SPM... ça fait des années que j'ai plus
rien de tout ça. YOUPPI!
Mine de rien, la mine à
terre, rien ne va dans mon cerveau brumeux.
Quoique, à y regarder
de plus près, y a quelque chose qui turlupine mon cervelet.
ET! Je crois avoir
trouvé ce qui me décourage. Ça ne paraît pas, mais quand tu as
hâte que la neige disparaisse, parce que la température est plus
clémente depuis quelque temps. Au dessus de zéro ce qui donne à
l'esprit que le meilleur sans vient, et que là, on vous annonce,
qu'il va nous tomber dessus, aujourd'hui, ce 12 Mars 2014, 15 à 20
cm de neige, bien oui ça mine mon moral.
Je l'avoue!
Ça ne me donne plus
envie de festoyer. Ni de parler pour ne rien dire. Juste envie de me
cacher sous les couvertes (couvertures hein) et de me lever que dans
quelques jours, quand ce sera déblayé dans les rues et sur les
trottoirs. MERDE assez de cette MARDE blanche qui là, c'est vraiment
démoralisant.
On a eu un hiver qui
perdure cette année. Qui persiste à garder sa place. La neige est
arrivée tôt. En Novembre. Alors que la plupart du temps, à
Montréal j'entends, elle arrive en décembre. Juste l'année
dernière, la première tempête est arrivée le 27 décembre. Je
m'en souviens, parce que c'est la date d'anniversaire de mon plus
vieux.
Donc, à la même date,
ça fait déjà plus d'un mois que le tapis blanc est sur les
chaussées. Et là, voilà qu'il se prolongera par une autre
dépression qui nous rejoindra en après-midi.
Rien de précoce cette
année. Même Pâques est très loin. À croire que cela va de paire.
Souvent on a les fêtes de la Pâques en Mars, et là, fin Avril.
Marre, marre MARRE.
Honnêtement, j'en ai
marre de cette neige. Pire que ça. J'EN AI mon CRISSE de
voyage. Je veux voir les sentiers boueux du printemps qui s'amorce.
Non pas encore à rester en dedans parce que marcher sur la neige me
fait souffrir les jambes.
Je veux voir le
printemps moi! Sentir la douceur de l'air. Humer les parfums de cette
saison. Vous me direz que nous sommes encore en hiver, car ce n'est
que le 20-21 mars la date officielle du printemps.
Ma réponse vous sera
une grimace allongée. Je le sais pertinemment que ce n'est pas
officiellement le printemps. N'empêche, que chaque jour de douceur,
coûte bien cher en retour.
Voilà, je vous laisse.
La Grosse Laide va aller terminer de se plaindre dans son coin isolé
et regarder cette Crisse de Marde Blanche envahir la ville quand la
première chute débutera. D'ici là, j'aurai sûrement récupéré
mon aplomb et la verve reprendre son service.
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