Je
serai brève dans ce mot d'avant. Simplement pour dire, qu'ouvert à
tous, je me dois d'être très subtile. Il ne faut pas me laisser
aller comme j'aimerais. Mais, j'ai la sensation d'exprimer quelque
peu ma forme d'imagination matinale.
Je
la respecte, alors ça me satisfait en tant qu'auteure. Femme ça
c'est une autre affaire qu'il vaut mieux ne pas m'appesantir.
Et
comme vous l'avez sûrement constaté, je ne dis plus la grosse
laide.
Au
plaisir.
Que j'en ai envie ce
matin.
Une fringale peu
commune.
Un désir fou
d'assouvir cette faim qui me prend dans les tripes et me monte au
cœur. Malgré que je veuille y succomber, je dois y résister. Il ne
faut pas que j'écoute cet appel.
Je la sens en moi,
monter, que j'en redresse l'échine. Que j'en serres les poings.
Comment est-ce
possible?
Je me mettrai à nue
pour ça. Pour y goutter encore une fois. Une si délicieuse fois.
La savourer pleinement.
La déguster sans modération.
Hoooooo ouiiiii ce
serait bon. Merveilleusement bon!
Mais ce sera que dans
mon imaginaire. Je l'étoufferai à l'excès, me laissant un goût
amer dans l'âme.
Même si j'y
succombais, je n'en ressentirais vraiment pas le plaisir que
j'aimerais en ressentir. J'ai déjà succomber, plus d'une fois pour
en pleurer de déception.
Pourtant, que
donnerais-je pour une seule fois, que cela soit aussi merveilleux que
je sais cela peut-être?
Le pire c'est quand on
te brise ton imagination en te parlant de chose tellement pragmatique
que tu te dis en dedans... ''Tais-toi. Ta Yeule! Laisses-moi dans mon
monde où je peux ressentir ce que j'aimerais vivre.'' Ne serait-ce
qu'un vingtième de la réalité. Ce serait toujours mieux que la
vraie réalité dans cette incompatibilité qui nous rapproche
aucunement dans ce domaine.
Je sens ce plaisir
venir, me prendre, me mordre les chairs, bougeant au rythme de ce
dernier. Lascive, sauvage, charnelle, sensuelle, me sentir posséder
comme jamais.
Ciel! Je dois
m'arrêter. Je vais en souffrir ensuite. Trop même.
Ce manque me tue
parfois. Il me surprend dans sa venue, dans son délire de me
surprendre. Sachant pertinemment que cela ne serait pas à la hauteur
de mes désirs profonds, mais mieux que la platitude en ce sens.
Depuis si longtemps.
La femme meurt en moi.
Ne laissant que des souvenirs d'un vécu amer de ressentis qui jamais
ne furent à la hauteur de mes espérances.
Tais-toi ma jolie.
Étouffes-toi. Même si en ce moment tu mordrais allègrement dans
cette démesure pour simplement te sentir vivante encore une fois. Et
non, qu'un outil humain au service du quotidien.
Merci douceur
imaginaire.
Bonne journée à tous
Krikri Ma Puce
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