J'ai
hésité à mettre le titre en interrogation ou pas. Sentant que
l'interrogation laissait planer plus le doute que l'espoir, j'ai
enfin décidé de ne pas ajouter de point d'interrogation. Je préfère
le positivisme au doute.
Vous
allez sûrement comprendre pourquoi en lisant ceci. Je dois dire que
je respire on ne peu mieux. Enfin. Je me donne le droit de le vivre
ainsi. Lundi arrivera bien assez vite.
Bonne
lecture.
Est-ce vrai ou une
fausse joie?
Puis-je m'asseoir
confortablement, sans pour autant perdre de vue le passée, et me
dire qu'on est peut-être enfin sur la bonne voie?
Est-ce un parfum
d'espoir?
Je voudrais tellement
le croire.
J'en ai tellement assez
d'être perpétuellement sur un cheval au galop sans étrier et me
dire que la chute viendra tôt ou tard à n'avoir que la bride comme
appuie à mon équilibre et ma foi en l'avenir. C'est peu quand on
sait qu'un cheval qui galope ainsi, peut nous faire tomber sans rien
voir venir tant on ne perçoit pas tout.
Un téléphone de
l'école, une rencontre pour notre fille et voilà qu'elle retourne à
l'école d'une manière progressive, par le soutien d'un homme que
j'apprécie de plus en plus. Le seul fait d'avoir retenue une lettre
qui partait pour la DPJ (Département de la Protection de la
Jeunesse) en offrant cette ultime chance à notre ado de se reprendre
en main. L'étonnement au matin, la grande est allée à l'école ce
vendredi (21-03). Elle s'est levée sans guerre, sans explosion de
voix.
Je vous jure, c'est un
effet qui fait chaud au cœur. Non, je garde bien à l'esprit que
rien n'est gagné. Mais comme c'est notre fille qui m'a annoncée la
nouvelle sur cette lettre à la DPJ, bien je me dis qu'elle a vu que
je ne rigolais pas avec cette menace que j'avais énoncée à
quelques reprises. C'était ma crainte et mon espoir à la fois.
L'école ne peut
éternellement demeurer inactive devant un absentéisme démesurée.
Seulement, la dernière fois que l'école avait téléphoné en fin
de journée, j'avais dit que là je n'avais aucune excuse mais que je
ne savais plus que faire pour motiver ma fille à se lever le matin.
D'où l'appel de cet
homme mercredi matin.
J'en avais assez des
excuses bidons dans l'espoir qu'elle réagisse. Il fallait que
j'agisse même d'une manière aussi minime.
Est-ce que cela va
continuer? Je l'espère. Sachant que la rechute est fort possible.
J'espère qu'elle a comprit l'enjeu des problèmes à venir si elle
ne se conformait pas aux règles. Elle n'a pas encore 16ans. Âge où
tu peux tout lâcher sans que personne n'agisse contre nous.
Je ne cherche pas
qu'elle aille à l'université, je sais que ma grande a du potentiel
mais pas dans ces domaines, j'espère juste, qu'elle ira à cette
école Eulalie je crois, pour se donner une chance de décrocher un
DEP... Se créer un avenir et non de la bousiller aussi stupidement.
Qu'elle s'amuse je n'ai
rien contre, mais pas au détriment de cet avenir qui sera bien rude
sans diplôme quelconque. Juste aller dans une voie qu'elle aime...
Et advienne que pourra.
Je l'aime ma fille. Je
n'ai aucun doute. Seulement, ce n'est pas facile quand tu combats
chaque jour pour tenter de la faire raisonner. De lui faire
comprendre, que même si c'est sa vie, que ce n'est pas à 15ans que
tu réalises l'ampleur de l'hypothèque que tu mets sur tes épaules
sans avoir quelque chose de digne.
Si elle va à
l'université un jour, bien ce sera un choix qu'elle fera plus tard.
L'important est simplement, de ne pas être prise à travailler
serveuse toute sa vie. Ça, je sais qu'elle en serait malheureuse. Ou
caissière. Je sais qu'elle a besoin d'espace, de bouger, de voir le
monde.
Je ne voudrais pas
qu'elle fasse comme moi. Parce qu'aujourd'hui c'est différent.
Je me devais de mettre
ce billet. L'espoir à autant d'importance que les mauvais ressentis.
Et je ne voudrais pas laisser comme impression que l'ado de la maison
passe pour pire qu'elle est. Mais je l'avoue, je n'en pouvais plus.
Je suis rendue trop vieille pour combattre un moulin, même à faible
vent. J'ai ni la force d'ailleurs.
Alors voilà pour cette
grande cocotte...
Fonce au positif ma
belle chérie, tu mérites autant le bonheur. Tu as du caractère et
ça je l'ai toujours dis, une fille faut qu'elle en ait davantage
pour ne pas se laisser marcher sur les pieds. Et toi, tu en as tout
autant que ta grande sœur et ta petite sœur.
Fais ta route, ne
laisse pas les événements et les autres la faire à ta place. Au
moins auras tu un regard plus personnel sur celle-ci si toi, tu la
construits qu'un autre te dicte quoi faire.
Bon
allez, je vous laisse. La grosse laide à écrit ce billet sur deux
jours. Une grande partie hier samedi et la finalisation ce matin.
Demain lundi, je verrai encore plus combien elle prend réellement à
cœur cette proposition d'un TS (travailleur social) de l'école.
PS
à ma grande si tu lis ça.... Si jamais tu lis les billets qui
parlent de toi ici, rassures-toi, ce n'est qu'un vide négatif pour
laisser place à d'autres émotions et pensées plus agréables. Une
manière de libérer le mauvais pour reprendre de l'énergie et
redresser les épaules. Et aussi, pour tenter de comprendre ce qui
m'aurait échappé dans ce méli-mélo cervical.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire
Remarque : Seuls les membres de ce blogue sont autorisés à publier des commentaires.