Où es tu temps des fleurs
Qui foisonnait mon cœur?
Où le bonheur
Était un rêve de douce
torpeur
Où la peur
Ne sillonnait pas de
douleurs
Les blessures
Aux cruelles fissures
Façonnées par le temps
Des orages au froid du
vent
Qui brûlait mon visage
Détruisant tout espoir de
merveilleux mirages
Oui es tu temps d'aurore
Qui offrait ce cœur d'or
En souvenir d'une nuit
D'espoir infini?
Oui OUI où es tu folie
De ma jeunesse enfouie
Où tout était permis
Où tout n'était pas
maudit
Même les premiers drames
Qui ne méritaient pas de
larmes
Parce que devant revenait
au cœur
Ce fol espoir de bonheur
Aujourd'hui
Dans ce noir maudit
Où l'écran de ma fin de
nuit
Pleure encore de maux
écrits
Ce qui me retient hors du
lit
De tous ces mots endormis
Je vous laisse passer
votre chemin
Lisant mine de rien
Jusqu'à la fin
Cet éternel refrain
De la misère d'un début
de matin
Où la déchéance me
retient par la main
Pour une dernière
révérence enfin
qui tire à sa faim.
Où es tu éphémère
espoir?
Je ne vous salue pas.
Ne vous dit pas que la grosse laide frissonne de fatigue et de
douleurs. Ne vous dit pas, que demain sera évidemment une autre
journée similaire à la veille et pareil à la suivante. Que
froidement je planifie la dernière ligne qui me tuera dans ce blanc
taché d'ADN dénonçant mon fragile équilibre émotionnel. Je suis
et resterai une éternelle pleurnicharde qui emmerde une société
imbue de carapace pour passer à coté sans empathie d'une souffrance
incertaine.
Merci au moins de
m'avoir lu si vous vous rendez jusqu'ici, un merde sucré me
convaincra de votre bonne volonté sans ajouté à la mascarade d'une
âme en perdition.
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