Oui
je récidive!
À
croire que l'énormité de la chair me chatouille encore plus
l'échine que je ne le pensais pour encore écrire sur le sujet. Me
voilà à prendre d'assaut ce clavier et à barbouiller de mots ce
blanc qui me fait face et à lui donner un autre sens sur cette
notion de surpoids dans une forme plus poétique et je l'avoue
dramatique.
J'essaie
tant à faire percevoir que le mal est bien là, ancré telle une ancre bien lourde dans l'océan de notre vie et qu'elle à pris
racine d'une manière démesurée. Au point que la tirer du tréfonds,
serait de briser la coque à laquelle elle s'amarre depuis si
longtemps.
Faut-il
toujours ne voir que le superficiel en passant comme des aveugles au
côté des différences humaines?
Voici
le poème qui vous éclairera...
L'alarme qui
raisonne
Vous doutez vous
comment j'en ai marre ?
Combien je me dégoûte
à mort ?
Hey bien je vous le
dis, l'horreur
Ne vous fera plus peur
Au plaisir de vous
satisfaire
Je vous offre mon
dernier exemplaire
En me mutilant le coeur
Là où mon sang
pleure.
Mon enveloppe je sais
elle est énorme
Elle sort de la dite
norme
Qu'à vos yeux elle est
difforme
Et j'écris ceci que
pour la forme
Je n'ai plus rien à
vous écrire
Encore moins à vous
décrire
Combien la détresse
Est loin de la
tendresse
Vous n'avez pas idée
De la misère derrière
la pensée
Qu'engendre votre
arrogance
Devant l'absurde de
Cette différence
Alors oui cette
enveloppe, se meurt
Dans sa chair de peur
Sachant que ses
rondeurs
La vue, elles vous
écoeurent.
C'est pour cela que je
me fond
Dans le silence de mon
salon
Que je ne sors que pour
l'essentiel
Pour ne pas brimer
votre plaisir de l'artificiel
Oui je me fond dans le
décor
Prenant des calories en
renfort
Tuant l'idée même
d'effort
Parce que pour vous
j'aurai toujours tort.
Je sais, je déraisonne
Cependant, la véritable
maldonne
Est que personne
N'entend l'alarme qui
raisonne
Je me suicide l'esprit
À votre mépris
Je me flagelle l'âme
aussi
Tant je suis aigrie
Pourtant, je souris
À vous tous mes
ami(e)s
Voilà,
c'est fait. C'est écrit. C'est dit.
À
vous tous, Merci.
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