Cela faisait un petit moment que je n’écrivais
rien. Même le résultat du procès Shafia n’avait pas réussit à me faire réagir
par l’écriture. N’osant surtout pas aggraver la problématique. Me disant que
mon opinion, mitigée je vous l’avoue me laissait dans le capharnaüm de mon
esprit et ainsi me donnant la procuration de me taire à défaut d’avoir une
opinion simple et unique à formuler tandis que les médias en avaient déjà bien
assez dégueuler de bavures et de ramassis de vérités aussi vraies que fausses
aussi explicites qu’ambigües .
Mais là, ce qui suit, me laisse encore
dans une colère qui me frise la chevelure débroussaillée par une insomnie
obligée provoquée vers 1heure et demie de la nuit par du bruit nocturne qui m’a
radicalement coupé mon sommeil déjà bien précaire. Et là, à 4 heures du mat
passée, même si je m’endors, il me sera inutile de retourner dormir. Surtout qu’aujourd’hui
du travail nous attend à paqueter des boîtes pour notre futur déménagement qui
lui aussi aboutie suite à une longue attente et impossibilité de faire
autrement que de réagir pour le meilleur malgré le fait que du cœur on ne le
désire nullement.
Alors je sais que je vais être épuisée,
que je serai impatiente et invivable et que cela m’agacera le nerf frontale et
l’esprit perturbé par la sensation fausse d’être grise. Sauf que la vie se
poursuit et qu’il faut avancer et non se morfondre dans la platitude de la
stupidité humaine.
C’est pour cela que j’ai prit le
clavier d’assaut, et je me suis amusée à défendre ma colère en écrivant un article
idiot sur le surréalisme de l’abus de pouvoir de ceux qui se croient au dessus
de tout.
À mon tour, de prendre mon char d’assaut
et de distiller ma verve dans une démesure lyrique qui me décompresse le cœur d’un
trop plein de pression qui m’aurait fait gonfler la neurotique.
Bref, j’avais un besoin éphémère d’assouvir
une vengeance illusoire pour tranquilliser mon tempérament et me donner les
outils positifs pour entamer cette grosse journée qui s’annonce et qui j’espère
ne causera pas de soucis familiaux avec deux petites créatures qui parfois s’accrochent
le nerf incisif et surtout dans ces moments où mes propres capacités sont
amoindries par une fatigue plus intense que d’autres jours.
Donc, voici ma défense devant l’absurde
que l’on ne peut contrôler et qui a pour démérite, de ne pas être un facteur
aggravant venant détruire des vies humaines. Au moins, la vie continue et ne
cesse d’avancer dans la froidure de l’hiver glacial.
Krikri Ma Puce
C.Labrèche
Les abruties. Les imbéciles.
Dire que ce n'était pour rien. Inutile tout ce tapage en plein de coeur
de la nuit.
Je vous le dis pour ma défense votre honneur, ils l'ont cherchés. Ils ont
fait exprès pour que je réagisse de la sorte. Non, mais ce n'est pas croyable.
Aucune tempête de neige ne nécessitait un tel déploiement, et ceci votre
honneur, je vous le dit là, en plein coeur de la nuit. Non, pas 10 heures du soir, mais 1 heure du matin.
Sans neige. Si ce n'était que cette faible poudre qui avait à peine
laisser une petite trace de rien du tout. Surtout, que les affiches votre
honneur avaient été apposées voici 2 jours, Où seule la glace était un artifice
désagréable à se fendre le crâne, mais pas d'accumulation. Un abrasif votre
honneur aurait fait l'affaire.
Je vous le dis votre honneur, à les entendre reculer avec leur maudite
sirène qui brise le silence de la nuit, bip,bip, bip... BIP, BIP, BIP.... qui
recule de plus en plus. BIP, BIP,…, Qui
vient jusque dans votre chambre, BIP, BIP,
BIP, dans votre lit. BIP, BIP, BIP, Réveillant
les sommeils légers. BIP, BIP, BIP, Les
sommeils insomniaques. Bip Bip Bip… Qui traumatisant les oreilles, mêmes les
demis sourds. BIP… bip… bip…
Je vous l'assure, c'était insupportable votre honneur. Je n'en pouvais
plus. Que je me suis levée et j'ai allumé mon ordi, et depuis ce temps votre
honneur, je n'ai plus refermé l'oeil. Parce que leur cinéma à prit plus d'une
heure à se finaliser.
Ho, c'est gentil, ils ont nettoyé notre rue. Mais inutilement cette fois.
Et c'est la première fois depuis que je reste ici que cela arrive. 13 ans
passés votre honneur. La ville avait-elle des dépenses obligatoires à glisser
dans son faux budget pour agir aussi stupidement ? Je vous le demande votre
honneur.
C'est pour cela que je n'ai pu résister, d'ouvrir ma porte et de me
mettre à hurler comme une forcenée. À hurler de cesser ce tapage nocturne. Où
on ne pouvait appeler la police pour se plaindre. J'en avais assez de cette
sirène constante qui m'horripilait le nerf neurologique. Elle m'agressait votre
honneur. Je sentais la poufiasse d'alarme dans ma tête qui me disait c'est
ASSEZ on arrête de rire du monde comme ça et on explose. On se défonce, se
défend de nos droits démolis par des règles stupides qui nettoient une rue qui
n'a aucun problème.
Oui je suis coupable votre honneur d'avoir désiré sauver la paix du coeur
de la nuit par ce bruit qui n'avait aucune raison d'être. Jamais jusqu'à
aujourd'hui je n'ai maudit ce bruit parce que jusqu'à cette nuit, jamais cela
n'avait été en vain. Là c'était ASSEZ de se moquer du peuple juste parce que
les dépenses doivent être dans les livres pour justifier une dépense annuelle.
Oui j'ai hurlé pieds nus dans la rue. Agressant de mon majeur le
conducteur de sa superbe charrue à la pelle sismique qui faisait trembler la
terre et vibrer les vitres des maisons. À croire qu'un tremblement de terre
sévissait dans cette rue isolée qui ne débouche nulle part et qui tranquillise
le coin.
Enfin, la plupart du temps. Si ce n'est que ce temps là. Mais cette fois
c'était inutile votre honneur. J'en avais assez de l'abus de pouvoir, de se
croire supérieur parce qu'ils ont la police avec eux. Parce qu'Ils ont l'argent
du gouvernement comme alibi pour dépenser et nuire à la paix des citoyens.
Je sais votre honneur. Ce que je dis semble idiot et enfantin, mais je
vais vous le dire moi.
Ça fait du bien en C***** de le dire et de le clamer haut et fort que
c'était de l'argent garroché par les fenêtres et du temps démoniaque déployé
dans une rue sans problème et sans accumulation de neige.
Voilà votre honneur, je me tais et vous laisse sévir comme la loi vous y
oblige. Après tout qui suis-je devant une roue gigantesque ? Qu'une petite
merdique de fourmi inutile.
Merci votre honneur. Dormez bien.
Une vieille grosse laide involontairement insomniaque.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire
Remarque : Seuls les membres de ce blogue sont autorisés à publier des commentaires.